Le juge Raouf Rachid Abderrahmane a déclaré les deux anciens responsables du régime de Saddam Hussein coupables de "meurtres prémédités" et de "crimes contre l'humanité".
Jugés avec six autres accusés par ce tribunal situé dans la "zone verte" - le secteur ultra-protégé du centre de Bagdad, où sont concentrées les administrations irakiennes et les représentations occidentales - ils risquaient la peine de mort.
En 1992, 42 commerçants de Bagdad avaient été exécutés après avoir été reconnus coupables d'avoir spéculé sur les prix de produits alimentaires alors que l'Irak était soumis à des sanctions de l'ONU.
Le procès des huit prévenus avait commencé le 29 avril 2008.
Unique chrétien du cercle étroit des puissants de la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz a été ministre des Affaires étrangères, ministre de l'Information et vice-Premier ministre.
Fin décembre, il avait écrit au président du tribunal pour demander un verdict "équitable" et clamé son innocence.
Dans sa lettre, il avait indiqué avoir "assisté à toutes les audiences et entendu tous les témoignages, mais n'avait noté aucune récrimination ou témoignage contre" lui.
"Il n'y aucune indication quant à une implication de ma part", avait-il ajouté.
Apparaissant dans quatre instructions, Tarek Aziz a déjà été blanchi le 2 mars dans un premier procès. Le jugement de ce mercredi est sa première condamnation. Mais il sera encore jugé ensuite dans deux autres affaires.
En revanche, Ali Hassan al-Majid, surnommé "Ali le Chimique" et qui l'accompagne dans le box des accusés, a été déjà condamné trois fois à la peine de mort.
Sa dernière condamnation date du 2 mars. Il avait été reconnu coupable d'implication dans la mort de dizaines de chiites en 1999, tués dans le quartier de Sadr City à Bagdad et dans la ville sainte de Najaf (sud).
Après l'assassinat de l'ayatollah Mohammed Mohammed Sadek Sadr, le père du jeune chef radical chiite Moqtada Sadr, ses partisans s'étaient rassemblés dans une mosquée. Des dizaines d'entre eux avaient été tués lors de heurts avec les forces de l'ordre, dans ce qui a été baptisé "l'affaire de la prière du vendredi".
Cousin de l'ancien dictateur Saddam Hussein, "Ali le chimique" avait été reconnu coupable d'avoir "prémédité les meurtres".
Ex-ministre de l'Intérieur et gouverneur militaire du Koweït envahi par l'Irak en août 1990, il avait auparavant été condamné deux fois à la peine capitale.
D'abord pour le massacre de 182.000 Kurdes d'Irak dans les années 80, où il avait gagné son surnom en utilisant des armes chimiques contre la population, puis pour l'écrasement de l'insurrection chiite en 1991. Cette répression avait fait jusqu'à 100.000 victimes dans les provinces chiites, selon l'accusation.
Source: Yahoo News
Jugés avec six autres accusés par ce tribunal situé dans la "zone verte" - le secteur ultra-protégé du centre de Bagdad, où sont concentrées les administrations irakiennes et les représentations occidentales - ils risquaient la peine de mort.
En 1992, 42 commerçants de Bagdad avaient été exécutés après avoir été reconnus coupables d'avoir spéculé sur les prix de produits alimentaires alors que l'Irak était soumis à des sanctions de l'ONU.
Le procès des huit prévenus avait commencé le 29 avril 2008.
Unique chrétien du cercle étroit des puissants de la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz a été ministre des Affaires étrangères, ministre de l'Information et vice-Premier ministre.
Fin décembre, il avait écrit au président du tribunal pour demander un verdict "équitable" et clamé son innocence.
Dans sa lettre, il avait indiqué avoir "assisté à toutes les audiences et entendu tous les témoignages, mais n'avait noté aucune récrimination ou témoignage contre" lui.
"Il n'y aucune indication quant à une implication de ma part", avait-il ajouté.
Apparaissant dans quatre instructions, Tarek Aziz a déjà été blanchi le 2 mars dans un premier procès. Le jugement de ce mercredi est sa première condamnation. Mais il sera encore jugé ensuite dans deux autres affaires.
En revanche, Ali Hassan al-Majid, surnommé "Ali le Chimique" et qui l'accompagne dans le box des accusés, a été déjà condamné trois fois à la peine de mort.
Sa dernière condamnation date du 2 mars. Il avait été reconnu coupable d'implication dans la mort de dizaines de chiites en 1999, tués dans le quartier de Sadr City à Bagdad et dans la ville sainte de Najaf (sud).
Après l'assassinat de l'ayatollah Mohammed Mohammed Sadek Sadr, le père du jeune chef radical chiite Moqtada Sadr, ses partisans s'étaient rassemblés dans une mosquée. Des dizaines d'entre eux avaient été tués lors de heurts avec les forces de l'ordre, dans ce qui a été baptisé "l'affaire de la prière du vendredi".
Cousin de l'ancien dictateur Saddam Hussein, "Ali le chimique" avait été reconnu coupable d'avoir "prémédité les meurtres".
Ex-ministre de l'Intérieur et gouverneur militaire du Koweït envahi par l'Irak en août 1990, il avait auparavant été condamné deux fois à la peine capitale.
D'abord pour le massacre de 182.000 Kurdes d'Irak dans les années 80, où il avait gagné son surnom en utilisant des armes chimiques contre la population, puis pour l'écrasement de l'insurrection chiite en 1991. Cette répression avait fait jusqu'à 100.000 victimes dans les provinces chiites, selon l'accusation.
Source: Yahoo News
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