Le plan Cancer II, qui couvre la période 2009-2013, a en outre pour priorité de conforter la recherche mais aussi, et ce pour la première fois, de mieux préparer la vie des patients de plus en plus nombreux qui survivent à un cancer.
Le chef de l'Etat, qui avait choisi Marseille pour le présenter, s'est inscrit dans le sillage de son prédécesseur Jacques Chirac, instigateur du premier plan national de lutte contre une maladie devenue la principale cause de mortalité depuis 2004 en France.
Nicolas Sarkozy a jugé "inacceptable" et dangereux pour la cohésion de la Nation les inégalités, tant sociales que géographiques, face au cancer.
Il a souligné que le risque de mourir de la maladie était deux fois plus fort chez les ouvriers que chez les cadres et les professions libérales dans la tranche d'âge 30-65 ans, et que, chez les plus défavorisés, la mortalité par cancer du pharynx était multipliée par dix et celle imputable au cancer du poumon par trois et demi.
Dans le même temps, il a reconnu l'existence d'une "surmortalité géographique liée au cancer" en France sous la forme d'un "croissant nord/nord-ouest et, dans les dernières années, une diagonale allant du nord-est à l'Auvergne".
"La réduction des inégalités face au cancer doit être prise en compte dans toutes les dimensions du plan: la recherche, l'observation, la prévention et le dépistage, les soins et l'accompagnement," a-t-il dit.
Parmi les causes de cette situation, il a cité la consommation de tabac et d'alcool. Il a dit assumer la hausse limitée à 6% des prix du tabac prévue prochainement, là où la ministre de la Santé réclamait 10%, en expliquant qu'il avait "tenu compte du pouvoir d'achat des Français et de la réalité économique.
"6% en période d'inflation nulle, c'est une forte augmentation!" a-t-il déclaré. Cette mesure sera complétée par d'autres comme l'interdiction de la vente de cigarettes sur internet en 2011 ou la hausse - de 50 à 150 euros - du remboursement des substituts nicotiniques pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle et les femmes enceintes.
Nicolas Sarkozy a fixé de nouveaux objectifs en matière de dépistage organisé des cancers du sein et du colon, indiquant qu'il devrait augmenter de 15% au niveau national et de 50% dans les départements à la traîne d'ici 2013.
S'agissant de la recherche, il a annoncé que cinq centres de recherche pluridisciplinaire en cancérologie seraient labellisés au niveau national, avec pour objectif d'accélérer les transferts des avancées scientifiques vers le traitement des malades.
Nicolas Sarkozy a souhaité en outre que 15% des budgets soient consacrés à l'analyse des risques environnementaux et comportementaux et a annoncé enfin que le nombre de spécialistes impliqués dans la prise en charge des cancers, jugé insuffisant, devrait augmenter de 20% sur la durée du plan.
Soulignant que 50% des cancers sont suivis d'une guérison et que cette proportion est appelée à augmenter, il a estimé que le plan devait également mieux préparer la vie après la maladie.
Un programme personnalisé de l'après-cancer devra ainsi être proposé aux patients pour "offrir le suivi nécessaire et l'évaluation du risque de rechutes et de séquelles".
Le chef de l'Etat a demandé par ailleurs aux assureurs et aux banquiers de renouveler la convention qui permet d'assurer la couverture et l'accès à l'emprunt des personnes guéries.
Inspiré d'un rapport du Pr Jean-Pierre Grünfeld remis à l'Elysée début 2009, le plan Cancer II comprend cinq axes, 30 mesures et 118 actions qui représentent 730 millions d'euros de dépenses nouvelles.
Le député socialiste Jean-Louis Bianco a déploré qu'il soit lancé "alors que deux tiers des 70 mesures du premier plan n'ont pas été mises en oeuvre" ou seulement partiellement comme l'a indiqué un rapport de la Cour des comptes.
Source: Reuters via Yahoo News
Le chef de l'Etat, qui avait choisi Marseille pour le présenter, s'est inscrit dans le sillage de son prédécesseur Jacques Chirac, instigateur du premier plan national de lutte contre une maladie devenue la principale cause de mortalité depuis 2004 en France.
Nicolas Sarkozy a jugé "inacceptable" et dangereux pour la cohésion de la Nation les inégalités, tant sociales que géographiques, face au cancer.
Il a souligné que le risque de mourir de la maladie était deux fois plus fort chez les ouvriers que chez les cadres et les professions libérales dans la tranche d'âge 30-65 ans, et que, chez les plus défavorisés, la mortalité par cancer du pharynx était multipliée par dix et celle imputable au cancer du poumon par trois et demi.
Dans le même temps, il a reconnu l'existence d'une "surmortalité géographique liée au cancer" en France sous la forme d'un "croissant nord/nord-ouest et, dans les dernières années, une diagonale allant du nord-est à l'Auvergne".
"La réduction des inégalités face au cancer doit être prise en compte dans toutes les dimensions du plan: la recherche, l'observation, la prévention et le dépistage, les soins et l'accompagnement," a-t-il dit.
Parmi les causes de cette situation, il a cité la consommation de tabac et d'alcool. Il a dit assumer la hausse limitée à 6% des prix du tabac prévue prochainement, là où la ministre de la Santé réclamait 10%, en expliquant qu'il avait "tenu compte du pouvoir d'achat des Français et de la réalité économique.
"6% en période d'inflation nulle, c'est une forte augmentation!" a-t-il déclaré. Cette mesure sera complétée par d'autres comme l'interdiction de la vente de cigarettes sur internet en 2011 ou la hausse - de 50 à 150 euros - du remboursement des substituts nicotiniques pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle et les femmes enceintes.
Nicolas Sarkozy a fixé de nouveaux objectifs en matière de dépistage organisé des cancers du sein et du colon, indiquant qu'il devrait augmenter de 15% au niveau national et de 50% dans les départements à la traîne d'ici 2013.
S'agissant de la recherche, il a annoncé que cinq centres de recherche pluridisciplinaire en cancérologie seraient labellisés au niveau national, avec pour objectif d'accélérer les transferts des avancées scientifiques vers le traitement des malades.
Nicolas Sarkozy a souhaité en outre que 15% des budgets soient consacrés à l'analyse des risques environnementaux et comportementaux et a annoncé enfin que le nombre de spécialistes impliqués dans la prise en charge des cancers, jugé insuffisant, devrait augmenter de 20% sur la durée du plan.
Soulignant que 50% des cancers sont suivis d'une guérison et que cette proportion est appelée à augmenter, il a estimé que le plan devait également mieux préparer la vie après la maladie.
Un programme personnalisé de l'après-cancer devra ainsi être proposé aux patients pour "offrir le suivi nécessaire et l'évaluation du risque de rechutes et de séquelles".
Le chef de l'Etat a demandé par ailleurs aux assureurs et aux banquiers de renouveler la convention qui permet d'assurer la couverture et l'accès à l'emprunt des personnes guéries.
Inspiré d'un rapport du Pr Jean-Pierre Grünfeld remis à l'Elysée début 2009, le plan Cancer II comprend cinq axes, 30 mesures et 118 actions qui représentent 730 millions d'euros de dépenses nouvelles.
Le député socialiste Jean-Louis Bianco a déploré qu'il soit lancé "alors que deux tiers des 70 mesures du premier plan n'ont pas été mises en oeuvre" ou seulement partiellement comme l'a indiqué un rapport de la Cour des comptes.
Source: Reuters via Yahoo News
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