M. Kerry, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, est entré dans le territoire palestinien par le terminal d'Erez à la frontière avec Israël, à bord d'un véhicule de l'ONU, selon des témoins.
Il devait s'entretenir avec des responsables de l'ONU à Gaza. Aucune rencontre n'est prévue avec des représentants du Hamas considéré comme une organisation terroriste par Washington, selon des sources diplomatiques américaines.
Quelques heures avant l'arrivée de M. Kerry, deux membres démocrates de la Chambre des représentants du Congrès américain, Brian Baird et Keith Ellison, ont visité la bande de Gaza, se rendant notamment dans une localité du nord du territoire particulièrement sinistrée lors de la récente offensive israélienne.
M. Ellison est le seul membre musulman de la Chambre des représentants.
Ces visites surviennent un mois après la fin de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza qui a fait 1.330 morts palestiniens et provoqué une énorme dévastation du 27 décembre au 18 janvier.
Avant de se rendre à Gaza, M. Kerry, qui effectue une tournée régionale, a visité en compagnie de la chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni la ville de Sdérot (sud d'Israël) proche de la frontière avec le territoire palestinien et cible régulière de tirs de roquettes palestiniennes.
Parlant à la presse à Sdérot, il a affirmé que ces visites à Gaza ne signifiaient pas un changement de la politique américaine à l'égard du Hamas, qui a pris de force le pouvoir à Gaza en juin 2007 après en avoir délogé les forces fidèles au président Mahmoud Abbas, un allié des Etats-Unis.
Les visites d'élus américains "ne traduisent pas un quelconque revirement à l'égard du Hamas mais reflètent notre volonté d'écouter et d'apprendre", a dit M. Kerry, candidat démocrate malheureux à la présidentielle de 2004.
"Ce qui doit changer est évidemment le recours permanent du Hamas au terrorisme", a-t-il ajouté.
Jeudi à l'aube, deux roquettes et deux obus de mortier ont été tirés vers le sud d'Israël par des Palestiniens depuis Gaza, selon l'armée israélienne. Ces engins n'ont fait ni victime ni dégât.
Quelques heures après ces tirs, l'aviation israélienne a mené en guise de riposte des raids contre des tunnels de contrebande dans le sud de la bande de Gaza à la frontière avec l'Egypte, ont indiqué des témoins sans faire état de blessés.
Cette attaque a coïncidé avec l'arrivée de M. Kerry dans le territoire.
L'objectif affiché de l'offensive à Gaza était de réduire au minimum les tirs de roquettes palestiniennes sur le territoire israélien.
Depuis l'arrêt des combats le 18 janvier Israël et le Hamas négocient une trêve de longue durée par l'intermédiaire de l'Egypte.
Israël lie la conclusion d'une telle trêve et la levée du blocus de la bande de Gaza à la libération d'un soldat israélien qui y est détenu depuis juin 2006, ce que le Hamas refuse.
Source: Yahoo News
Il devait s'entretenir avec des responsables de l'ONU à Gaza. Aucune rencontre n'est prévue avec des représentants du Hamas considéré comme une organisation terroriste par Washington, selon des sources diplomatiques américaines.
Quelques heures avant l'arrivée de M. Kerry, deux membres démocrates de la Chambre des représentants du Congrès américain, Brian Baird et Keith Ellison, ont visité la bande de Gaza, se rendant notamment dans une localité du nord du territoire particulièrement sinistrée lors de la récente offensive israélienne.
M. Ellison est le seul membre musulman de la Chambre des représentants.
Ces visites surviennent un mois après la fin de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza qui a fait 1.330 morts palestiniens et provoqué une énorme dévastation du 27 décembre au 18 janvier.
Avant de se rendre à Gaza, M. Kerry, qui effectue une tournée régionale, a visité en compagnie de la chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni la ville de Sdérot (sud d'Israël) proche de la frontière avec le territoire palestinien et cible régulière de tirs de roquettes palestiniennes.
Parlant à la presse à Sdérot, il a affirmé que ces visites à Gaza ne signifiaient pas un changement de la politique américaine à l'égard du Hamas, qui a pris de force le pouvoir à Gaza en juin 2007 après en avoir délogé les forces fidèles au président Mahmoud Abbas, un allié des Etats-Unis.
Les visites d'élus américains "ne traduisent pas un quelconque revirement à l'égard du Hamas mais reflètent notre volonté d'écouter et d'apprendre", a dit M. Kerry, candidat démocrate malheureux à la présidentielle de 2004.
"Ce qui doit changer est évidemment le recours permanent du Hamas au terrorisme", a-t-il ajouté.
Jeudi à l'aube, deux roquettes et deux obus de mortier ont été tirés vers le sud d'Israël par des Palestiniens depuis Gaza, selon l'armée israélienne. Ces engins n'ont fait ni victime ni dégât.
Quelques heures après ces tirs, l'aviation israélienne a mené en guise de riposte des raids contre des tunnels de contrebande dans le sud de la bande de Gaza à la frontière avec l'Egypte, ont indiqué des témoins sans faire état de blessés.
Cette attaque a coïncidé avec l'arrivée de M. Kerry dans le territoire.
L'objectif affiché de l'offensive à Gaza était de réduire au minimum les tirs de roquettes palestiniennes sur le territoire israélien.
Depuis l'arrêt des combats le 18 janvier Israël et le Hamas négocient une trêve de longue durée par l'intermédiaire de l'Egypte.
Israël lie la conclusion d'une telle trêve et la levée du blocus de la bande de Gaza à la libération d'un soldat israélien qui y est détenu depuis juin 2006, ce que le Hamas refuse.
Source: Yahoo News
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