L'attaque a sérieusement endommagé, vendredi 3 juillet, un bâtiment abritant des bureaux du fisc et un restaurant McDonald's. C'est la dixième action d'ampleur imputable en un semestre à des groupes affichant pour la plupart une idéologie d'extrême gauche. En 2008, une demi-douzaine d'actions du même type a visé notamment police, administrations et banques.
Ce vendredi, un inconnu avait prévenu des médias de l'imminence de l'explosion, permettant un bouclage préventif du quartier visé d'Ambelokipi, densément peuplé. Ces précautions alimentent une certaine indifférence, voire une tolérance des Grecs envers le phénomène.
Dans l'attente d'une revendication, la police estime que le coup a été porté par Lutte révolutionnaire (EA) qui, selon les experts, entend combler le vide laissé par le groupe d'extrême gauche 'historique' du 17-Novembre (17-N), actif de 1975 à 2000, initialement en lutte contre la dictature des Colonels.
Inscrit sur les listes noires des Etats-Unis et de l'Union européenne, EA a signé treize actions depuis son apparition en 2003, dont un spectaculaire attentat à la roquette en 2007 contre l'ambassade américaine et le mitraillage de policiers en janvier à Athènes - un blessé grave. Le groupe, qui a aussi pris pour cible des bureaux de la banque américaine Citibank, a invoqué 'la lutte de masse' pour 'faire de la crise économique le tombeau du capitalisme'.
Un autre groupe, la Secte des révolutionnaires, ne s'embarrasse pas de considérations idéologiques et se limite à vouloir frapper tout détenteur d'autorité, forces de l'ordre ou journalistes. Apparue le 3 février avec le mitraillage d'un commissariat, la Secte a criblé de balles, le 17 juin, un policier antiterroriste de garde devant le domicile d'un témoin. ... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Ce vendredi, un inconnu avait prévenu des médias de l'imminence de l'explosion, permettant un bouclage préventif du quartier visé d'Ambelokipi, densément peuplé. Ces précautions alimentent une certaine indifférence, voire une tolérance des Grecs envers le phénomène.
Dans l'attente d'une revendication, la police estime que le coup a été porté par Lutte révolutionnaire (EA) qui, selon les experts, entend combler le vide laissé par le groupe d'extrême gauche 'historique' du 17-Novembre (17-N), actif de 1975 à 2000, initialement en lutte contre la dictature des Colonels.
Inscrit sur les listes noires des Etats-Unis et de l'Union européenne, EA a signé treize actions depuis son apparition en 2003, dont un spectaculaire attentat à la roquette en 2007 contre l'ambassade américaine et le mitraillage de policiers en janvier à Athènes - un blessé grave. Le groupe, qui a aussi pris pour cible des bureaux de la banque américaine Citibank, a invoqué 'la lutte de masse' pour 'faire de la crise économique le tombeau du capitalisme'.
Un autre groupe, la Secte des révolutionnaires, ne s'embarrasse pas de considérations idéologiques et se limite à vouloir frapper tout détenteur d'autorité, forces de l'ordre ou journalistes. Apparue le 3 février avec le mitraillage d'un commissariat, la Secte a criblé de balles, le 17 juin, un policier antiterroriste de garde devant le domicile d'un témoin. ... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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