L'an passé, le problème était particulièrement épineux, car la loi birmane n'autorise qu'une détention maximale de cinq ans (renouvelée tous les ans) avant qu'une personne passe en jugement. Or, la junte birmane n'a pas encore trouvé une accusation suffisamment plausible pour faire passer la dirigeante de l'opposition en jugement.
Irruption. Mais un curieux incident semble devoir, cette fois-ci, simplifier la tâche de la dictature de Rangoun : l'irruption d'un Américain de 53 ans, il y a une semaine, dans la résidence d'Aung San Suu Kyi, après avoir traversé de nuit le lac Inya dans le nord de Rangoon, est un prétexte idéal pour la junte. Aung San Suu Kyi, qui a été placée en détention préventive, a été inculpée hier d'avoir enfreint les termes de son assignation à résidence entamée en mai 2003.
Comme ce délit est passible de cinq ans de prison, es généraux peuvent ainsi prolonger sa détention et pourraient même incarcérer la «dame de Rangoun» non plus dans sa demeure de plus en plus délabrée sur les bords du lac Inya, mais dans la prison d'Insein, où croupissent plusieurs centaines de prisonniers politiques. "Si tel était le cas, il y aurait peut-être un nouveau soulèvement en Birmanie", estime Soe Aung, responsable des Affaires étrangères pour le gouvernement birman en exil.
Quoi qu'il en soit, Aung San Suu Kyi se trouve déjà emprisonnée à Insein dans l'attente de son procès qui débutera lundi. De con côté, l'Américain John William Yettaw a été inculpé d'infraction aux lois concernant la sécurité nationale et l'immigration. Le chargé d'affaires américain à Rangoun l'a visité jeudi dans sa cellule pour la première fois. Mais, selon le porte-parole de l'ambassade, John Yettaw n'a pas... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
Irruption. Mais un curieux incident semble devoir, cette fois-ci, simplifier la tâche de la dictature de Rangoun : l'irruption d'un Américain de 53 ans, il y a une semaine, dans la résidence d'Aung San Suu Kyi, après avoir traversé de nuit le lac Inya dans le nord de Rangoon, est un prétexte idéal pour la junte. Aung San Suu Kyi, qui a été placée en détention préventive, a été inculpée hier d'avoir enfreint les termes de son assignation à résidence entamée en mai 2003.
Comme ce délit est passible de cinq ans de prison, es généraux peuvent ainsi prolonger sa détention et pourraient même incarcérer la «dame de Rangoun» non plus dans sa demeure de plus en plus délabrée sur les bords du lac Inya, mais dans la prison d'Insein, où croupissent plusieurs centaines de prisonniers politiques. "Si tel était le cas, il y aurait peut-être un nouveau soulèvement en Birmanie", estime Soe Aung, responsable des Affaires étrangères pour le gouvernement birman en exil.
Quoi qu'il en soit, Aung San Suu Kyi se trouve déjà emprisonnée à Insein dans l'attente de son procès qui débutera lundi. De con côté, l'Américain John William Yettaw a été inculpé d'infraction aux lois concernant la sécurité nationale et l'immigration. Le chargé d'affaires américain à Rangoun l'a visité jeudi dans sa cellule pour la première fois. Mais, selon le porte-parole de l'ambassade, John Yettaw n'a pas... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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