L'opposition appelle à "résister" à Abdoulaye Wade au Sénégal
L'opposition sénégalaise a appelé samedi à la "résistance" contre le président Abdoulaye Wade après une nuit d'émeutes déclenchées par l'autorisation donnée au chef de l'Etat, âgé de 85 ans, de briguer un troisième mandat en février. Le ministère de l'Intérieur a confirmé samedi qu'un policier était mort durant ces émeutes, qui ont vu des manifestants jeter des pierres, renverser des voitures et brûler des pneus face à des forces de sécurité usant de gaz lacrymogènes. Le calme est revenu samedi matin à Dakar, où le dispositif de sécurité a été renforcé autour du palais présidentiel. Armés de grenades lacrymogènes, des policiers en tenue anti-émeutes patrouillaient à bord de camions dans la capitale, a rapporté un journaliste de Reuters. Un défenseur des droits de l'homme et adversaire déclaré de Wade, Alioune Tine, a fait savoir par SMS à Reuters qu'il avait été arrêté samedi après-midi par des hommes de la brigade criminelle.(fr.reuters.com) Le peuple sénégalais est un peuple doux et pacifique, il faut lui faire confiance.
Après une nuit de violences, l'opposition veut pousser Wade au départ
«Wade brûle le Sénégal», «Nuits d'émeutes dans le pays», «Peur sur le Sénégal», «Wade jubile, le pays brûle»: samedi, les titres de la presse nationale résumaient la fureur de citoyens sénégalais excédés par la validation de la candidature d'Abdoulaye Wade, 85 ans, à la présidentielle de février. Cette décision du Conseil constitutionnel a provoqué de graves violences dans plusieurs villes. Un policier mort lynché à coups de pierres à Dakar, émeutes dans plusieurs quartiers, bâtiments incendiés, affrontements entre jeunes et policiers dans la capitale et à Thiès, Kaolack, Matam, Tambacounda: dès l'annonce de la validation de la candidature contestée de Wade, le Sénégal s'est enflammé. Samedi matin, le calme était revenu à Dakar qui porte les traces des violences: restes carbonisés de boutiques incendiées, rues encombrées de pierres et pneus brûlés, que les équipes de la municipalité s'affairaient à nettoyer sous la surveillance des forces de l'ordre.(liberation.fr) Si la candidature du président Wade est contraire à la constitution, c'est à ce demander pourquoi le conseil constitutionnelle l'a validée.
Plus d'un millions d'enfants menacés de famine au Sahel
Plus d'un million d'enfants risquent de souffrir de grave malnutrition au Sahel, rapporte l'Unicef. "Au Sahel, nous faisons face à une crise alimentaire d'une plus grande importance que d'habitude, avec plus d'un million d'enfants risquant une grave malnutrition", a déclaré vendredi Rima Salah, directrice adjointe de l'Unicef. "Si nous ne répondons pas aux besoins des pays du Sahel, ils risquent de se trouver dans une situation semblable à celle que l'on rencontre en Somalie (...)", a-t-elle ajouté. Dans les pays de la corne de l'Afrique, les Nations unies estiment que la famine touche 250.000 personnes, en raison notamment de la sécheresse et des conflits armés. L'agence a lancé un appel au financement à hauteur de 1,28 milliard de dollars pour 98 millions de femmes et d'enfants dans 25 pays. Les trois pays de la corne de l'Afrique (Djibouti, Somalie, et Ethiopie) représentent environ un tiers de l'appel aux fonds. L'agence demande 67 millions de dollars pour huit pays du sahel, à savoir le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et les régions septentrionales du Cameroun, du Nigeria et du Sénégal.(fr.reuters.com) Dans ces région sub-sahéliennes, on ne peut pas parler de risques de famine, car les récoltes dépendant fortement des pluies, l'agriculture reste un métier dur et peu pratiqué, la vie y est précaire pour la majorité d'entre eux.
Source: Yahoo actualités
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L'opposition sénégalaise a appelé samedi à la "résistance" contre le président Abdoulaye Wade après une nuit d'émeutes déclenchées par l'autorisation donnée au chef de l'Etat, âgé de 85 ans, de briguer un troisième mandat en février. Le ministère de l'Intérieur a confirmé samedi qu'un policier était mort durant ces émeutes, qui ont vu des manifestants jeter des pierres, renverser des voitures et brûler des pneus face à des forces de sécurité usant de gaz lacrymogènes. Le calme est revenu samedi matin à Dakar, où le dispositif de sécurité a été renforcé autour du palais présidentiel. Armés de grenades lacrymogènes, des policiers en tenue anti-émeutes patrouillaient à bord de camions dans la capitale, a rapporté un journaliste de Reuters. Un défenseur des droits de l'homme et adversaire déclaré de Wade, Alioune Tine, a fait savoir par SMS à Reuters qu'il avait été arrêté samedi après-midi par des hommes de la brigade criminelle.(fr.reuters.com) Le peuple sénégalais est un peuple doux et pacifique, il faut lui faire confiance.
Après une nuit de violences, l'opposition veut pousser Wade au départ
«Wade brûle le Sénégal», «Nuits d'émeutes dans le pays», «Peur sur le Sénégal», «Wade jubile, le pays brûle»: samedi, les titres de la presse nationale résumaient la fureur de citoyens sénégalais excédés par la validation de la candidature d'Abdoulaye Wade, 85 ans, à la présidentielle de février. Cette décision du Conseil constitutionnel a provoqué de graves violences dans plusieurs villes. Un policier mort lynché à coups de pierres à Dakar, émeutes dans plusieurs quartiers, bâtiments incendiés, affrontements entre jeunes et policiers dans la capitale et à Thiès, Kaolack, Matam, Tambacounda: dès l'annonce de la validation de la candidature contestée de Wade, le Sénégal s'est enflammé. Samedi matin, le calme était revenu à Dakar qui porte les traces des violences: restes carbonisés de boutiques incendiées, rues encombrées de pierres et pneus brûlés, que les équipes de la municipalité s'affairaient à nettoyer sous la surveillance des forces de l'ordre.(liberation.fr) Si la candidature du président Wade est contraire à la constitution, c'est à ce demander pourquoi le conseil constitutionnelle l'a validée.
Plus d'un millions d'enfants menacés de famine au Sahel
Plus d'un million d'enfants risquent de souffrir de grave malnutrition au Sahel, rapporte l'Unicef. "Au Sahel, nous faisons face à une crise alimentaire d'une plus grande importance que d'habitude, avec plus d'un million d'enfants risquant une grave malnutrition", a déclaré vendredi Rima Salah, directrice adjointe de l'Unicef. "Si nous ne répondons pas aux besoins des pays du Sahel, ils risquent de se trouver dans une situation semblable à celle que l'on rencontre en Somalie (...)", a-t-elle ajouté. Dans les pays de la corne de l'Afrique, les Nations unies estiment que la famine touche 250.000 personnes, en raison notamment de la sécheresse et des conflits armés. L'agence a lancé un appel au financement à hauteur de 1,28 milliard de dollars pour 98 millions de femmes et d'enfants dans 25 pays. Les trois pays de la corne de l'Afrique (Djibouti, Somalie, et Ethiopie) représentent environ un tiers de l'appel aux fonds. L'agence demande 67 millions de dollars pour huit pays du sahel, à savoir le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et les régions septentrionales du Cameroun, du Nigeria et du Sénégal.(fr.reuters.com) Dans ces région sub-sahéliennes, on ne peut pas parler de risques de famine, car les récoltes dépendant fortement des pluies, l'agriculture reste un métier dur et peu pratiqué, la vie y est précaire pour la majorité d'entre eux.
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