Paul Girot de Langlade, coordinateur local pour La Réunion des états généraux de l'Outre-mer, est visé par une plainte à Corbeil-Essonnes (Essonne) déposée le 31 juillet par une employée de l'aéroport d'Orly.
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a confirmé la suspension du préfet, qui « aurait tenu des propos diffamatoires, empreints de racisme » lors d'un contrôle à l'aéroport d'Orly, en attendant les résultats d'une enquête en cours.
« Je ne tolèrerai jamais que des propos racistes ou discriminants soient tenus dans notre pays, d'autant plus par un représentant de l'État, quel qu'il soit. Ces comportements sont indignes des valeurs de notre République », a-t-il dit.
Selon le site d'information réunionnais Zinfos 974, cité par Le Figaro du 14 août, le préfet aurait mal supporté qu'une employée lui demande de vider ses poches alors que l'alarme du portique de sécurité avait retenti.
Il aurait jeté le contenu de ses poches au visage de l'employée antillaise avait de lancer, toujours selon le site : « On se croirait en Afrique [...] Il n'y a que des Noirs ici. »
En 2007, Paul Girot de Langlade avait fait l'objet d'une plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) pour des propos sur les gens du voyage tenus dans La Nouvelle République du Centre-Ouest alors qu'il était préfet d'Indre-et-Loire.
« Il y en a trop dans le département. On a été trop laxiste pendant trop longtemps, avait-il déclaré. Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance. »
Condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Paris à 2 000 euros d'amende pour « provocation à la discrimination à raison de l'origine », le préfet avait été placé « hors cadre », c'est-à-dire sans affectation à un territoire.
Il a été ensuite relaxé en appel de toutes les charges pesant contre lui le 25 juin 2008.
Pour le président du Mrap, Mouloud Aounit, Paul Girot de Langlade n'en est pas moins un « multirécidiviste » et sa nomination au poste de coordinateur local des états généraux de l'Outre-mer était « ubuesque ».
« J'espère qu'après ces propos, le ministère de l'Intérieur va prendre les mesures appropriées et que ce préfet sera relevé de ses fonctions », a-t-il dit.
Le Mrap envisage de se constituer partie civile dans cette affaire.
Pour le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, « ce préfet ne mérite pas de représenter la République si les propos qu'il est suspecté d'avoir tenus ont été effectivement tenus ».
« J'espère que le ministère de l'Intérieur, au-delà de la suspension, fera en sorte que ce préfet cesse de sévir sur notre territoire de la République », a-t-il ajouté
Source: Reuters via Yahoo News
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a confirmé la suspension du préfet, qui « aurait tenu des propos diffamatoires, empreints de racisme » lors d'un contrôle à l'aéroport d'Orly, en attendant les résultats d'une enquête en cours.
« Je ne tolèrerai jamais que des propos racistes ou discriminants soient tenus dans notre pays, d'autant plus par un représentant de l'État, quel qu'il soit. Ces comportements sont indignes des valeurs de notre République », a-t-il dit.
Selon le site d'information réunionnais Zinfos 974, cité par Le Figaro du 14 août, le préfet aurait mal supporté qu'une employée lui demande de vider ses poches alors que l'alarme du portique de sécurité avait retenti.
Il aurait jeté le contenu de ses poches au visage de l'employée antillaise avait de lancer, toujours selon le site : « On se croirait en Afrique [...] Il n'y a que des Noirs ici. »
En 2007, Paul Girot de Langlade avait fait l'objet d'une plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) pour des propos sur les gens du voyage tenus dans La Nouvelle République du Centre-Ouest alors qu'il était préfet d'Indre-et-Loire.
« Il y en a trop dans le département. On a été trop laxiste pendant trop longtemps, avait-il déclaré. Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance. »
Condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Paris à 2 000 euros d'amende pour « provocation à la discrimination à raison de l'origine », le préfet avait été placé « hors cadre », c'est-à-dire sans affectation à un territoire.
Il a été ensuite relaxé en appel de toutes les charges pesant contre lui le 25 juin 2008.
Pour le président du Mrap, Mouloud Aounit, Paul Girot de Langlade n'en est pas moins un « multirécidiviste » et sa nomination au poste de coordinateur local des états généraux de l'Outre-mer était « ubuesque ».
« J'espère qu'après ces propos, le ministère de l'Intérieur va prendre les mesures appropriées et que ce préfet sera relevé de ses fonctions », a-t-il dit.
Le Mrap envisage de se constituer partie civile dans cette affaire.
Pour le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, « ce préfet ne mérite pas de représenter la République si les propos qu'il est suspecté d'avoir tenus ont été effectivement tenus ».
« J'espère que le ministère de l'Intérieur, au-delà de la suspension, fera en sorte que ce préfet cesse de sévir sur notre territoire de la République », a-t-il ajouté
Source: Reuters via Yahoo News