S'exprimant sur la télévision, Obama est revenu sur l'affaire de l'interpellation de l'universitaire Henry Louis Gates au cours de laquelle la police a, selon lui, "agi de façon stupide".
Le président américain s'est dit "surpris par la controverse entourant" sa remarque. "Je pense qu'il s'agissait d'un commentaire franc que de dire qu'il n'était probablement pas nécessaire de passer des menottes à un homme d'âge mûr, qui se sert d'une canne et qui se trouve chez lui."
"J'ai un extraordinaire respect pour le difficile travail accompli par les officiers de police", a précisé Obama. "Mon idée est que des mots ont été échangés entre l'officier de police et M. Gates et que tout le monde aurait dû se calmer et qu'il aurait fallu garder la tête froide."
Obama, qui a reconnu ne pas être au courant de "tous les faits", avait estimé mercredi dans une conférence de presse que la police de Cambridge avait "agi de façon stupide", prenant fait et cause pour Gates au détriment du sergent James Crowley qui a procédé à l'interpellation.
Gates, contre lequel aucune charge n'a été finalement retenue, accusait les policiers d'avoir fait preuve de racisme.
En intervenant dans cette affaire, Obama a provoqué l'émotion et s'est aliéné les officiers de police américains à travers tout le pays, a estimé David Howlay, président de la Fraternité internationale des officiers de police qui compte 15.000 membres.
"Non seulement vous avez fait preuve d'un manque de jugement dans le choix de vos mots, mais vous avez mis en cause tous les membres de la police de Cambridge et tous les officiers de sécurité publique à travers le pays", écrit Howlay dans une lettre adressée à Obama.
Le chef du département de la police de Cambridge, Robert Haas, est lui aussi intervenu dans le débat jeudi.
"En me fondant sur ce que j'ai vu et entendu de la part d'autres policiers, il (Crowley) a respecté la bienséance professionnelle pendant tout le déroulement de l'intervention et s'est conduit d'une manière professionnelle", a déclaré Haas.
Le chef de la police a précisé que les policiers de la ville ont été abasourdis par les propos du président américain.
"Ils sont vraiment affectés. Cela a durement blessé la fierté de ce département", a encore ajouté Haas.
Il a annoncé qu'il formait une commission chargée d'examiner les conditions de l'arrestation.
D'autres estiment qu'Obama a pris fait et cause pour Gates, un ami de plusieurs années, sans connaître précisément les conditions de l'interpellation.
"Le mieux est de ne pas intervenir si vous ne connaissez pas tous les détails", a estimé Patricia Lynch, consultante à la Harvard's Kennedy School of Government. "Pour chaque cas particulier, vous devez vous en tenir aux faits."
"Je rejoins le président sur un point", a déclaré le sergent Crowley qui enseigne à l'académie de police. "Je pense qu'il est décevant qu'il se soit immiscé dans ce qui aurait dû rester une affaire locale."
Source: Reuters via Yahoo News
Le président américain s'est dit "surpris par la controverse entourant" sa remarque. "Je pense qu'il s'agissait d'un commentaire franc que de dire qu'il n'était probablement pas nécessaire de passer des menottes à un homme d'âge mûr, qui se sert d'une canne et qui se trouve chez lui."
"J'ai un extraordinaire respect pour le difficile travail accompli par les officiers de police", a précisé Obama. "Mon idée est que des mots ont été échangés entre l'officier de police et M. Gates et que tout le monde aurait dû se calmer et qu'il aurait fallu garder la tête froide."
Obama, qui a reconnu ne pas être au courant de "tous les faits", avait estimé mercredi dans une conférence de presse que la police de Cambridge avait "agi de façon stupide", prenant fait et cause pour Gates au détriment du sergent James Crowley qui a procédé à l'interpellation.
Gates, contre lequel aucune charge n'a été finalement retenue, accusait les policiers d'avoir fait preuve de racisme.
En intervenant dans cette affaire, Obama a provoqué l'émotion et s'est aliéné les officiers de police américains à travers tout le pays, a estimé David Howlay, président de la Fraternité internationale des officiers de police qui compte 15.000 membres.
"Non seulement vous avez fait preuve d'un manque de jugement dans le choix de vos mots, mais vous avez mis en cause tous les membres de la police de Cambridge et tous les officiers de sécurité publique à travers le pays", écrit Howlay dans une lettre adressée à Obama.
Le chef du département de la police de Cambridge, Robert Haas, est lui aussi intervenu dans le débat jeudi.
"En me fondant sur ce que j'ai vu et entendu de la part d'autres policiers, il (Crowley) a respecté la bienséance professionnelle pendant tout le déroulement de l'intervention et s'est conduit d'une manière professionnelle", a déclaré Haas.
Le chef de la police a précisé que les policiers de la ville ont été abasourdis par les propos du président américain.
"Ils sont vraiment affectés. Cela a durement blessé la fierté de ce département", a encore ajouté Haas.
Il a annoncé qu'il formait une commission chargée d'examiner les conditions de l'arrestation.
D'autres estiment qu'Obama a pris fait et cause pour Gates, un ami de plusieurs années, sans connaître précisément les conditions de l'interpellation.
"Le mieux est de ne pas intervenir si vous ne connaissez pas tous les détails", a estimé Patricia Lynch, consultante à la Harvard's Kennedy School of Government. "Pour chaque cas particulier, vous devez vous en tenir aux faits."
"Je rejoins le président sur un point", a déclaré le sergent Crowley qui enseigne à l'académie de police. "Je pense qu'il est décevant qu'il se soit immiscé dans ce qui aurait dû rester une affaire locale."
Source: Reuters via Yahoo News
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