Ali Ben Bongo abordait en favori le scrutin destiné à trouver un successeur à son père Omar Bongo, décédé en juin dernier, mais il doit compter avec la concurrence d'André Mba Obame, un autre ancien allié de son père et ex-ministre de l'Intérieur, qui a fédéré une partie de l'opposition autour de lui.
La télévision gabonaise a laissé entendre qu'André Mba Obame avait réalisé de bons scores dans certaines circonscriptions.
"Il n'y a pas de résultats officiels mais les trois principaux candidats, Pierre Mamboundou, Ali Ben Bongo et Andre Mba Obame ont tous revendiqué la victoire", rapporte lundi Radio France Internationale (RFI).
Pierre Mamboundou est un opposant de longue date sans liens historiques avec le Parti démocratique gabonais (PDG) d'Omar Bongo.
Aucun des trois camps n'a appuyé ses revendications sur des résultats concrets mais Pierre Mamboundou a déclaré que le Gabon "tournait une page" de son histoire et Andre Mba Obame s'est dit "sûr" d'avoir remporté l'élection, ajoute RFI, précisant que le PDG doit faire une déclaration ce lundi.
Dans le système électoral à un tour du Gabon, le candidat qui obtient le plus de voix est déclaré vainqueur, même s'il ne réunit pas la majorité absolue.
Dimanche soir, les autorités ont renouvelé leurs appels au calme. "Nous avons commencé cela dans le calme, continuons dans le calme", a déclaré la présidente par intérim, Rose Francine Rogombe, qui a demandé aux candidats d'accepter les résultats de cette élection à un seul tour et de ne pas envoyer leurs partisans dans la rue.
Ministre de la Défense dans le gouvernement de son père, Ali Ben Bongo a d'abord paru s'acheminer sans difficulté vers la victoire après une campagne bien financée pour laquelle il avait le soutien du PDG.
Mais le désistement tardif de cinq candidats d'opposition en faveur d'André Mba Obame a quelque peu modifié la donne.
"Une lame de fond de l'opposition est en train de monter contre le favori Ali Ben, qui devra en tenir compte s'il arrive au pouvoir", a noté Kissy Agyeman-Togobo, analyste auprès de IHS Global Insight.
Des témoins ont signalé des retards dans un certain nombre de bureaux de vote de Libreville, la capitale, où les responsables électoraux ont dû attendre la livraison du matériel attendu.
Des investisseurs ont minimisé les risques de troubles, mais des rumeurs d'irrégularités ont circulé et certaines observateurs craignent des débordements à mesure que les résultats seront égrenés.
Daniel-Franck Idiata, le chef d'une mission internationale chargée d'observer le déroulement du scrutin, a toutefois jugé que les procédures de vote semblaient avoir été généralement acceptables en dépit de l'attente parfois longue.
Omar Bongo est mort en juin à Barcelone après avoir dirigé pendant plus de 41 ans le Gabon, petit pays de 1,5 million d'habitants épargné par les conflits ethniques et qui est le cinquième producteur de pétrole de l'Afrique subsaharienne.
Son fils, âgé de 50 ans, a quitté le ministère de la Défense après s'être vu reprocher par l'opposition de bénéficier d'un avantage injustifié dans la campagne en restant à ce poste.
Dans une interview accordée cette semaine à France Inter, Ali Bongo a prévenu: "Il est clair que nous n'accepterons pas le désordre (...) la rue n'appartient à personne."
Les frontières maritimes et terrestres du pays sont fermées jusqu'à jeudi minuit. Des témoins ont signalé des agents de sécurité armés aux abords de bureaux de vote de la capitale, notamment dans les quartiers connus comme des bastions de l'opposition.
Le Gabon exporte du pétrole depuis les années 1960, mais la plus grande partie de sa population vit dans la pauvreté et, après des années de contrôle sans faille, la fin du règne d'Omar Bongo a été assombrie par l'ouverture d'enquêtes sur son énorme fortune personnelle en France.
