Le dirigeant sud-africain devrait être élu à la tête de l'Etat par le parlement à l'issue des législatives, l'ANC étant donnée largement favorite même si l'émergence d'un parti dissident, le COPE, pourrait entamer sa position dominante.
"Nous anticipons une participation massive et nous attendons que le peuple de ce pays confie une nouvelle fois un mandat large et décisif à l'ANC pour qu'il travaille avec lui à améliorer encore la vie quotidienne", a déclaré Zuma lors de sa dernière conférence de presse avant le scrutin.
Si la victoire semble assurée pour l'ANC, le parti au pouvoir, défié par une opposition plus confiante, pourrait éprouver des difficultés à rééditer son score de 2004, lorsqu'il avait recueilli près de 70% des suffrages.
Le Congrès national africain pourrait voir sa majorité réduite à 65, voire 60%, en-dessous du seuil des deux-tiers requis pour procéder à des modifications constitutionnelles, même si Zuma a assuré que son parti ne comptait pas amender la constitution pour le moment.
L'Alliance démocratique, emmenée par Helen Zille, et le nouveau Congrès du peuple (COPE) formé par des dissidents de l'ANC, pourraient récupérer des sièges à ses dépens.
"Le choix que nous allons faire déterminera si notre pays va devenir une démocratie fructueuse ou poursuivre sur la spirale négative qui le conduit à l'échec", estime l'Alliance démocratique dans une déclaration diffusée à la veille du scrutin.
L'Alliance espère atteindre 15% des suffrages tandis que le COPE, en perte de vitesse depuis sa création en décembre, peut encore tabler sur 10% des voix.
Le nouveau gouvernement de Zuma devra rassurer les milieux économiques, mais les observateurs ne s'attendent pas à un brusque virage à gauche afin de satisfaire les syndicats et le Parti communiste qui soutiennent le patron de l'ANC.
De source politique, on indique en outre que l'actuel ministre des Finances, Trevor Manuel, apprécié des marchés financiers et des investisseurs, devrait conserver son ministère pendant les deux années à venir.
Zuma, qui a lui-même assuré qu'il n'y aurait aucun changement radical, devra également s'attaquer à une myriade de problèmes internes.
Des millions de Sud-Africains noirs continuent de vivre dans des bidonvilles et le chômage flirte avec les 30%, tandis que le pays connaît un des plus forts taux de criminalité au monde.
Dans un entretien accordé le mois dernier, Zuma reconnaissait que la pauvreté constituait un problème majeur qui s'est aggravé depuis 15 ans.
Source: Yahoo News
"Nous anticipons une participation massive et nous attendons que le peuple de ce pays confie une nouvelle fois un mandat large et décisif à l'ANC pour qu'il travaille avec lui à améliorer encore la vie quotidienne", a déclaré Zuma lors de sa dernière conférence de presse avant le scrutin.
Si la victoire semble assurée pour l'ANC, le parti au pouvoir, défié par une opposition plus confiante, pourrait éprouver des difficultés à rééditer son score de 2004, lorsqu'il avait recueilli près de 70% des suffrages.
Le Congrès national africain pourrait voir sa majorité réduite à 65, voire 60%, en-dessous du seuil des deux-tiers requis pour procéder à des modifications constitutionnelles, même si Zuma a assuré que son parti ne comptait pas amender la constitution pour le moment.
L'Alliance démocratique, emmenée par Helen Zille, et le nouveau Congrès du peuple (COPE) formé par des dissidents de l'ANC, pourraient récupérer des sièges à ses dépens.
"Le choix que nous allons faire déterminera si notre pays va devenir une démocratie fructueuse ou poursuivre sur la spirale négative qui le conduit à l'échec", estime l'Alliance démocratique dans une déclaration diffusée à la veille du scrutin.
L'Alliance espère atteindre 15% des suffrages tandis que le COPE, en perte de vitesse depuis sa création en décembre, peut encore tabler sur 10% des voix.
Le nouveau gouvernement de Zuma devra rassurer les milieux économiques, mais les observateurs ne s'attendent pas à un brusque virage à gauche afin de satisfaire les syndicats et le Parti communiste qui soutiennent le patron de l'ANC.
De source politique, on indique en outre que l'actuel ministre des Finances, Trevor Manuel, apprécié des marchés financiers et des investisseurs, devrait conserver son ministère pendant les deux années à venir.
Zuma, qui a lui-même assuré qu'il n'y aurait aucun changement radical, devra également s'attaquer à une myriade de problèmes internes.
Des millions de Sud-Africains noirs continuent de vivre dans des bidonvilles et le chômage flirte avec les 30%, tandis que le pays connaît un des plus forts taux de criminalité au monde.
Dans un entretien accordé le mois dernier, Zuma reconnaissait que la pauvreté constituait un problème majeur qui s'est aggravé depuis 15 ans.
Source: Yahoo News
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