Le président Medvedev inaugure un monument à la mémoire de Boris Eltsine
Le président russe Dimitri Medvedev a inauguré mardi un monument à la mémoire de son prédécesseur Boris Eltsine, lui rendant hommage pour avoir mené le pays dans les premières années difficiles de la transition post-soviétique. Le monument de marbre, haut de dix mètres, a été inauguré à Ekaterinbourg, ville natale de Boris Eltsine, qui aurait eu 80 ans ce jour. Le président russe est mort en avril 2007 à l'âge de 76 ans. Si les années Eltsine restent pour beaucoup marquées par la corruption et le chaos économique, Medvedev lui a rendu hommage pour avoir mené des réformes et "ne s'être pas détourné du chemin du changement pendant la période la plus difficile de l'histoire du pays". (AP)
Manifestation anti-Poutine à Moscou
Environ 500 personnes ont manifesté lundi dans le centre de Moscou pour demander le départ du Premier ministre russe Vladimir Poutine et de son "gouvernement de voleurs". La manifestation s'est déroulée pacifiquement sur une place de la capitale, mais la police a interpellé à proximité une vingtaine de militants de l'opposition. Une soixantaine de manifestants ont aussi été interpellés à Saint-Pétersbourg. A Moscou, l'opposant Boris Nemtsov s'est adressé aux manifestants réunis place du Triomphe, comparant Vladimir Poutine à Hosni Moubarak. "Que quelqu'un m'explique en quoi notre régime diffère" de celui du président égyptien, a-t-il dit. "La Russie doit se débarrasser de Poutine." La réunion a pris fin au bout d'une heure aux cris de "à bas le gouvernement des voleurs!". L'opposition russe tient des manifestations chaque 31 du mois en référence à l'article 31 de la Constitution qui garantit la liberté de réunion. La municipalité avait autorisé le rassemblement de lundi. La manifestation du 31 décembre avait également été autorisée, mais cela n'avait pas empêché l'arrestation de 68 personnes, dont M. Nemtsov, qui est resté 15 jours en détention. La police a interpellé lundi un autre dirigeant de l'opposition, Edouard Limonov, et ses partisans, alors qu'ils quittaient la place. Selon le porte-parole de la police de Moscou, Guennadi Bogatchev, ils tentaient d'organiser un autre rassemblement. M. Limonov avait déjà été arrêté avant la manifestation du 31 décembre et condamné à 15 jours de prison. (AP)
Bruxelle: l'UE gèle les avoirs de Ben Ali
Les avoirs en Europe de l'ancien président tunisien Zine ben Ali et de sa femme seront gelés, ont décidé lundi les ministres européens des Affaires étrangères de l'Union européenne. Cette sanction pourra être étendue dans les jours qui viennent à d'autres personnes dont les biens ont été acquis avec des fonds issus de l'Etat tunisien, au fur et à mesure que les autorités tunisiennes en feront la demande à leurs homologues européennes, ont précisé plusieurs ministres. "Le Conseil (des ministres de l'UE) a adopté, en consultation avec les autorités tunisiennes, des mesures restrictives ciblées à l'encontre de personnes responsables de détournements de fonds publics", est-il indiqué dans les conclusions de la réunion. Le 17 janvier dernier, la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, avait déclaré que les avoirs bancaires et les biens immobiliers de la famille et de l'entourage du président tunisien déchu étaient sous surveillance en France. L'organisme antiblanchiment Tracfin a par ailleurs demandé une "vigilance extrême" sur tout mouvement de fonds "anormal ou curieux" sur les comptes détenus par des personnalités tunisiennes. De son côté, la Suisse avait annoncé qu'elle s'efforcerait de geler les avoirs financiers de la famille Ben Ali. Les chefs de la diplomatie des Vingt-Sept se sont par ailleurs dit prêts à actualiser la stratégie et l'assistance européenne vis-à-vis de la Tunisie afin de refléter le nouveau contexte politique. (Reuters)
Collision ferroviaire dans l'est de l'Allemagne
