Réunis à l'Elysée, les deux dirigeants ont apporté à M. Barroso, déjà soutenu par le Parti populaire européen premier parti au Parlement de Strasbourg, leur appui "sans ambiguïté", qui semble lui garantir un nouveau mandat de cinq ans à la présidence de la Commission. Pour cela, sa candidature doit être approuvée à la majorité qualifiée des Etats.
"Mais nous voulons aussi parler du programme", a tempéré la chancelière allemande, en plein accord avec son hôte. "J'ai vraiment demandé à M. Barroso de s'engager sur un programme, sur des principes, sur des valeurs", a ajouté le dernier.
M. Sarkozy et Mme Merkel n'ont pas décrit l'inflexion qu'ils attendent de M. Barroso. Mardi, le Premier ministre français François Fillon avait demandé un programme "plus audacieux et plus volontariste, en particulier sur la réponse européenne à la crise".
M. Barroso est très critiqué par la gauche européenne, qui tente de fédérer une majorité de députés pour empêcher sa réélection au motif qu'il mène une politique trop libérale.
Les deux plus grands pays de l'Union ont aussi refusé que M. Barroso soit formellement élu rapidement, comme il le demandait. Ils souhaitent une simple désignation "politique" au conseil européen des 18 et 19 juin. Ensuite, le Parlement européen tout juste élu "pourrait ratifier cette décision au mois de juillet", a expliqué Nicolas Sarkozy.
Cette réélection pourrait être ensuite formellement confirmée à l'automne, suivant les règles du traité de Lisbonne, qui doit encore être soumis à un nouveau référendum en Irlande avant d'entrer en vigueur. Dans les règles actuelles comme dans celles prévues par le "mini-traité" de Lisbonne, le Parlement doit confirmer le président de la Commission "à la majorité".
Ce n'est qu'à ce moment-là que les Etats proposeront le nom de leur commissaire -il y en aura un par pays jusqu'en 2014- au Parlement. Paris et Berlin seront "par principe" d'accord pour soutenir le candidat présenté par l'autre pays.
Pour la France, Nicolas Sarkozy a confirmé que le ministre de l'Agriculture Michel Barnier, qui a déjà occupé le poste de commissaire à la politique régionale entre 1999 et 2004, était "en tête de liste" des postulants. Quant au candidat allemand, sa désignation n'est pas à l'ordre du jour, a éludé Mme Merkel, interrogée sur une éventuelle candidature de son ministre de l'Intérieur Wolfang Schäuble.
Le calendrier proposé par les deux dirigeants permettra également à Berlin d'attendre le résultat des élections législatives de septembre pour se déterminer sur son candidat.
Les deux dirigeants ont affiché leur plein accord sur ce sujet, comme sur les autres questions du conseil de Bruxelles, dont un des principaux points sera la question des exceptions offertes aux Irlandais pour les convaincre d'accepter le traité qu'ils avaient rejeté en juin 2008. "Je suis confiante que nous trouverons de bonnes conditions au conseil, permetttant un bon référendum en Irlande sans poser de problème aux autres pays", a affirmé Angela Merkel.
Par ailleurs, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont fait part de leur "très grande inquiétude" devant l'attitude "invraisemblable" de la junte birmane à l'égard de la dissidente et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Angela Merkel a regretté que l'opposante birmane, actuellement accusée d'avoir violé les conditions de sa résidence surveillée, soit "loin" d'être "traitée convenablement dans le respect des droits de l'Homme".
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Mais nous voulons aussi parler du programme", a tempéré la chancelière allemande, en plein accord avec son hôte. "J'ai vraiment demandé à M. Barroso de s'engager sur un programme, sur des principes, sur des valeurs", a ajouté le dernier.
M. Sarkozy et Mme Merkel n'ont pas décrit l'inflexion qu'ils attendent de M. Barroso. Mardi, le Premier ministre français François Fillon avait demandé un programme "plus audacieux et plus volontariste, en particulier sur la réponse européenne à la crise".
M. Barroso est très critiqué par la gauche européenne, qui tente de fédérer une majorité de députés pour empêcher sa réélection au motif qu'il mène une politique trop libérale.
Les deux plus grands pays de l'Union ont aussi refusé que M. Barroso soit formellement élu rapidement, comme il le demandait. Ils souhaitent une simple désignation "politique" au conseil européen des 18 et 19 juin. Ensuite, le Parlement européen tout juste élu "pourrait ratifier cette décision au mois de juillet", a expliqué Nicolas Sarkozy.
Cette réélection pourrait être ensuite formellement confirmée à l'automne, suivant les règles du traité de Lisbonne, qui doit encore être soumis à un nouveau référendum en Irlande avant d'entrer en vigueur. Dans les règles actuelles comme dans celles prévues par le "mini-traité" de Lisbonne, le Parlement doit confirmer le président de la Commission "à la majorité".
Ce n'est qu'à ce moment-là que les Etats proposeront le nom de leur commissaire -il y en aura un par pays jusqu'en 2014- au Parlement. Paris et Berlin seront "par principe" d'accord pour soutenir le candidat présenté par l'autre pays.
Pour la France, Nicolas Sarkozy a confirmé que le ministre de l'Agriculture Michel Barnier, qui a déjà occupé le poste de commissaire à la politique régionale entre 1999 et 2004, était "en tête de liste" des postulants. Quant au candidat allemand, sa désignation n'est pas à l'ordre du jour, a éludé Mme Merkel, interrogée sur une éventuelle candidature de son ministre de l'Intérieur Wolfang Schäuble.
Le calendrier proposé par les deux dirigeants permettra également à Berlin d'attendre le résultat des élections législatives de septembre pour se déterminer sur son candidat.
Les deux dirigeants ont affiché leur plein accord sur ce sujet, comme sur les autres questions du conseil de Bruxelles, dont un des principaux points sera la question des exceptions offertes aux Irlandais pour les convaincre d'accepter le traité qu'ils avaient rejeté en juin 2008. "Je suis confiante que nous trouverons de bonnes conditions au conseil, permetttant un bon référendum en Irlande sans poser de problème aux autres pays", a affirmé Angela Merkel.
Par ailleurs, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont fait part de leur "très grande inquiétude" devant l'attitude "invraisemblable" de la junte birmane à l'égard de la dissidente et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Angela Merkel a regretté que l'opposante birmane, actuellement accusée d'avoir violé les conditions de sa résidence surveillée, soit "loin" d'être "traitée convenablement dans le respect des droits de l'Homme".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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