Le père de Clotilde Reiss avait dit dans la matinée espérer la libération conditionnelle de sa fille dès jeudi, mais aucune annonce n'était intervenue à la mi-journée.
"Nous attendons des autorités iraniennes qu'elles mettent leurs actes en conformité avec leurs déclarations", a déclaré un porte-parole du Quai d'Orsay lors du point de presse quotidien. "Nous demandons que Clotilde Reiss soit libérée sans délai."
Les autorités françaises avaient dit mercredi accepter de verser une caution pour la remise en liberté conditionnelle de la jeune femme arrêtée pour avoir diffusé des photos de manifestations qui ont suivi la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence iranienne, en juin.
"Le scénario le plus plausible et tel que nous l'attendons, c'est une libération conditionnelle dans les heures qui viennent, c'est-à-dire ce matin", a déclaré son père, Rémi Reiss, sur France Inter.
"Si cela ne pouvait pas avoir lieu ce matin ou dans la journée, compte tenu que le vendredi est un jour sans travail en Iran, on l'attendrait samedi", a-t-il ajouté.
"Je n'ai aucune assurance, c'est une supposition", a-t-il précisé.
Selon lui, tous les éléments matériels étaient rassemblés mercredi après-midi et prêts à être remis aux autorités iraniennes. "Donc c'est une question purement pratique", a-t-il dit.
Il a ajouté ne pas connaître le montant exact de la caution, évoquant une somme de "quelques centaines de milliers d'euros".
Mercredi, la justice iranienne a précisé que le procès de Clotilde Reiss était terminé mais qu'en cas de remise en liberté sous caution, elle ne pourrait pas pour autant quitter le pays, le jugement n'ayant pas été rendu.
"Je sais qu'elle est seule maintenant dans sa cellule, je sais que ce qu'elle a vécu est une épreuve et je crois que savoir qu'il est temps que la plaisanterie se termine parce que cela devient difficile à vivre pour elle", a insisté son père. "Clotilde n'est coupable de rien dans cette affaire."
La France a fait savoir à plusieurs reprises qu'elle était prête à accueillir Clotilde Reiss à son ambassade à Téhéran, ce qui constituerait une "première étape" avant l'abandon des poursuites à son encontre.
Paris dénonce depuis l'origine le caractère "hautement fantaisiste" des accusations portées contre la jeune femme qui n'est, selon le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, "coupable de rien du tout".
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous attendons des autorités iraniennes qu'elles mettent leurs actes en conformité avec leurs déclarations", a déclaré un porte-parole du Quai d'Orsay lors du point de presse quotidien. "Nous demandons que Clotilde Reiss soit libérée sans délai."
Les autorités françaises avaient dit mercredi accepter de verser une caution pour la remise en liberté conditionnelle de la jeune femme arrêtée pour avoir diffusé des photos de manifestations qui ont suivi la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence iranienne, en juin.
"Le scénario le plus plausible et tel que nous l'attendons, c'est une libération conditionnelle dans les heures qui viennent, c'est-à-dire ce matin", a déclaré son père, Rémi Reiss, sur France Inter.
"Si cela ne pouvait pas avoir lieu ce matin ou dans la journée, compte tenu que le vendredi est un jour sans travail en Iran, on l'attendrait samedi", a-t-il ajouté.
"Je n'ai aucune assurance, c'est une supposition", a-t-il précisé.
Selon lui, tous les éléments matériels étaient rassemblés mercredi après-midi et prêts à être remis aux autorités iraniennes. "Donc c'est une question purement pratique", a-t-il dit.
Il a ajouté ne pas connaître le montant exact de la caution, évoquant une somme de "quelques centaines de milliers d'euros".
Mercredi, la justice iranienne a précisé que le procès de Clotilde Reiss était terminé mais qu'en cas de remise en liberté sous caution, elle ne pourrait pas pour autant quitter le pays, le jugement n'ayant pas été rendu.
"Je sais qu'elle est seule maintenant dans sa cellule, je sais que ce qu'elle a vécu est une épreuve et je crois que savoir qu'il est temps que la plaisanterie se termine parce que cela devient difficile à vivre pour elle", a insisté son père. "Clotilde n'est coupable de rien dans cette affaire."
La France a fait savoir à plusieurs reprises qu'elle était prête à accueillir Clotilde Reiss à son ambassade à Téhéran, ce qui constituerait une "première étape" avant l'abandon des poursuites à son encontre.
Paris dénonce depuis l'origine le caractère "hautement fantaisiste" des accusations portées contre la jeune femme qui n'est, selon le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, "coupable de rien du tout".
Source: Reuters via Yahoo News
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