Une collision entre deux trains a fait dix morts et 23 blessés samedi soir près de Hordorf dans l'est de l'Allemagne, selon un bilan annoncé par la police et les pompiers. Une enquête a été ouverte pour déterminer la cause de l'accident. Les enquêteurs ont précisé qu'ils examinaient toutes les pistes, y compris celles d'une défaillance technique et d'une erreur humaine. Le ministre-président de Saxe-Anhalt, Wolfgang Boehmer, qui s'est rendu sur les lieux de la catastrophe, a déclaré aux journalistes qu'un des conducteurs pourrait n'avoir pas respecté un feu rouge. Pour une raison inconnue, les deux convois, un train régional et une rame de marchandises, se sont percutés de front. Le train de voyageurs, transportant une cinquantaine de passagers, a déraillé et des voitures se sont renversées. Il roulait à 100km/h quand il est entré en collision avec le train de marchandises, dont la vitesse s'élevait à 80km/h. Quelque 200 policiers et sauveteurs ont été mobilisés. "Dix-huit personnes souffrant de blessures graves sont actuellement soignées dans les hôpitaux proches", a précisé Holger Hoevelmann, ministre de l'Intérieur du land de Saxe-Anhalt. En raison d'un épais brouillard, les hélicoptères des services de secours n'ont pu évacuer les blessés. Les victimes ont dû être transportées vers les hôpitaux à bord d'ambulances. La plupart sont si sévèrement touchées que les médecins craignent que le bilan ne s'alourdisse, selon M. Hoevelmann. Le train régional, qui assurait la liaison entre Magdebourg et Halberstadt, était une rame de la ligne Harze Elbe Express, exploitée par l'entreprise privée Veolia. "Nous utilisons les infrastructures de (la compagnie nationale) Deutsche Bahn conformément aux règlements définis, selon la pratique courante en Allemagne", a commenté Andreas Trillmich, directeur régional de Veolia. L'Allemagne a été endeuillée au cours des dernières années par plusieurs accidents ferroviaires. (AP)
Les libertés démocratiques doivent être respectées en Egypte
Paris, Londres et Berlin ont appelé samedi le président égyptien Hosni Moubarak à "éviter à tout prix l'usage de la violence" et à mettre en oeuvre "rapidement" les réformes qu'il a promises. "Les droits de l'Homme et les libertés démocratiques doivent être pleinement respectés", déclarent dans un communiqué commun le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron. "Le peuple égyptien a des revendications légitimes", estiment les trois dirigeants, en réclamant "un gouvernement à représentation élargie et des élections libres et justes". Dans ce message transmis à la presse par l'Elysée, Mme Merkel et MM. Sarkozy et Cameron se déclarent "vivement préoccupés par les événements" en Egypte. Rappelant le "rôle modérateur" que le président Moubarak a joué de nombreuses années au Moyen-Orient, ils lui demandent de "faire preuve de la même modération pour traiter la situation actuelle en Egypte". "Nous appelons le président Moubarak à éviter à tout prix l'usage de la violence contre des civils sans armes et appelons les manifestants à exercer leur droit pacifiquement". Paris, Berlin et Londres jugent "essentiel" que les réformes politiques, économiques et sociales promises par le président Moubarak "répondent aux aspirations du peuple égyptien". La chancelière Angela Merkel a exprimé ses condoléances, se déclarant bouleversée. "Mes pensées vont aux familles des victimes", a-t-elle dit dans un communiqué. (AP)
Le chômage à 20,3% en Espagne
Le taux de chômage en Espagne est repassé au-dessus de la barre des 20% au quatrième trimestre 2010, à son plus haut niveau depuis la mi-1997, et semble peu enclin à s'améliorer dans un avenir proche. Selon des données de l'Institut national des statistiques (INE) publiées vendredi, le taux de chômage s'est établi à 20,3%, un record au sein de l'Union européenne. Les économistes estiment qu'il devrait stagner autour de ce niveau en 2011, du fait des faibles perspectives de croissance du pays, notamment au niveau de la consommation. Les économistes anticipaient un taux de 19,9% sur la période octobre-décembre, en légère hausse par rapport aux 19,8% enregistrés au trimestre précédent où le taux de chômage avait reculé pour la première fois depuis trois ans. Il évoluait au-delà de la barre des 20% au premier semestre 2010. "Le problème désormais est que le revenu disponible des ménages s'écroule et que les comptes des entreprises n'affichent pas une santé brillante non plus", juge David Owen, économiste chez Jefferies. "Dans cet environnement, on peut s'attendre à ce que le taux de chômage reste élevé, voire qu'il augmente. Les problèmes de l'Espagne ne sont pas vraiment près de s'envoler." (Reuters)
