L'appel, dont le verdict a été dévoilé le 3 octobre 2024, conclut que le microbiologiste a manqué aux obligations déontologiques de prudence et d'information en promouvant l'usage de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, un traitement jugé non validé scientifiquement. Ce manquement lui avait déjà valu des critiques sévères de ses pairs, notamment en décembre 2021, quand la chambre disciplinaire régionale avait prononcé un blâme. Ce blâme avait été jugé trop clément par l'Ordre des médecins, qui avait alors saisi la chambre disciplinaire nationale en appel.
Le Pr Raoult est accusé d'avoir enfreint plusieurs dispositions du code de santé publique. Ces infractions concernent des articles régissant la moralité, les prescriptions, et la rigueur de l'information transmise au public. Dans ses communications sur l'hydroxychloroquine, le professeur n'a pas précisé que le traitement manquait de preuves scientifiques robustes, exposant ainsi ses auditeurs à une information biaisée.
L'Ordre des médecins lui reproche également des comportements peu confraternels vis-à-vis d'autres professionnels de santé et de structures médicales. La sanction mentionne aussi sa critique répétée et peu mesurée des mesures sanitaires adoptées par les autorités durant la crise, tels que le confinement et la vaccination généralisée, qui ont alimenté la confusion dans l'opinion publique.
Le Pr Raoult est accusé d'avoir enfreint plusieurs dispositions du code de santé publique. Ces infractions concernent des articles régissant la moralité, les prescriptions, et la rigueur de l'information transmise au public. Dans ses communications sur l'hydroxychloroquine, le professeur n'a pas précisé que le traitement manquait de preuves scientifiques robustes, exposant ainsi ses auditeurs à une information biaisée.
L'Ordre des médecins lui reproche également des comportements peu confraternels vis-à-vis d'autres professionnels de santé et de structures médicales. La sanction mentionne aussi sa critique répétée et peu mesurée des mesures sanitaires adoptées par les autorités durant la crise, tels que le confinement et la vaccination généralisée, qui ont alimenté la confusion dans l'opinion publique.
En février 2020, alors qu'il dirigeait l'IHU Méditerranée Infection, le Pr Raoult avait affirmé que la chloroquine constituait une solution efficace et économique contre le Covid-19, se basant sur des études préliminaires menées en Chine. Ses déclarations, qui avaient engendré un large débat et une polarisation des opinions au sein de la communauté scientifique et du public, ont marqué le début d'une controverse durable sur la gestion de la pandémie et le rôle de la science dans la formulation des politiques publiques.
Lors de l'audience en appel en juin 2024, la chambre disciplinaire a estimé que les prises de position du microbiologiste s'écartaient des standards de prudence imposés aux praticiens. Toutefois, il a été reconnu que les doses d'hydroxychloroquine administrées par le Pr Raoult respectaient les recommandations habituelles, et qu'il avait pris soin de ne pas traiter les patients présentant des risques majeurs.
Le professeur Raoult est aussi blâmé pour une étude réalisée à l'IHU sur près de 30 000 patients, menée sans l'approbation des autorités sanitaires compétentes. L'Ordre des médecins a noté que cette publication ne répondait pas aux exigences de rigueur scientifique. Cette enquête a contribué à alimenter la controverse autour de l'usage de l'hydroxychloroquine, renforçant la méfiance envers certaines recommandations médicales.
Pour ses défenseurs, la décision de l'interdire de pratiquer pendant deux ans est disproportionnée et met en cause la liberté de prescription, un principe qui garantit aux médecins un certain degré d'autonomie dans la prise en charge de leurs patients.
Lors de l'audience en appel en juin 2024, la chambre disciplinaire a estimé que les prises de position du microbiologiste s'écartaient des standards de prudence imposés aux praticiens. Toutefois, il a été reconnu que les doses d'hydroxychloroquine administrées par le Pr Raoult respectaient les recommandations habituelles, et qu'il avait pris soin de ne pas traiter les patients présentant des risques majeurs.
Le professeur Raoult est aussi blâmé pour une étude réalisée à l'IHU sur près de 30 000 patients, menée sans l'approbation des autorités sanitaires compétentes. L'Ordre des médecins a noté que cette publication ne répondait pas aux exigences de rigueur scientifique. Cette enquête a contribué à alimenter la controverse autour de l'usage de l'hydroxychloroquine, renforçant la méfiance envers certaines recommandations médicales.
Pour ses défenseurs, la décision de l'interdire de pratiquer pendant deux ans est disproportionnée et met en cause la liberté de prescription, un principe qui garantit aux médecins un certain degré d'autonomie dans la prise en charge de leurs patients.
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN