Son parti, le Peuple de la Liberté (PdL), a recueilli 35,2% des voix, bien loin des 45% que prédisait le "Cavaliere" pour faire taire ses détracteurs.
"C'est un mauvais résultat", a dit Berlusconi au quotidien La Stampa. Le ministre de la Défense Ignazio La Russa s'est également dit "mécontent" du résultat.
Le porte-parole du PdL, Paolo Bonaiuti, a mis en cause la faible participation et "les questions non politiques qui ont pollué la campagne", allusion claire aux attaques sur la vie privée du chef du gouvernement et ses relations avec une jeune Napolitaine de 18 ans.
Alliée de Silvio Berlusconi au gouvernement, la Ligue du Nord fédéraliste et anti-immigration réalise une percée, passant de 5% des voix en 2004 à 10,2% cette année. Lors des élections législatives de l'an dernier, la Ligue avait recueilli 8,3% des suffrages.
La principale formation de l'opposition, le Parti démocrate, a poursuivi son déclin, avec 26% des voix, contre 33% aux législatives de 2008 et 31% aux précédentes européennes.
"C'était David contre Goliath", a dit son leader, Dario Franceschini, qui a de nouveau mis en cause la domination de son rival sur les médias, via son empire Mediaset et la RAI, la télévision publique.
Partenaire du Parti démocrate, l'Italie des valeurs (IDV), dirigée par Antonio Di Pietro, pourfendeur de la corruption et ennemi intime du Cavaliere, peut, de son côté, se réjouir, avec 8% des suffrages contre seulement 2% aux précédentes européennes et 4,4% aux législatives de 2008.
En terme de sièges à l'assemblée européenne, le PdL en obtient 29, le Parti démocrate 22, la Ligue du Nord neuf et l'IDV sept.
Silvio Berlusconi avait voulu faire du scrutin européen un plébiscite sur son bilan après un an au pouvoir, marqué principalement par la lutte contre l'immigration clandestine et l'insécurité.
Mais la campagne a pris un tour beaucoup plus personnel avec l'annonce par sa femme qu'elle engageait une procédure de divorce et la publication dans la presse étrangère de photos de jeunes filles dénudées lors de réceptions dans sa somptueuse résidence de Sardaigne.
Source: Reuters via Yahoo News
"C'est un mauvais résultat", a dit Berlusconi au quotidien La Stampa. Le ministre de la Défense Ignazio La Russa s'est également dit "mécontent" du résultat.
Le porte-parole du PdL, Paolo Bonaiuti, a mis en cause la faible participation et "les questions non politiques qui ont pollué la campagne", allusion claire aux attaques sur la vie privée du chef du gouvernement et ses relations avec une jeune Napolitaine de 18 ans.
Alliée de Silvio Berlusconi au gouvernement, la Ligue du Nord fédéraliste et anti-immigration réalise une percée, passant de 5% des voix en 2004 à 10,2% cette année. Lors des élections législatives de l'an dernier, la Ligue avait recueilli 8,3% des suffrages.
La principale formation de l'opposition, le Parti démocrate, a poursuivi son déclin, avec 26% des voix, contre 33% aux législatives de 2008 et 31% aux précédentes européennes.
"C'était David contre Goliath", a dit son leader, Dario Franceschini, qui a de nouveau mis en cause la domination de son rival sur les médias, via son empire Mediaset et la RAI, la télévision publique.
Partenaire du Parti démocrate, l'Italie des valeurs (IDV), dirigée par Antonio Di Pietro, pourfendeur de la corruption et ennemi intime du Cavaliere, peut, de son côté, se réjouir, avec 8% des suffrages contre seulement 2% aux précédentes européennes et 4,4% aux législatives de 2008.
En terme de sièges à l'assemblée européenne, le PdL en obtient 29, le Parti démocrate 22, la Ligue du Nord neuf et l'IDV sept.
Silvio Berlusconi avait voulu faire du scrutin européen un plébiscite sur son bilan après un an au pouvoir, marqué principalement par la lutte contre l'immigration clandestine et l'insécurité.
Mais la campagne a pris un tour beaucoup plus personnel avec l'annonce par sa femme qu'elle engageait une procédure de divorce et la publication dans la presse étrangère de photos de jeunes filles dénudées lors de réceptions dans sa somptueuse résidence de Sardaigne.
Source: Reuters via Yahoo News
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