Après plus de quinze semaines de mouvement, la reprise des cours se confirme dans la quasi-totalité des 83 universités du pays, à l'exception de six encore bloquées (Aix-Marseille-I, Amiens, Caen, Nancy-II, Reims, Toulouse-II).
La fermeté de la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, qui a refusé toute validation automatique ou annulation du second semestre, a payé: presque partout, des diplômes seront décernés après tenue d'examens et session de rattrapage.
Dans certaines universités débloquées, comme Grenoble-III, les modalités d'examens restent toutefois encore problématiques, selon le ministère. Et dans celles, comme Paris-IV, où les cours du semestre vont être rattrapés en quatre semaines, on peut s'interroger sur la valeur du diplôme final.
Malgré la reprise progressive des cours, la situation ne semble pas pour autant réglée. L'inquiétude s'est révélée particulièrement profonde dans les facultés de lettres, langues, histoire, philosophie, sociologie ou psychologie qui ont été les bastions de la contestation et sont celles encore bloquées.
"Ce qui rassemble les universités encore perturbées, c'est que ce sont des filières dont les débouchés sont l'enseignement et qui sont inquiètes par la baisse du nombre de professeurs et la masterisation", autrement dit la réforme de la formation des enseignants, résume-t-on au ministère de l'Enseignement supérieur.
Or, la question de la formation des enseignants reste sensible: alors qu'une "commission de concertation" vient de débuter son travail, la vigilance demeure sur l'année de formation en alternance (théorie/cours devant classe) et, au-delà, le contenu de la réforme qui s'appliquera à partir de 2010/2011.
Preuve en est: après quinze semaines de mouvement, étudi... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
La fermeté de la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, qui a refusé toute validation automatique ou annulation du second semestre, a payé: presque partout, des diplômes seront décernés après tenue d'examens et session de rattrapage.
Dans certaines universités débloquées, comme Grenoble-III, les modalités d'examens restent toutefois encore problématiques, selon le ministère. Et dans celles, comme Paris-IV, où les cours du semestre vont être rattrapés en quatre semaines, on peut s'interroger sur la valeur du diplôme final.
Malgré la reprise progressive des cours, la situation ne semble pas pour autant réglée. L'inquiétude s'est révélée particulièrement profonde dans les facultés de lettres, langues, histoire, philosophie, sociologie ou psychologie qui ont été les bastions de la contestation et sont celles encore bloquées.
"Ce qui rassemble les universités encore perturbées, c'est que ce sont des filières dont les débouchés sont l'enseignement et qui sont inquiètes par la baisse du nombre de professeurs et la masterisation", autrement dit la réforme de la formation des enseignants, résume-t-on au ministère de l'Enseignement supérieur.
Or, la question de la formation des enseignants reste sensible: alors qu'une "commission de concertation" vient de débuter son travail, la vigilance demeure sur l'année de formation en alternance (théorie/cours devant classe) et, au-delà, le contenu de la réforme qui s'appliquera à partir de 2010/2011.
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Source: L'Express via Yahoo News
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