Mais en soulève les dangers cachés: "Les élèves ont tendance à se précipiter sur les notions vues en cours. Mais avant de restituer ses connaissances sur un thème, encore faut-il avoir compris la question".
Après avoir surveillé l'épreuve dans un lycée voisin, cette prof parisienne s'est rendue à l'Institut de la Tour (XVIe arrondissement), où elle enseigne dans les trois sections, S (scientifique), ES (économique et social) et L (littéraire). En S, Ses élèves ont plébiscité le premier sujet, "Est-il absurde de désirer l'impossible?": sur une classe de 32, seuls deux candidats ont opté pour le second, "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond?" "C'est un peu décevant, se désole Geneviève Carot. Pour moi, c'était le plus beau sujet, le plus original. Demander à des élèves scientifiques de réfléchir sur les limites de la science, c'était courageux!"
En ES, les candidats avaient le choix entre "Que gagne-t-on à échanger?", "Le développement technique transforme-t-il les hommes?" et expliquer un extrait de Essai sur l'entendement humain de Locke. "Le premier sujet s'inscrit dans une époque où l'on s'interroge sur le don, analyse Geneviève Carot. Il y a deux ou trois ans, était proposé 'que gagne-t-on à travailler?': il fallait bien analyser le terme 'échanger', aborder les notions de dialogue, d'amitié. Le piège, pour les élèves de la série ES, c'est de faire trop appel aux cours d'économie. La majorité des élèves que je surveillais a choisi le second sujet. Il est simple en apparence, mais il fallait se méfier. Bien faire la différence, notamment, entre le développement technique et le progrès, entre les hommes et l'Humanité".
Enfin, en série L, les "sujets étaient bateau, surtout en dissertation" - qui posait ces deux questions aux candidats: "L'objectivité de l'histoire suppose-t-... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
Après avoir surveillé l'épreuve dans un lycée voisin, cette prof parisienne s'est rendue à l'Institut de la Tour (XVIe arrondissement), où elle enseigne dans les trois sections, S (scientifique), ES (économique et social) et L (littéraire). En S, Ses élèves ont plébiscité le premier sujet, "Est-il absurde de désirer l'impossible?": sur une classe de 32, seuls deux candidats ont opté pour le second, "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond?" "C'est un peu décevant, se désole Geneviève Carot. Pour moi, c'était le plus beau sujet, le plus original. Demander à des élèves scientifiques de réfléchir sur les limites de la science, c'était courageux!"
En ES, les candidats avaient le choix entre "Que gagne-t-on à échanger?", "Le développement technique transforme-t-il les hommes?" et expliquer un extrait de Essai sur l'entendement humain de Locke. "Le premier sujet s'inscrit dans une époque où l'on s'interroge sur le don, analyse Geneviève Carot. Il y a deux ou trois ans, était proposé 'que gagne-t-on à travailler?': il fallait bien analyser le terme 'échanger', aborder les notions de dialogue, d'amitié. Le piège, pour les élèves de la série ES, c'est de faire trop appel aux cours d'économie. La majorité des élèves que je surveillais a choisi le second sujet. Il est simple en apparence, mais il fallait se méfier. Bien faire la différence, notamment, entre le développement technique et le progrès, entre les hommes et l'Humanité".
Enfin, en série L, les "sujets étaient bateau, surtout en dissertation" - qui posait ces deux questions aux candidats: "L'objectivité de l'histoire suppose-t-... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
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