Les résultats annuels de Saint-Gobain, numéro un mondial de la production, de la transformation et de la distribution de matériaux de construction, et ceux de Lafarge, premier cimentier mondial, traduisent une dégradation de l'activité au cours des trois derniers mois de 2008, notamment sur les marchés liés au bâtiment et à l'automobile.
Saint-Gobain anticipe "une année 2009 particulièrement difficile, notamment au premier semestre", et a décidé de lancer une augmentation de capital par la création de 108 millions d'actions nouvelles - soit 28% environ du capital - réalisée par attribution gratuite de bons de souscription d'actions (BSA).
Le groupe précise qu'il n'a aucun problème de liquidité et qu'il agit ainsi pour préparer l'avenir.
Chaque actionnaire recevra un BSA par action détenue à l'issue de la séance de vendredi et 7 BSA permettront de souscrire à titre irréductible deux actions nouvelles au prix de 14 euros par action, soit une décote de près de 50% sur le cours de clôture de jeudi (27,99 euros).
Vers 11h35 GMT, l'action Saint-Gobain chute de plus de 16% à 23,51 euros.
La période de souscription des actions nouvelles commencera lundi et sera close le 6 mars.
"Il y a des incertitudes fortes en ce moment sur les marchés de crédit et sur les marchés de capitaux et nous avons profité d'une opportunité, d'une fenêtre qui existe actuellement sur ces marchés", a expliqué le directeur général Pierre-André de Chalendar au cours d'une téléconférence.
Le directeur financier Benoît Bazin a précisé de son côté que la décote contenue dans les termes de l'augmentation de capital était liée à la volatilité actuelle des marchés et que l'opération serait neutre pour les actionnaires de Saint-Gobain.
Lafarge a annoncé lui aussi une augmentation de capital de 1,5 milliard d'euros, mais contrairement à Saint-Gobain, cette décision était anticipée.
Le titre Lafarge, en hausse en début de séance, cède 1,72% à 36,1550 euros alors que l'indice CAC 40 recule de 2,84%.
"Le marché anticipait une augmentation de capital bien plus plus importante", explique un trader à Paris à propos de Lafarge.
L'opération lancée par le cimentier est entièrement garantie et ses deux principaux actionnaires, le Groupe Bruxelles Lambert (GBL) et NNS Holding, se sont engagés à souscrire à hauteur de leur participation, soit pour un tiers de l'augmentation de capital.
Autre mesure visant à renforcer le bilan, Lafarge et Saint-Gobain ont tous deux décidé de réduire de moitié le dividende proposé au titre de 2008, respectivement à deux et un euro par action.
Pour 2009, Lafarge a déclaré s'attendre à une baisse des ventes de ciment en volumes de zéro à 3%, avec une "forte dégradation" dans les marchés développés et un "ralentissement de la croissance" dans les marchés émergents. Mais il compte sur les projets d'infrastructures prévus par les plans de relance des gouvernements pour restaurer la confiance et "avoir un impact significatif sur nos marchés en 2010."
"Le groupe tirera pleinement profit, le moment venu, des plans de relance et d'économies d'énergie lancés par les principaux gouvernements des pays occidentaux", a indiqué de son côté Saint-Gobain.
Pour traverser au mieux l'année 2009, les deux groupes ont également décidé d'accentuer leurs efforts en matière de réductions de coûts: Saint-Gobain a engagé cette année un programme de 600 millions d'euros d'économies supplémentaires, qui viennent s'ajouter aux 400 millions d'euros de réductions de coûts dégagées en 2008, tandis que Lafarge a porté à 200 millions d'euros, contre 120 millions jusqu'ici, son objectif d'économies pour l'année en cours.
Source: Yahoo News
Saint-Gobain anticipe "une année 2009 particulièrement difficile, notamment au premier semestre", et a décidé de lancer une augmentation de capital par la création de 108 millions d'actions nouvelles - soit 28% environ du capital - réalisée par attribution gratuite de bons de souscription d'actions (BSA).
Le groupe précise qu'il n'a aucun problème de liquidité et qu'il agit ainsi pour préparer l'avenir.
Chaque actionnaire recevra un BSA par action détenue à l'issue de la séance de vendredi et 7 BSA permettront de souscrire à titre irréductible deux actions nouvelles au prix de 14 euros par action, soit une décote de près de 50% sur le cours de clôture de jeudi (27,99 euros).
Vers 11h35 GMT, l'action Saint-Gobain chute de plus de 16% à 23,51 euros.
La période de souscription des actions nouvelles commencera lundi et sera close le 6 mars.
"Il y a des incertitudes fortes en ce moment sur les marchés de crédit et sur les marchés de capitaux et nous avons profité d'une opportunité, d'une fenêtre qui existe actuellement sur ces marchés", a expliqué le directeur général Pierre-André de Chalendar au cours d'une téléconférence.
Le directeur financier Benoît Bazin a précisé de son côté que la décote contenue dans les termes de l'augmentation de capital était liée à la volatilité actuelle des marchés et que l'opération serait neutre pour les actionnaires de Saint-Gobain.
Lafarge a annoncé lui aussi une augmentation de capital de 1,5 milliard d'euros, mais contrairement à Saint-Gobain, cette décision était anticipée.
Le titre Lafarge, en hausse en début de séance, cède 1,72% à 36,1550 euros alors que l'indice CAC 40 recule de 2,84%.
"Le marché anticipait une augmentation de capital bien plus plus importante", explique un trader à Paris à propos de Lafarge.
L'opération lancée par le cimentier est entièrement garantie et ses deux principaux actionnaires, le Groupe Bruxelles Lambert (GBL) et NNS Holding, se sont engagés à souscrire à hauteur de leur participation, soit pour un tiers de l'augmentation de capital.
Autre mesure visant à renforcer le bilan, Lafarge et Saint-Gobain ont tous deux décidé de réduire de moitié le dividende proposé au titre de 2008, respectivement à deux et un euro par action.
Pour 2009, Lafarge a déclaré s'attendre à une baisse des ventes de ciment en volumes de zéro à 3%, avec une "forte dégradation" dans les marchés développés et un "ralentissement de la croissance" dans les marchés émergents. Mais il compte sur les projets d'infrastructures prévus par les plans de relance des gouvernements pour restaurer la confiance et "avoir un impact significatif sur nos marchés en 2010."
"Le groupe tirera pleinement profit, le moment venu, des plans de relance et d'économies d'énergie lancés par les principaux gouvernements des pays occidentaux", a indiqué de son côté Saint-Gobain.
Pour traverser au mieux l'année 2009, les deux groupes ont également décidé d'accentuer leurs efforts en matière de réductions de coûts: Saint-Gobain a engagé cette année un programme de 600 millions d'euros d'économies supplémentaires, qui viennent s'ajouter aux 400 millions d'euros de réductions de coûts dégagées en 2008, tandis que Lafarge a porté à 200 millions d'euros, contre 120 millions jusqu'ici, son objectif d'économies pour l'année en cours.
Source: Yahoo News
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