Le 6 avril 2023, la société Eoliennes en Mer des îles d'Yeu et de Noirmoutier (EMYN) annonçait avec fierté le lancement de la phase de construction du projet, avec le début des premières opérations en mer prévues pour l'été 2023, suivi d'un démarrage effectif de l'installation en 2024. Ce parc, composé de 62 éoliennes d'une puissance unitaire de 8 MW, situées à une dizaine de kilomètres des îles d'Yeu et Noirmoutier en Vendée, vise à alimenter en électricité près de 800 000 personnes, soit l'équivalent de la population vendéenne, à partir de 2025.
En raison des procédures administratives et des recours déposés par les opposants, ce projet se concrétise dix ans après l'appel d'offres lancé par l'État. Cependant, alors que les fabricants d'éoliennes annoncent aujourd'hui des machines d'une puissance de 12 ou 13 MW, on peut se demander si le futur parc éolien offshore vendéen n'est pas déjà obsolète.
Matthieu Carrette, responsable des relations locales d'EMYN, affirme que malgré l'évolution technologique, les éoliennes actuellement produites ont une puissance de 8 MW, qui est performante et éprouvée. Il est donc confiant quant à l'exploitation du parc. Les éoliennes de 12 MW sont encore en phase de test. Le choix d'une puissance unitaire de 8 MW a été imposé par le deuxième appel d'offres de l'État, et passer à une puissance de 12 MW nécessiterait de relancer une procédure administrative de plusieurs années. Il serait impossible de tout recommencer à zéro, étant donné que cela impliquerait des changements dans le nombre de machines, les études de sol et les coûts de production sur 25 ans. De plus, des actionnaires attendent des résultats.
En juillet 2019, la Commission européenne a approuvé les aides de l'État français pour les six premiers parcs éoliens offshore, soulignant que les autres projets éoliens en mer en Europe utiliseront des turbines plus modernes, d'une puissance de 10 à 12 MW, voire plus, avec une durée de vie plus longue grâce à la maturité des technologies. D'ailleurs, à partir de l'appel d'offres n° 3, l'État a accordé davantage de flexibilité en permettant des adaptations techniques en cours de procédure, précise Matthieu Carrette.
Selon Emmanuel Vrignaud, président de l'association Neny et opposant au parc éolien vendéen, il est indéniable que ce projet est obsolète, non seulement en termes de technologie, mais également en raison de sa proximité excessive avec les îles. De plus, le prix de rachat du MWh (137 €) est totalement déconnecté de la réalité du marché actuel. En comparaison, les projets suivants, comme celui de Dunkerque en 2019, ont été remportés par EDF avec un tarif inédit de 45 €, soit trois fois moins cher.
Il est légitime de se demander si le parc éolien en construction au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier en Vendée n'est pas déjà dépassé, compte tenu des avancées technologiques dans le domaine des éoliennes. Cependant, les responsables du projet soulignent que les éoliennes de 8 MW sont toujours performantes et éprouvées, tandis que celles de 12 MW sont encore en phase de test. Le choix initial de la puissance unitaire a été imposé par l'appel d'offres de l'État, et modifier cette puissance nécessiterait de relancer toute la procédure administrative, ce qui est impossible à ce stade avancé du projet.
Il est également souligné que les éoliennes de 8 MW sont une première étape dans le développement de l'énergie éolienne en mer en France, et que des adaptations techniques seront possibles dans les futurs appels d'offres. Cependant, certains opposants estiment que ce projet est obsolète non seulement sur le plan technologique, mais aussi en raison de sa proximité avec les îles et du prix élevé de l'électricité produite.
Il reste donc des questions à soulever quant à la pertinence et à la durabilité du parc éolien en construction au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier, notamment face aux avancées technologiques et aux tarifs de plus en plus compétitifs dans le secteur de l'énergie éolienne offshore.
En raison des procédures administratives et des recours déposés par les opposants, ce projet se concrétise dix ans après l'appel d'offres lancé par l'État. Cependant, alors que les fabricants d'éoliennes annoncent aujourd'hui des machines d'une puissance de 12 ou 13 MW, on peut se demander si le futur parc éolien offshore vendéen n'est pas déjà obsolète.
Matthieu Carrette, responsable des relations locales d'EMYN, affirme que malgré l'évolution technologique, les éoliennes actuellement produites ont une puissance de 8 MW, qui est performante et éprouvée. Il est donc confiant quant à l'exploitation du parc. Les éoliennes de 12 MW sont encore en phase de test. Le choix d'une puissance unitaire de 8 MW a été imposé par le deuxième appel d'offres de l'État, et passer à une puissance de 12 MW nécessiterait de relancer une procédure administrative de plusieurs années. Il serait impossible de tout recommencer à zéro, étant donné que cela impliquerait des changements dans le nombre de machines, les études de sol et les coûts de production sur 25 ans. De plus, des actionnaires attendent des résultats.
En juillet 2019, la Commission européenne a approuvé les aides de l'État français pour les six premiers parcs éoliens offshore, soulignant que les autres projets éoliens en mer en Europe utiliseront des turbines plus modernes, d'une puissance de 10 à 12 MW, voire plus, avec une durée de vie plus longue grâce à la maturité des technologies. D'ailleurs, à partir de l'appel d'offres n° 3, l'État a accordé davantage de flexibilité en permettant des adaptations techniques en cours de procédure, précise Matthieu Carrette.
Selon Emmanuel Vrignaud, président de l'association Neny et opposant au parc éolien vendéen, il est indéniable que ce projet est obsolète, non seulement en termes de technologie, mais également en raison de sa proximité excessive avec les îles. De plus, le prix de rachat du MWh (137 €) est totalement déconnecté de la réalité du marché actuel. En comparaison, les projets suivants, comme celui de Dunkerque en 2019, ont été remportés par EDF avec un tarif inédit de 45 €, soit trois fois moins cher.
Il est légitime de se demander si le parc éolien en construction au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier en Vendée n'est pas déjà dépassé, compte tenu des avancées technologiques dans le domaine des éoliennes. Cependant, les responsables du projet soulignent que les éoliennes de 8 MW sont toujours performantes et éprouvées, tandis que celles de 12 MW sont encore en phase de test. Le choix initial de la puissance unitaire a été imposé par l'appel d'offres de l'État, et modifier cette puissance nécessiterait de relancer toute la procédure administrative, ce qui est impossible à ce stade avancé du projet.
Il est également souligné que les éoliennes de 8 MW sont une première étape dans le développement de l'énergie éolienne en mer en France, et que des adaptations techniques seront possibles dans les futurs appels d'offres. Cependant, certains opposants estiment que ce projet est obsolète non seulement sur le plan technologique, mais aussi en raison de sa proximité avec les îles et du prix élevé de l'électricité produite.
Il reste donc des questions à soulever quant à la pertinence et à la durabilité du parc éolien en construction au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier, notamment face aux avancées technologiques et aux tarifs de plus en plus compétitifs dans le secteur de l'énergie éolienne offshore.
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