Football : les sélectionneurs européens à l'heure espagnole
Pendant deux jours, Madrid a accueilli les sélectionneurs et directeurs techniques des 53 associations membres de l'UEFA afin de débattre sur l'évolution du football, et en particulier sur les enseignements à tirer du récent Mondial en Afrique du Sud, remporté justement par les Espagnols. Le président de l'UEFA, Michel Platini en a profité pour remettre à Vincente Del Bosque, le sélectionneur des champions du monde, une récompense pour son succès en Afrique du Sud : 'Il nous a fait honneur car, pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du Monde, une équipe européenne remportait le trophée hors d'Europe. Le jeu de la Roja, et au-delà le système de formation du football espagnol, sont aujourd'hui donnés en exemple. Et chacun veut s'en inspirer. Ainsi, Laurent Blanc, qui assistait à ces débats : 'Il fut un temps où les critères de sélection en France étaient basés sur le physique des joueurs alors qu'en Espagne, c'est le football qui compte, les qualités techniques', rappelle le sélectionneur français en citant les exemples des milieux de terrain espagnols Xavi et Iniesta, qui selon lui, n'auraient peut-être jamais passé les tests de sélection en France chez les jeunes en raison de leur gabarit modeste. Or, ils comptent aujourd'hui parmi les meilleurs joueurs au monde. 'Les critères en France ne sont pas assez bons, il nous en faut d'autres', plaide Laurent Blanc. Le directeur technique de l'UEFA, Andy Roxburgh, a défini au cours de cette réunion les grandes tendances tactiques du moment. Il a souligné le succès d'une organisation tactique en 4-2-3-1, qui offre des garanties défensives tout en permettant des contres rapides. 'Les meilleures équipes sont le plus dangereuses lorsqu'on les attaque', selon lui.(le monde)
Trop gentil le Stade Français?
Peut-être que nous sommes trop gentils.» A demi-mot, le talonneur Laurent Sempéré passe aux aveux. Comme à domicile contre Brive la semaine précédente, le Stade Français a encore laissé échapper à Perpignan, dans les dernières minutes, une victoire qui lui tendait les bras. Sur le plan du jeu, rien à dire. Les joueurs de Michael Cheika progressent et paraissent assimiler le rugby prôné par leur nouveau manager. La preuve, ils possèdent la deuxième meilleure attaque du Top 14. «On se régale sur le terrain», assure Sempéré. Sauf que le club plafonne à une frustrante 9e place après sept journées. Une remise en cause s'impose. Le beau jeu c'est bien gentil, mais les Parisiens doivent redevenir des obsédés de la victoire, comme l'explique Arnaud Marchois, un des historiques de l'effectif. «Il y a plein de fois où nous n'étions pas bons et nous avons gagné. Ce n'est pas dans le manuel du brevet d'Etat que tu l'apprends», suggère le deuxième-ligne, habitué aux titres dans un passé pas si lointain. «Pas l'âme du tueur» Richard-Pool Jones a connu cette époque où le Stade Français était un monstre d'orgueil et de volonté, capable de toujours faire tomber la pièce du bon côté. Pour l'ancien troisième ligne, l'équipe actuelle a du talent («en termes de rugby, j'ai vu de très belles choses»), mais il lui manque «encore l'âme du tueur qui caractérise les champions». Comme tout bon rugbyman anglais, Pool-Jones plaide pour moins de fioritures et plus de réalisme: «J'ai l'impression que les joueurs ont parfois trop pensé à donner du spectacle au lieu de gérer le match et s'assurer la victoire.» Ce vilain défaut n'a pas échappé à Michael Cheika.(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
Pendant deux jours, Madrid a accueilli les sélectionneurs et directeurs techniques des 53 associations membres de l'UEFA afin de débattre sur l'évolution du football, et en particulier sur les enseignements à tirer du récent Mondial en Afrique du Sud, remporté justement par les Espagnols. Le président de l'UEFA, Michel Platini en a profité pour remettre à Vincente Del Bosque, le sélectionneur des champions du monde, une récompense pour son succès en Afrique du Sud : 'Il nous a fait honneur car, pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du Monde, une équipe européenne remportait le trophée hors d'Europe. Le jeu de la Roja, et au-delà le système de formation du football espagnol, sont aujourd'hui donnés en exemple. Et chacun veut s'en inspirer. Ainsi, Laurent Blanc, qui assistait à ces débats : 'Il fut un temps où les critères de sélection en France étaient basés sur le physique des joueurs alors qu'en Espagne, c'est le football qui compte, les qualités techniques', rappelle le sélectionneur français en citant les exemples des milieux de terrain espagnols Xavi et Iniesta, qui selon lui, n'auraient peut-être jamais passé les tests de sélection en France chez les jeunes en raison de leur gabarit modeste. Or, ils comptent aujourd'hui parmi les meilleurs joueurs au monde. 'Les critères en France ne sont pas assez bons, il nous en faut d'autres', plaide Laurent Blanc. Le directeur technique de l'UEFA, Andy Roxburgh, a défini au cours de cette réunion les grandes tendances tactiques du moment. Il a souligné le succès d'une organisation tactique en 4-2-3-1, qui offre des garanties défensives tout en permettant des contres rapides. 'Les meilleures équipes sont le plus dangereuses lorsqu'on les attaque', selon lui.(le monde)
Trop gentil le Stade Français?
Peut-être que nous sommes trop gentils.» A demi-mot, le talonneur Laurent Sempéré passe aux aveux. Comme à domicile contre Brive la semaine précédente, le Stade Français a encore laissé échapper à Perpignan, dans les dernières minutes, une victoire qui lui tendait les bras. Sur le plan du jeu, rien à dire. Les joueurs de Michael Cheika progressent et paraissent assimiler le rugby prôné par leur nouveau manager. La preuve, ils possèdent la deuxième meilleure attaque du Top 14. «On se régale sur le terrain», assure Sempéré. Sauf que le club plafonne à une frustrante 9e place après sept journées. Une remise en cause s'impose. Le beau jeu c'est bien gentil, mais les Parisiens doivent redevenir des obsédés de la victoire, comme l'explique Arnaud Marchois, un des historiques de l'effectif. «Il y a plein de fois où nous n'étions pas bons et nous avons gagné. Ce n'est pas dans le manuel du brevet d'Etat que tu l'apprends», suggère le deuxième-ligne, habitué aux titres dans un passé pas si lointain. «Pas l'âme du tueur» Richard-Pool Jones a connu cette époque où le Stade Français était un monstre d'orgueil et de volonté, capable de toujours faire tomber la pièce du bon côté. Pour l'ancien troisième ligne, l'équipe actuelle a du talent («en termes de rugby, j'ai vu de très belles choses»), mais il lui manque «encore l'âme du tueur qui caractérise les champions». Comme tout bon rugbyman anglais, Pool-Jones plaide pour moins de fioritures et plus de réalisme: «J'ai l'impression que les joueurs ont parfois trop pensé à donner du spectacle au lieu de gérer le match et s'assurer la victoire.» Ce vilain défaut n'a pas échappé à Michael Cheika.(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
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