Rien à déclarer: l'histoire d'un douanier francophobe vue par Dany Boon
Avec "Bienvenue chez les Ch'tis", qui a rassemblé 20 millions de spectateurs dans les salles en France, un record pour un film français, Dany Boon a placé la barre très haut. Son nouveau long métrage, "Rien à déclarer", qui sort ce mercredi sur les écrans français (une semaine après sa sortie dans le Nord et en Belgique), est une honnête comédie qui devrait encore attirer plusieurs millions de fans. Après les relations entre Français du Sud et "Ch'timis", l'acteur-réalisateur Dany Boon s'attaque aux relations franco-belges, sur fond de suppression des postes frontières entre les deux pays, Union européenne oblige. Nous sommes le 1er janvier 1993. En lisant son journal, un douanier belge (Bouli Lanners) apprend que leur poste frontière, situé à cheval sur la commune de Courquain (France) et Koorkin (Belgique), va bientôt disparaître, ce qui pourrait être catastrophique pour l'économie locale. Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde), un douanier belge francophobe, va devoir inaugurer la première brigade volante franco-belge, destinée à traquer d'éventuels trafiquants de drogue sur les routes de campagne frontalières. Mathias Ducastel (Dany Boon), son ennemi juré, accepte à la surprise générale de devenir son coéquipier, parce qu'il est secrètement amoureux de la soeur de Vandevoorde et espère ainsi lui faire accepter leur liaison. Mais tout ne se passe pas comme prévu... (AP)
Handball: les champions du monde reçus à l'Elysée
Les handballeurs français, sacrés dimanche en Suède champions du monde pour la quatrième fois, ont été reçus lundi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. "Il (Sarkozy) nous a longuement félicités et nous a dit qu'il allait essayer de faire que le handball soit plus médiatisé," a déclaré l'un des jeunes joueurs de l'équipe de France. "On a réussi à faire de M. Sarkozy un supporter de l'équipe de France", s'est félicité de son côté Didier Dinart, à 34 ans l'un des anciens de l'équipe. Les joueurs devaient ensuite en autobus remonter une partie des Champs-Elysées, où les attendaient plusieurs milliers de personnes. Les Bleus avaient été accueillis en début d'après-midi par des milliers de supporters à l'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy. "On était un peu dans notre bulle en Suède, et là on voit combien ce qu'on a fait a eu un impact", a déclaré le gardien de l'équipe de France, Thierry Omeyer. "On voit que les gens nous ont suivis, cela fait chaud au coeur de voir à quel point on les a touchés", a surenchéri Nikola Karabatic. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Le président russe Dimitri Medvedev a inauguré mardi un monument à la mémoire de son prédécesseur Boris Eltsine, lui rendant hommage pour avoir mené le pays dans les premières années difficiles de la transition post-soviétique. Le monument de marbre, haut de dix mètres, a été inauguré à Ekaterinbourg, ville natale de Boris Eltsine, qui aurait eu 80 ans ce jour. Le président russe est mort en avril 2007 à l'âge de 76 ans. Si les années Eltsine restent pour beaucoup marquées par la corruption et le chaos économique, Medvedev lui a rendu hommage pour avoir mené des réformes et "ne s'être pas détourné du chemin du changement pendant la période la plus difficile de l'histoire du pays". (AP)
Manifestation anti-Poutine à Moscou