Les réserves pétrolières du pays diminuant peu à peu, plusieurs candidats - dont Ali Bongo - ont jugé venu le temps de diversifier l'économie gabonaise.
Source: Reuters via Yahoo News
La télévision gabonaise a laissé entendre qu'André Mba Obame avait réalisé de bons scores dans certaines circonscriptions.
"Il n'y a pas de résultats officiels mais les trois principaux candidats, Pierre Mamboundou, Ali Ben Bongo et Andre Mba Obame ont tous revendiqué la victoire", rapporte lundi Radio France Internationale (RFI).
Pierre Mamboundou est un opposant de longue date sans liens historiques avec le Parti démocratique gabonais (PDG) d'Omar Bongo.
Aucun des trois camps n'a appuyé ses revendications sur des résultats concrets mais Pierre Mamboundou a déclaré que le Gabon "tournait une page" de son histoire et Andre Mba Obame s'est dit "sûr" d'avoir remporté l'élection, ajoute RFI, précisant que le PDG doit faire une déclaration ce lundi.
Dans le système électoral à un tour du Gabon, le candidat qui obtient le plus de voix est déclaré vainqueur, même s'il ne réunit pas la majorité absolue.
Dimanche soir, les autorités ont renouvelé leurs appels au calme. "Nous avons commencé cela dans le calme, continuons dans le calme", a déclaré la présidente par intérim, Rose Francine Rogombe, qui a demandé aux candidats d'accepter les résultats de cette élection à un seul tour et de ne pas envoyer leurs partisans dans la rue.
Ministre de la Défense dans le gouvernement de son père, Ali Ben Bongo a d'abord paru s'acheminer sans difficulté vers la victoire après une campagne bien financée pour laquelle il avait le soutien du PDG.
Mais le désistement tardif de cinq candidats d'opposition en faveur d'André Mba Obame a quelque peu modifié la donne.
"Une lame de fond de l'opposition est en train de monter contre le favori Ali Ben, qui devra en tenir compte s'il arrive au pouvoir", a noté Kissy Agyeman-Togobo, analyste auprès de IHS Global Insight.
Des témoins ont signalé des retards dans un certain nombre de bureaux de vote de Libreville, la capitale, où les responsables électoraux ont dû attendre la livraison du matériel attendu.
Des investisseurs ont minimisé les risques de troubles, mais des rumeurs d'irrégularités ont circulé et certaines observateurs craignent des débordements à mesure que les résultats seront égrenés.
Daniel-Franck Idiata, le chef d'une mission internationale chargée d'observer le déroulement du scrutin, a toutefois jugé que les procédures de vote semblaient avoir été généralement acceptables en dépit de l'attente parfois longue.
Omar Bongo est mort en juin à Barcelone après avoir dirigé pendant plus de 41 ans le Gabon, petit pays de 1,5 million d'habitants épargné par les conflits ethniques et qui est le cinquième producteur de pétrole de l'Afrique subsaharienne.
Son fils, âgé de 50 ans, a quitté le ministère de la Défense après s'être vu reprocher par l'opposition de bénéficier d'un avantage injustifié dans la campagne en restant à ce poste.
Dans une interview accordée cette semaine à France Inter, Ali Bongo a prévenu: "Il est clair que nous n'accepterons pas le désordre (...) la rue n'appartient à personne."
Les frontières maritimes et terrestres du pays sont fermées jusqu'à jeudi minuit. Des témoins ont signalé des agents de sécurité armés aux abords de bureaux de vote de la capitale, notamment dans les quartiers connus comme des bastions de l'opposition.
Le Gabon exporte du pétrole depuis les années 1960, mais la plus grande partie de sa population vit dans la pauvreté et, après des années de contrôle sans faille, la fin du règne d'Omar Bongo a été assombrie par l'ouverture d'enquêtes sur son énorme fortune personnelle en France.
Les réserves pétrolières du pays diminuant peu à peu, plusieurs candidats - dont Ali Bongo - ont jugé venu le temps de diversifier l'économie gabonaise.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin