L'austérité et le parti de Berlusconi sanctionnés en Italie
Comme leurs voisins européens, les Italiens ont exprimé leur rejet de l'austérité et sanctionné le Parti de la Liberté de Silvio Berlusconi, à l'occasion des municipales partielles qui ont eu lieu dimanche et lundi. Le premier test électoral du gouvernement d'experts emmené par Mario Monti, marqué par le bon résultat de mouvements iconoclastes, était très attendu à quelques mois des législatives de 2013. Plus de neuf millions d'Italiens, soit 20% du corps électoral, étaient appelés aux urnes pour élire environ 900 conseils municipaux, parmi lesquels ceux de Palerme, de Gênes, de Parme et de Vérone. Le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, un comédien qui milite pour la sortie de l'euro et flatte la défiance des électeurs à l'égard des grands partis, a réalisé une percée spectaculaire, notamment à Parme, où il obtient près de 21%, selon les projections. Le PDL, jusqu'ici aux commandes, est quant à lui relégué en troisième position, tandis que le candidat de gauche fait la course en tête avec plus de 34% des voix. Lors de son premier test électoral, il y a deux ans, le Mouvement 5 étoiles qui s'est structuré sur internet n'avait obtenu que 1,8 des suffrages au niveau national, pour culminer l'année suivante à 3,8% lors des municipales milanaises.(fr.reuters.com) L'austérité n'est pas faite pour faire plaisir à la population, mais aux dignitaires des Etats néo-fasciste.
Lettre d'Espagne : sacrifiée sur l'autel des élections françaises
L'Espagne va pouvoir souffler un peu, à présent que la campagne électorale française a pris fin. Bien malgré lui, le pays s'est retrouvé au coeur de l'argumentaire de Nicolas Sarkozy, qui s'en est servi de manière réitérée de contre-exemple. 'Regardez comment se trouve l'Espagne après sept ans de socialisme', affirmait-il le 5 avril, alors qu'il présentait son programme électoral. 'Existe-t-il un seul Français qui veuille aujourd'hui pour son pays le destin de l'Espagne ?', s'interrogeait-il quelques jours plus tard avant de rappeler que le 'chômage y a augmenté de 225 %'. Et ainsi de suite durant toute la campagne. Que M. Sarkozy utilise les malheurs de l'Espagne comme arme électoraliste n'a pas été du goût des Espagnols. Ses critiques récurrentes, même si elles visent la gestion de l'ancien président du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, aujourd'hui remplacé par le conservateur Mariano Rajoy, ne sont pas d'ordre à faciliter le retour de la confiance dans le pays, cheval de bataille du nouveau gouvernement. La porte-parole socialiste Soraya Rodriguez a rapidement demandé au chef du gouvernement de désavouer le discours de M. Sarkozy, mais le Parti populaire a fait la sourde oreille. Finalement, le 11 avril, M. Rajoy a demandé aux dirigeants européens, sans mentionner lesquels, de faire preuve de 'prudence' et de 'responsabilité' lorsqu'ils parlent de la situation de l'Espagne.(lemonde.fr) Oui sauf que l'Espagne est l'Espagne malgré l'Europe.
La Grèce, dans la tourmente, peine à former une coalition
Antonis Samaras, dont la Nouvelle Démocratie est arrivé en tête des élections législatives de dimanche en Grèce, a renoncé à former un gouvernement face à la résistance des partis hostiles au plan de sauvetage et à la politique d'austérité. "Nous avons fait tout ce que nous pouvions. C'était impossible. Je remets mon mandat", a déclaré à la presse le chef de file du parti conservateur, qui avait été chargé par le président grec, Karolos Papoulias, de former un gouvernement dans un délai de trois jours. La tâche de rassembler une majorité revient désormais à la Coalition de gauche radicale qui est arrivée en deuxième position du scrutin et dont le chef de file Alexis Tsipras sera reçu mardi à 11h00 GMT par le président grec. Exaspérés par la récession et l'austérité, les électeurs grecs ont lourdement sanctionné les deux grands partis au pouvoir, la Nouvelle Démocratie (ND, droite) et le Parti socialiste (Pasok), plongeant la Grèce dans une nouvelle zone de turbulences avec le risque d'une sortie de l'euro. Même en s'alliant au Pasok (13,2%, 41 élus), seul à avoir comme eux soutenu les mesures d'austérité en échange d'une aide financière de l'Union européenne et du FMI, les conservateurs (18,85%, 108 élus) n'atteignent pas la majorité absolue de 151 sièges à la Vouli.(fr.reuters.com) Un parlement aussi peu homogène ne peut être gouvernable.
Source: Yahoo actualités
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Comme leurs voisins européens, les Italiens ont exprimé leur rejet de l'austérité et sanctionné le Parti de la Liberté de Silvio Berlusconi, à l'occasion des municipales partielles qui ont eu lieu dimanche et lundi. Le premier test électoral du gouvernement d'experts emmené par Mario Monti, marqué par le bon résultat de mouvements iconoclastes, était très attendu à quelques mois des législatives de 2013. Plus de neuf millions d'Italiens, soit 20% du corps électoral, étaient appelés aux urnes pour élire environ 900 conseils municipaux, parmi lesquels ceux de Palerme, de Gênes, de Parme et de Vérone. Le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, un comédien qui milite pour la sortie de l'euro et flatte la défiance des électeurs à l'égard des grands partis, a réalisé une percée spectaculaire, notamment à Parme, où il obtient près de 21%, selon les projections. Le PDL, jusqu'ici aux commandes, est quant à lui relégué en troisième position, tandis que le candidat de gauche fait la course en tête avec plus de 34% des voix. Lors de son premier test électoral, il y a deux ans, le Mouvement 5 étoiles qui s'est structuré sur internet n'avait obtenu que 1,8 des suffrages au niveau national, pour culminer l'année suivante à 3,8% lors des municipales milanaises.(fr.reuters.com) L'austérité n'est pas faite pour faire plaisir à la population, mais aux dignitaires des Etats néo-fasciste.
Lettre d'Espagne : sacrifiée sur l'autel des élections françaises
L'Espagne va pouvoir souffler un peu, à présent que la campagne électorale française a pris fin. Bien malgré lui, le pays s'est retrouvé au coeur de l'argumentaire de Nicolas Sarkozy, qui s'en est servi de manière réitérée de contre-exemple. 'Regardez comment se trouve l'Espagne après sept ans de socialisme', affirmait-il le 5 avril, alors qu'il présentait son programme électoral. 'Existe-t-il un seul Français qui veuille aujourd'hui pour son pays le destin de l'Espagne ?', s'interrogeait-il quelques jours plus tard avant de rappeler que le 'chômage y a augmenté de 225 %'. Et ainsi de suite durant toute la campagne. Que M. Sarkozy utilise les malheurs de l'Espagne comme arme électoraliste n'a pas été du goût des Espagnols. Ses critiques récurrentes, même si elles visent la gestion de l'ancien président du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, aujourd'hui remplacé par le conservateur Mariano Rajoy, ne sont pas d'ordre à faciliter le retour de la confiance dans le pays, cheval de bataille du nouveau gouvernement. La porte-parole socialiste Soraya Rodriguez a rapidement demandé au chef du gouvernement de désavouer le discours de M. Sarkozy, mais le Parti populaire a fait la sourde oreille. Finalement, le 11 avril, M. Rajoy a demandé aux dirigeants européens, sans mentionner lesquels, de faire preuve de 'prudence' et de 'responsabilité' lorsqu'ils parlent de la situation de l'Espagne.(lemonde.fr) Oui sauf que l'Espagne est l'Espagne malgré l'Europe.
La Grèce, dans la tourmente, peine à former une coalition
Antonis Samaras, dont la Nouvelle Démocratie est arrivé en tête des élections législatives de dimanche en Grèce, a renoncé à former un gouvernement face à la résistance des partis hostiles au plan de sauvetage et à la politique d'austérité. "Nous avons fait tout ce que nous pouvions. C'était impossible. Je remets mon mandat", a déclaré à la presse le chef de file du parti conservateur, qui avait été chargé par le président grec, Karolos Papoulias, de former un gouvernement dans un délai de trois jours. La tâche de rassembler une majorité revient désormais à la Coalition de gauche radicale qui est arrivée en deuxième position du scrutin et dont le chef de file Alexis Tsipras sera reçu mardi à 11h00 GMT par le président grec. Exaspérés par la récession et l'austérité, les électeurs grecs ont lourdement sanctionné les deux grands partis au pouvoir, la Nouvelle Démocratie (ND, droite) et le Parti socialiste (Pasok), plongeant la Grèce dans une nouvelle zone de turbulences avec le risque d'une sortie de l'euro. Même en s'alliant au Pasok (13,2%, 41 élus), seul à avoir comme eux soutenu les mesures d'austérité en échange d'une aide financière de l'Union européenne et du FMI, les conservateurs (18,85%, 108 élus) n'atteignent pas la majorité absolue de 151 sièges à la Vouli.(fr.reuters.com) Un parlement aussi peu homogène ne peut être gouvernable.
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