Environ 500 personnes ont manifesté lundi dans le centre de Moscou pour demander le départ du Premier ministre russe Vladimir Poutine et de son "gouvernement de voleurs". La manifestation s'est déroulée pacifiquement sur une place de la capitale, mais la police a interpellé à proximité une vingtaine de militants de l'opposition. Une soixantaine de manifestants ont aussi été interpellés à Saint-Pétersbourg. A Moscou, l'opposant Boris Nemtsov s'est adressé aux manifestants réunis place du Triomphe, comparant Vladimir Poutine à Hosni Moubarak. "Que quelqu'un m'explique en quoi notre régime diffère" de celui du président égyptien, a-t-il dit. "La Russie doit se débarrasser de Poutine." La réunion a pris fin au bout d'une heure aux cris de "à bas le gouvernement des voleurs!". L'opposition russe tient des manifestations chaque 31 du mois en référence à l'article 31 de la Constitution qui garantit la liberté de réunion. La municipalité avait autorisé le rassemblement de lundi. La manifestation du 31 décembre avait également été autorisée, mais cela n'avait pas empêché l'arrestation de 68 personnes, dont M. Nemtsov, qui est resté 15 jours en détention. La police a interpellé lundi un autre dirigeant de l'opposition, Edouard Limonov, et ses partisans, alors qu'ils quittaient la place. Selon le porte-parole de la police de Moscou, Guennadi Bogatchev, ils tentaient d'organiser un autre rassemblement. M. Limonov avait déjà été arrêté avant la manifestation du 31 décembre et condamné à 15 jours de prison. (AP)
Bruxelle: l'UE gèle les avoirs de Ben Ali
Les avoirs en Europe de l'ancien président tunisien Zine ben Ali et de sa femme seront gelés, ont décidé lundi les ministres européens des Affaires étrangères de l'Union européenne. Cette sanction pourra être étendue dans les jours qui viennent à d'autres personnes dont les biens ont été acquis avec des fonds issus de l'Etat tunisien, au fur et à mesure que les autorités tunisiennes en feront la demande à leurs homologues européennes, ont précisé plusieurs ministres. "Le Conseil (des ministres de l'UE) a adopté, en consultation avec les autorités tunisiennes, des mesures restrictives ciblées à l'encontre de personnes responsables de détournements de fonds publics", est-il indiqué dans les conclusions de la réunion. Le 17 janvier dernier, la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, avait déclaré que les avoirs bancaires et les biens immobiliers de la famille et de l'entourage du président tunisien déchu étaient sous surveillance en France. L'organisme antiblanchiment Tracfin a par ailleurs demandé une "vigilance extrême" sur tout mouvement de fonds "anormal ou curieux" sur les comptes détenus par des personnalités tunisiennes. De son côté, la Suisse avait annoncé qu'elle s'efforcerait de geler les avoirs financiers de la famille Ben Ali. Les chefs de la diplomatie des Vingt-Sept se sont par ailleurs dit prêts à actualiser la stratégie et l'assistance européenne vis-à-vis de la Tunisie afin de refléter le nouveau contexte politique. (Reuters)
Collision ferroviaire dans l'est de l'Allemagne
Une collision entre deux trains a fait dix morts et 23 blessés samedi soir près de Hordorf dans l'est de l'Allemagne, selon un bilan annoncé par la police et les pompiers. Une enquête a été ouverte pour déterminer la cause de l'accident. Les enquêteurs ont précisé qu'ils examinaient toutes les pistes, y compris celles d'une défaillance technique et d'une erreur humaine. Le ministre-président de Saxe-Anhalt, Wolfgang Boehmer, qui s'est rendu sur les lieux de la catastrophe, a déclaré aux journalistes qu'un des conducteurs pourrait n'avoir pas respecté un feu rouge. Pour une raison inconnue, les deux convois, un train régional et une rame de marchandises, se sont percutés de front. Le train de voyageurs, transportant une cinquantaine de passagers, a déraillé et des voitures se sont renversées. Il roulait à 100km/h quand il est entré en collision avec le train de marchandises, dont la vitesse s'élevait à 80km/h. Quelque 200 policiers et sauveteurs ont été mobilisés. "Dix-huit personnes souffrant de blessures graves sont actuellement soignées dans les hôpitaux proches", a précisé Holger Hoevelmann, ministre de l'Intérieur du land de Saxe-Anhalt. En raison d'un épais brouillard, les hélicoptères des services de secours n'ont pu évacuer les blessés. Les victimes ont dû être transportées vers les hôpitaux à bord d'ambulances. La plupart sont si sévèrement touchées que les médecins craignent que le bilan ne s'alourdisse, selon M. Hoevelmann. Le train régional, qui assurait la liaison entre Magdebourg et Halberstadt, était une rame de la ligne Harze Elbe Express, exploitée par l'entreprise privée Veolia. "Nous utilisons les infrastructures de (la compagnie nationale) Deutsche Bahn conformément aux règlements définis, selon la pratique courante en Allemagne", a commenté Andreas Trillmich, directeur régional de Veolia. L'Allemagne a été endeuillée au cours des dernières années par plusieurs accidents ferroviaires. (AP)
