Comme le prévoit la Constitution, les fonctions de chef de l'Etat sont confiées à la présidente du Sénat, qui devra organiser un scrutin présidentiel dans les 45 jours.
Omar Bongo, doyen des chefs d'Etat africains en exercice et figure emblématique de la "Françafrique", est décédé lundi à Barcelone, où il était hospitalisé depuis fin mai.
Il était âgé de 73 ans.
"Je jure de consacrer tous mes efforts au bien-être du peuple gabonais (...), de respecter et de défendre la Constitution ainsi que l'Etat de droit et d'assumer mes fonctions avec équité", a déclaré la nouvelle présidente par intérim, la main sur le texte de la Loi fondamentale.
Agée de 66 ans et diplômée de théologie, Rose Francine Rogombé était une alliée de longue date du défunt au sein du Parti démocratique du Gabon (PDG). Première femme nommée magistrate dans son pays, elle a été élue au Sénat cette année.
Selon la présidente du Conseil constitutionnel, Marie-Madeleine Mborantsouo, devant qui a prêté serment Rose Francine Rogombé dans la capitale, Libreville, le mandat de cette dernière pourrait être prorogé en cas de force majeure.
Le Gabon est dirigé par une petite élite étroitement solidaire et les analystes estiment que le PDG est suffisamment fort pour assurer la transition dans le calme.
La Constitution accorde au chef d'Etat par intérim 45 jours pour organiser une élection présidentielle, mais beaucoup craignent que la lutte pour la succession de Bongo ne plonge le pays dans l'instabilité et que ce délai ne soit pas respecté.
La liste des prétendants, en tête de laquelle figure le fils du défunt président Ali Bongo, actuel ministre de la Défense, est riche.
Son beau-frère, le ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui, le président de la Commission de l'Union africaine et ex-gendre du disparu, Jean Ping, ou le vice-président Didjob Divungi Ndinge sont autant de candidats possibles.
Le continent africain a vécu l'année dernière une série de coups d'Etat qui contrastaient avec l'emprise incontestée d'Omar Bongo sur son pays.
Les dirigeants de la région et des puissances occidentales n'ont d'ailleurs pas tardé à lui rendre hommage pour la stabilité du Gabon pendant les 41 ans qu'il a passés au pouvoir et sa contribution aux efforts de paix dans divers pays d'Afrique.
Source: Reuters via Yahoo News
Omar Bongo, doyen des chefs d'Etat africains en exercice et figure emblématique de la "Françafrique", est décédé lundi à Barcelone, où il était hospitalisé depuis fin mai.
Il était âgé de 73 ans.
"Je jure de consacrer tous mes efforts au bien-être du peuple gabonais (...), de respecter et de défendre la Constitution ainsi que l'Etat de droit et d'assumer mes fonctions avec équité", a déclaré la nouvelle présidente par intérim, la main sur le texte de la Loi fondamentale.
Agée de 66 ans et diplômée de théologie, Rose Francine Rogombé était une alliée de longue date du défunt au sein du Parti démocratique du Gabon (PDG). Première femme nommée magistrate dans son pays, elle a été élue au Sénat cette année.
Selon la présidente du Conseil constitutionnel, Marie-Madeleine Mborantsouo, devant qui a prêté serment Rose Francine Rogombé dans la capitale, Libreville, le mandat de cette dernière pourrait être prorogé en cas de force majeure.
Le Gabon est dirigé par une petite élite étroitement solidaire et les analystes estiment que le PDG est suffisamment fort pour assurer la transition dans le calme.
La Constitution accorde au chef d'Etat par intérim 45 jours pour organiser une élection présidentielle, mais beaucoup craignent que la lutte pour la succession de Bongo ne plonge le pays dans l'instabilité et que ce délai ne soit pas respecté.
La liste des prétendants, en tête de laquelle figure le fils du défunt président Ali Bongo, actuel ministre de la Défense, est riche.
Son beau-frère, le ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui, le président de la Commission de l'Union africaine et ex-gendre du disparu, Jean Ping, ou le vice-président Didjob Divungi Ndinge sont autant de candidats possibles.
Le continent africain a vécu l'année dernière une série de coups d'Etat qui contrastaient avec l'emprise incontestée d'Omar Bongo sur son pays.
Les dirigeants de la région et des puissances occidentales n'ont d'ailleurs pas tardé à lui rendre hommage pour la stabilité du Gabon pendant les 41 ans qu'il a passés au pouvoir et sa contribution aux efforts de paix dans divers pays d'Afrique.
Source: Reuters via Yahoo News
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