Nicolas Sarkozy, très attendu sur le pouvoir d'achat et la crise des banlieues, a proposé jeudi soir aux 20 Heures de TF1 et France2 le paiement des jours de RTT et affirmé que "la République ne céderait pas un pouce de terrain" face aux "comportements inexcusables" de "voyous".
Sur cette question, devenue dans les sondages la principale préoccupation des Français, le chef de l'Etat a fait plusieurs propositions, dont la plus spectaculaire, qu'il a qualifié de "véritable révolution", concerne "la monétisation des RTT", même pour les fonctionnaires. En cas d'accord avec les salariés, certaines entreprises pourront même "s'exonérer des 35 heures", a-t-il dit.
Il a replacé cette proposition dans le cadre de ses engagements de campagne et de son credo "travailler plus pour gagner plus".
Autres mesures: l'indexation des loyers sur l'indice des prix, et non plus sur celui des prix à la construction, ou encore la possibilité de travailler le dimanche, à condition que les salariés soient "payés le double" et sur la base du "volontariat".
Ces mesures seront présentées par M. Sarkozy aux partenaires sociaux lors d'"une conférence sur l'agenda social de 2008 à la mi-décembre", qu'il lancera personnellement.
Les syndicats ont quasi-unanimement dénoncé ces propositions.
Pour FO, il n'y a "aucune mesure concrète et immédiate". Pour la CFDT, M. Sarkozy va "décevoir les attentes des salariés". La CGT estime de son côté que le président "n'a pas pris en compte" les "exigences des salariés en matière de pouvoir d'achat". Quant au président de la CFTC, Jacques Voisin, il "reste sur sa faim".
Concernant les violences qui ont secoué le Val d'Oise suite au décès de deux adolescents dans une collision avec une voiture de police, M. Sarkozy a montré la même fermeté que dans la matinée, devant quelque 2.000 policiers et gendarmes.
"On a été à deux doigts du drame", a-t-il martelé, expliquant qu'un policier avait été blessé de "18 plombs dans le corps et un autre en avait un logé dans la pommette". "Celui-ci m'a dit qu'il avait le tireur dans son viseur. Il aurait pu tirer" et "on aurait pu avoir un drame".
"Solennellement, j'ai fixé un objectif de résultat: nous retrouverons les tireurs, un par un" et pour eux, "ce sera la cour d'assises". "Les policiers auront les moyens qu'il faut pour les retrouver (...) On prendra le temps qu'il faudra", a-t-il martelé.
"La République ne cédera pas un pouce de terrain", a-t-il affirmé, ajoutant que Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, qui prépare pour le 22 janvier un "plan respect et égalité des chances", fera "un plan spécifique pour ceux qui veulent s'en sortir".
Il a de nouveau refusé de voir dans les événements de Villiers-le-Bel une crise sociale: "Tous les chômeurs ne tirent pas sur les policiers et les gendarmes".
A propos d'une autre crise, qui secoue les universités contre la réforme de Valérie Pécresse, il a annoncé que l'Etat allait vendre 3% du capital d'EDF, soit près de 5 milliards d'euros, pour financer "un plan d'investissement" dans l'enseignement supérieur.
Il a par ailleurs démenti des informations assurant qu'il avait critiqué la gestion de la crise par le ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie alors qu'il était en Chine.
"François Fillon et Michèle Alliot-Marie m'ont appelé", "Je savais parfaitement ce qu'ils faisaient, et ils l'ont bien fait", a-t-il assuré.
"Il n'y a pas de problème entre le Premier ministre, les ministres et moi", a-t-il assuré.
Source: http://fr.news.yahoo.com/
Sur cette question, devenue dans les sondages la principale préoccupation des Français, le chef de l'Etat a fait plusieurs propositions, dont la plus spectaculaire, qu'il a qualifié de "véritable révolution", concerne "la monétisation des RTT", même pour les fonctionnaires. En cas d'accord avec les salariés, certaines entreprises pourront même "s'exonérer des 35 heures", a-t-il dit.
Il a replacé cette proposition dans le cadre de ses engagements de campagne et de son credo "travailler plus pour gagner plus".
Autres mesures: l'indexation des loyers sur l'indice des prix, et non plus sur celui des prix à la construction, ou encore la possibilité de travailler le dimanche, à condition que les salariés soient "payés le double" et sur la base du "volontariat".
Ces mesures seront présentées par M. Sarkozy aux partenaires sociaux lors d'"une conférence sur l'agenda social de 2008 à la mi-décembre", qu'il lancera personnellement.
Les syndicats ont quasi-unanimement dénoncé ces propositions.
Pour FO, il n'y a "aucune mesure concrète et immédiate". Pour la CFDT, M. Sarkozy va "décevoir les attentes des salariés". La CGT estime de son côté que le président "n'a pas pris en compte" les "exigences des salariés en matière de pouvoir d'achat". Quant au président de la CFTC, Jacques Voisin, il "reste sur sa faim".
Concernant les violences qui ont secoué le Val d'Oise suite au décès de deux adolescents dans une collision avec une voiture de police, M. Sarkozy a montré la même fermeté que dans la matinée, devant quelque 2.000 policiers et gendarmes.
"On a été à deux doigts du drame", a-t-il martelé, expliquant qu'un policier avait été blessé de "18 plombs dans le corps et un autre en avait un logé dans la pommette". "Celui-ci m'a dit qu'il avait le tireur dans son viseur. Il aurait pu tirer" et "on aurait pu avoir un drame".
"Solennellement, j'ai fixé un objectif de résultat: nous retrouverons les tireurs, un par un" et pour eux, "ce sera la cour d'assises". "Les policiers auront les moyens qu'il faut pour les retrouver (...) On prendra le temps qu'il faudra", a-t-il martelé.
"La République ne cédera pas un pouce de terrain", a-t-il affirmé, ajoutant que Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, qui prépare pour le 22 janvier un "plan respect et égalité des chances", fera "un plan spécifique pour ceux qui veulent s'en sortir".
Il a de nouveau refusé de voir dans les événements de Villiers-le-Bel une crise sociale: "Tous les chômeurs ne tirent pas sur les policiers et les gendarmes".
A propos d'une autre crise, qui secoue les universités contre la réforme de Valérie Pécresse, il a annoncé que l'Etat allait vendre 3% du capital d'EDF, soit près de 5 milliards d'euros, pour financer "un plan d'investissement" dans l'enseignement supérieur.
Il a par ailleurs démenti des informations assurant qu'il avait critiqué la gestion de la crise par le ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie alors qu'il était en Chine.
"François Fillon et Michèle Alliot-Marie m'ont appelé", "Je savais parfaitement ce qu'ils faisaient, et ils l'ont bien fait", a-t-il assuré.
"Il n'y a pas de problème entre le Premier ministre, les ministres et moi", a-t-il assuré.
Source: http://fr.news.yahoo.com/