Lors d'une réunion à l'Elysée avec les partenaires sociaux sur l'agenda 2010, il a promis de ne pas "passer en force" sur cette réforme, dont il veut faire un grand chantier de l'année.
"Nous prendrons tout le temps nécessaire pour dialoguer, pour que les positions de chacun soient parfaitement comprises, pour que les Français soient clairement informés des enjeux et des solutions", a déclaré le chef de l'Etat.
Dans une brève déclaration à la presse à l'issue de la réunion, il a précisé que la concertation pourrait même se prolonger en juillet et en août.
A la suite d'articles de presse prêtant au chef de l'Etat l'intention de faire adopter la réforme des retraites au coeur de l'été, les syndicats avaient dénoncé une possible démarche précipitée et le risque d'une "mascarade" de concertation.
Malgré le calendrier annoncé, les principaux dirigeants syndicaux ont jugé les délais trop courts.
"C'est encore trop court si on veut traiter du fond du dossier", a déclaré le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, qui a averti que le consensus serait "plutôt difficile" sur ce dossier retraites.
Son homologue de la CFDT a pour sa part de nouveau plaidé pour une refonte profonde du système de retraites, que ne permet pas selon lui ce calendrier "assez contraint".
"Ne nous enfermons pas dans un calendrier qui ne nous permettrait pas de faire une vraie réforme qui réduise les inégalités et qui nous renverrait à une nouvelle réforme dans deux ou trois ans", a déclaré François Chérèque.
Pour la CGT, Bernard Thibault a pour sa part tiré de ce calendrier la conclusion que les salariés ne devaient pas perdre de temps pour s'exprimer sur le sujet.
Il a également regretté que d'autres questions qu'il estime plus urgentes, comme l'emploi, soient renvoyées à des discussions ultérieures, et a jugé le chef de l'Etat trop optimiste sur la situation économique.
MOBILISATION COORDONNÉE
Il a appelé à une "mobilisation coordonnée sur les questions d'emploi, de pouvoir d'achat et de retraite", qui devait être à l'ordre du jour d'une réunion intersyndicale dès lundi soir.
Nicolas Sarkozy a expliqué qu'il n'était plus possible de différer une décision sur les retraites prenant en compte le vieillissement de la population et les difficultés de financement qui en découlent.
"Au début du mois de septembre, le gouvernement prendra ses responsabilités et déposera un texte", a-t-il dit à la presse. "Ce qui fait que la question de la pérennité de notre système de retraite sera réglée à l'automne prochain."
Le chef de l'Etat a réaffirmé qu'il n'accepterait en aucun cas une remise en cause de la retraite par répartition ou une diminution des pensions.
Il a également confirmé son intention de s'attaquer au problème de la dépendance des personnes âgées mais seulement une fois que le chantier des retraites aura été achevé.
Il a par ailleurs souhaité que la question de la pénibilité, chère aux syndicats mais sur laquelle les discussions sont dans l'impasse, soit traitée en parallèle avec celle des retraites.
La concertation sera menée par le ministre du Travail Xavier Darcos avec les partenaires sociaux du secteur privé et par le ministre du Budget Eric Woerth avec les syndicats de la fonction publique.
Les syndicats avaient annoncé leur intention de mettre en avant les problèmes de pouvoir d'achat et d'emploi, en particulier le sort de chômeurs en fin de droits, dont 400.000 pourraient se retrouver cette année sans ressources.
Symboliquement, Nicolas Sarkozy a abordé ces questions en premier dans son discours préliminaire, avant de parler des retraites.
Pour les chômeurs en fin de droit, il a proposé une concertation avec le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, au niveau de l'assurance chômage pour établir "un diagnostic précis" et examiner "toutes les solutions possibles."
Il a indiqué que les solutions ainsi dégagées feraient l'objet d'un financement commun entre l'Etat et l'Unedic, comme le réclamaient les syndicats.
Source: Reuters via Yahoo
"Nous prendrons tout le temps nécessaire pour dialoguer, pour que les positions de chacun soient parfaitement comprises, pour que les Français soient clairement informés des enjeux et des solutions", a déclaré le chef de l'Etat.
Dans une brève déclaration à la presse à l'issue de la réunion, il a précisé que la concertation pourrait même se prolonger en juillet et en août.
A la suite d'articles de presse prêtant au chef de l'Etat l'intention de faire adopter la réforme des retraites au coeur de l'été, les syndicats avaient dénoncé une possible démarche précipitée et le risque d'une "mascarade" de concertation.
Malgré le calendrier annoncé, les principaux dirigeants syndicaux ont jugé les délais trop courts.
"C'est encore trop court si on veut traiter du fond du dossier", a déclaré le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, qui a averti que le consensus serait "plutôt difficile" sur ce dossier retraites.
Son homologue de la CFDT a pour sa part de nouveau plaidé pour une refonte profonde du système de retraites, que ne permet pas selon lui ce calendrier "assez contraint".
"Ne nous enfermons pas dans un calendrier qui ne nous permettrait pas de faire une vraie réforme qui réduise les inégalités et qui nous renverrait à une nouvelle réforme dans deux ou trois ans", a déclaré François Chérèque.
Pour la CGT, Bernard Thibault a pour sa part tiré de ce calendrier la conclusion que les salariés ne devaient pas perdre de temps pour s'exprimer sur le sujet.
Il a également regretté que d'autres questions qu'il estime plus urgentes, comme l'emploi, soient renvoyées à des discussions ultérieures, et a jugé le chef de l'Etat trop optimiste sur la situation économique.
MOBILISATION COORDONNÉE
Il a appelé à une "mobilisation coordonnée sur les questions d'emploi, de pouvoir d'achat et de retraite", qui devait être à l'ordre du jour d'une réunion intersyndicale dès lundi soir.
Nicolas Sarkozy a expliqué qu'il n'était plus possible de différer une décision sur les retraites prenant en compte le vieillissement de la population et les difficultés de financement qui en découlent.
"Au début du mois de septembre, le gouvernement prendra ses responsabilités et déposera un texte", a-t-il dit à la presse. "Ce qui fait que la question de la pérennité de notre système de retraite sera réglée à l'automne prochain."
Le chef de l'Etat a réaffirmé qu'il n'accepterait en aucun cas une remise en cause de la retraite par répartition ou une diminution des pensions.
Il a également confirmé son intention de s'attaquer au problème de la dépendance des personnes âgées mais seulement une fois que le chantier des retraites aura été achevé.
Il a par ailleurs souhaité que la question de la pénibilité, chère aux syndicats mais sur laquelle les discussions sont dans l'impasse, soit traitée en parallèle avec celle des retraites.
La concertation sera menée par le ministre du Travail Xavier Darcos avec les partenaires sociaux du secteur privé et par le ministre du Budget Eric Woerth avec les syndicats de la fonction publique.
Les syndicats avaient annoncé leur intention de mettre en avant les problèmes de pouvoir d'achat et d'emploi, en particulier le sort de chômeurs en fin de droits, dont 400.000 pourraient se retrouver cette année sans ressources.
Symboliquement, Nicolas Sarkozy a abordé ces questions en premier dans son discours préliminaire, avant de parler des retraites.
Pour les chômeurs en fin de droit, il a proposé une concertation avec le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, au niveau de l'assurance chômage pour établir "un diagnostic précis" et examiner "toutes les solutions possibles."
Il a indiqué que les solutions ainsi dégagées feraient l'objet d'un financement commun entre l'Etat et l'Unedic, comme le réclamaient les syndicats.
Source: Reuters via Yahoo
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