Après une visite à la préfecture de police de Paris, le chef de l'Etat s'est rendu au lycée Jean-Baptiste Clément de Gagny, en Seine-Saint-Denis, où une bande a mené une expédition punitive la semaine dernière qui a fait une dizaine de blessés.
"Ce qui s'est passé à Gagny doit nous servir de leçon (...) Je n'ai pas l'intention de laisser se développer ce genre d'actes scandaleux", a-t-il assuré au personnel de l'établissement.
Il s'est ensuite rendu au commissariat de police de la ville en compagnie des ministres de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, de la Justice, Rachida Dati, et de l'Education nationale, Xavier Darcos.
"Les établissements scolaires, surtout dans les quartiers sensibles, doivent être protégés et sanctuarisés de toute forme de violence", a-t-il déclaré.
"Résolu à ne pas laisser le dernier mot" aux délinquants, Nicolas Sarkozy a demandé à Rachida Dati de durcir la loi à l'encontre des membres de bandes organisées et des auteurs de violence contre les enseignants.
Le président de la République a ainsi annoncé la création d'une peine de trois ans d'emprisonnement pour punir "le fait de faire partie, en connaissance de cause, d'un groupement, même formé de façon temporaire, poursuivant le but de commettre des atteintes volontaires contre les personnes ou certains biens".
"Le fait même d'être membre d'une bande doit être un délit", a-t-il déclaré.
Nicolas Sarkozy souhaite que l'intrusion sans habilitation ou autorisation dans un établissement scolaire soit désormais considérée, "non plus comme une contravention mais comme un délit".
Il veut également étendre aux personnels de l'Éducation nationale les dispositions du code pénal sur les circonstances aggravantes de violence contre agent dépositaire de la force publique dans le but de mieux protéger les enseignants au sein, mais aussi à l'extérieur, des établissements scolaires.
"Frapper un enseignant est profondément inadmissible", a-t-il dit.
Une vingtaine de jeunes gens avaient fait irruption la semaine dernière dans l'enceinte du lycée Jean-Baptiste Clément et s'étaient rendus dans une salle de permanence où ils avaient frappé élèves et professeurs avec des barres de fer et des marteaux.
D'autres incidents violents, dans des établissements scolaires ou à leur proximité, ont eu lieu ces dernières semaines dans le Val-d'Oise.
Faisant aussi référence aux incidents du week-end dernier aux Mureaux (Yvelines), où des policiers ont essuyé des jets de pierre et des tirs de petits plombs, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Ouvrir le feu sur des policiers, envahir un lycée en bande armée, ce sont des actes qui témoignent d'une perte de tout repère, de toute limite."
"Quand on lapide un gendarme ou un policier, quand on frappe un professeur, c'est à la République que l'on s'en prend", a-t-il ajouté. "Si des voyous voulaient tester la République, ils ont la réponse de la République : la fermeté et la justice."
Afin d'améliorer la lutte contre la délinquance en bandes, le chef de l'Etat a demandé à Michèle Alliot-Marie de lui soumettre avant l'été "une réforme du commandement de la fonction de sécurité qui tienne compte de la logique d'agglomération", et pas seulement de la logique de département.
Il a annoncé comme objectif la constitution de cent unités territoriales de quartiers (UTeQ) dès la fin 2010, et non pas en 2012 comme initialement prévu, tout en se défendant de vouloir remettre sur pied la police de proximité.
"Ce dispositif est aux antipodes de l'esprit de la police de proximité, qui consistait à organiser des tournois de football pour être sûr que l'uniforme serait accepté", a-t-il dit.
Enfin, il souhaite la création d'un fichier dédié aux violences urbaines et aux phénomènes de bandes.
"Le chœur des bien-pensants va se déchaîner au seul mot de fichier mais cela n'a aucune espèce d'importance", a-t-il dit.
Source: Yahoo News
"Ce qui s'est passé à Gagny doit nous servir de leçon (...) Je n'ai pas l'intention de laisser se développer ce genre d'actes scandaleux", a-t-il assuré au personnel de l'établissement.
Il s'est ensuite rendu au commissariat de police de la ville en compagnie des ministres de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, de la Justice, Rachida Dati, et de l'Education nationale, Xavier Darcos.
"Les établissements scolaires, surtout dans les quartiers sensibles, doivent être protégés et sanctuarisés de toute forme de violence", a-t-il déclaré.
"Résolu à ne pas laisser le dernier mot" aux délinquants, Nicolas Sarkozy a demandé à Rachida Dati de durcir la loi à l'encontre des membres de bandes organisées et des auteurs de violence contre les enseignants.
Le président de la République a ainsi annoncé la création d'une peine de trois ans d'emprisonnement pour punir "le fait de faire partie, en connaissance de cause, d'un groupement, même formé de façon temporaire, poursuivant le but de commettre des atteintes volontaires contre les personnes ou certains biens".
"Le fait même d'être membre d'une bande doit être un délit", a-t-il déclaré.
Nicolas Sarkozy souhaite que l'intrusion sans habilitation ou autorisation dans un établissement scolaire soit désormais considérée, "non plus comme une contravention mais comme un délit".
Il veut également étendre aux personnels de l'Éducation nationale les dispositions du code pénal sur les circonstances aggravantes de violence contre agent dépositaire de la force publique dans le but de mieux protéger les enseignants au sein, mais aussi à l'extérieur, des établissements scolaires.
"Frapper un enseignant est profondément inadmissible", a-t-il dit.
Une vingtaine de jeunes gens avaient fait irruption la semaine dernière dans l'enceinte du lycée Jean-Baptiste Clément et s'étaient rendus dans une salle de permanence où ils avaient frappé élèves et professeurs avec des barres de fer et des marteaux.
D'autres incidents violents, dans des établissements scolaires ou à leur proximité, ont eu lieu ces dernières semaines dans le Val-d'Oise.
Faisant aussi référence aux incidents du week-end dernier aux Mureaux (Yvelines), où des policiers ont essuyé des jets de pierre et des tirs de petits plombs, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Ouvrir le feu sur des policiers, envahir un lycée en bande armée, ce sont des actes qui témoignent d'une perte de tout repère, de toute limite."
"Quand on lapide un gendarme ou un policier, quand on frappe un professeur, c'est à la République que l'on s'en prend", a-t-il ajouté. "Si des voyous voulaient tester la République, ils ont la réponse de la République : la fermeté et la justice."
Afin d'améliorer la lutte contre la délinquance en bandes, le chef de l'Etat a demandé à Michèle Alliot-Marie de lui soumettre avant l'été "une réforme du commandement de la fonction de sécurité qui tienne compte de la logique d'agglomération", et pas seulement de la logique de département.
Il a annoncé comme objectif la constitution de cent unités territoriales de quartiers (UTeQ) dès la fin 2010, et non pas en 2012 comme initialement prévu, tout en se défendant de vouloir remettre sur pied la police de proximité.
"Ce dispositif est aux antipodes de l'esprit de la police de proximité, qui consistait à organiser des tournois de football pour être sûr que l'uniforme serait accepté", a-t-il dit.
Enfin, il souhaite la création d'un fichier dédié aux violences urbaines et aux phénomènes de bandes.
"Le chœur des bien-pensants va se déchaîner au seul mot de fichier mais cela n'a aucune espèce d'importance", a-t-il dit.
Source: Yahoo News
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