Les libertés démocratiques doivent être respectées en Egypte
Paris, Londres et Berlin ont appelé samedi le président égyptien Hosni Moubarak à "éviter à tout prix l'usage de la violence" et à mettre en oeuvre "rapidement" les réformes qu'il a promises. "Les droits de l'Homme et les libertés démocratiques doivent être pleinement respectés", déclarent dans un communiqué commun le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron. "Le peuple égyptien a des revendications légitimes", estiment les trois dirigeants, en réclamant "un gouvernement à représentation élargie et des élections libres et justes". Dans ce message transmis à la presse par l'Elysée, Mme Merkel et MM. Sarkozy et Cameron se déclarent "vivement préoccupés par les événements" en Egypte. Rappelant le "rôle modérateur" que le président Moubarak a joué de nombreuses années au Moyen-Orient, ils lui demandent de "faire preuve de la même modération pour traiter la situation actuelle en Egypte". "Nous appelons le président Moubarak à éviter à tout prix l'usage de la violence contre des civils sans armes et appelons les manifestants à exercer leur droit pacifiquement". Paris, Berlin et Londres jugent "essentiel" que les réformes politiques, économiques et sociales promises par le président Moubarak "répondent aux aspirations du peuple égyptien". La chancelière Angela Merkel a exprimé ses condoléances, se déclarant bouleversée. "Mes pensées vont aux familles des victimes", a-t-elle dit dans un communiqué. (AP)
Le chômage à 20,3% en Espagne
Le taux de chômage en Espagne est repassé au-dessus de la barre des 20% au quatrième trimestre 2010, à son plus haut niveau depuis la mi-1997, et semble peu enclin à s'améliorer dans un avenir proche. Selon des données de l'Institut national des statistiques (INE) publiées vendredi, le taux de chômage s'est établi à 20,3%, un record au sein de l'Union européenne. Les économistes estiment qu'il devrait stagner autour de ce niveau en 2011, du fait des faibles perspectives de croissance du pays, notamment au niveau de la consommation. Les économistes anticipaient un taux de 19,9% sur la période octobre-décembre, en légère hausse par rapport aux 19,8% enregistrés au trimestre précédent où le taux de chômage avait reculé pour la première fois depuis trois ans. Il évoluait au-delà de la barre des 20% au premier semestre 2010. "Le problème désormais est que le revenu disponible des ménages s'écroule et que les comptes des entreprises n'affichent pas une santé brillante non plus", juge David Owen, économiste chez Jefferies. "Dans cet environnement, on peut s'attendre à ce que le taux de chômage reste élevé, voire qu'il augmente. Les problèmes de l'Espagne ne sont pas vraiment près de s'envoler." (Reuters)
Rien à déclarer: l'histoire d'un douanier francophobe vue par Dany Boon
Avec "Bienvenue chez les Ch'tis", qui a rassemblé 20 millions de spectateurs dans les salles en France, un record pour un film français, Dany Boon a placé la barre très haut. Son nouveau long métrage, "Rien à déclarer", qui sort ce mercredi sur les écrans français (une semaine après sa sortie dans le Nord et en Belgique), est une honnête comédie qui devrait encore attirer plusieurs millions de fans. Après les relations entre Français du Sud et "Ch'timis", l'acteur-réalisateur Dany Boon s'attaque aux relations franco-belges, sur fond de suppression des postes frontières entre les deux pays, Union européenne oblige. Nous sommes le 1er janvier 1993. En lisant son journal, un douanier belge (Bouli Lanners) apprend que leur poste frontière, situé à cheval sur la commune de Courquain (France) et Koorkin (Belgique), va bientôt disparaître, ce qui pourrait être catastrophique pour l'économie locale. Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde), un douanier belge francophobe, va devoir inaugurer la première brigade volante franco-belge, destinée à traquer d'éventuels trafiquants de drogue sur les routes de campagne frontalières. Mathias Ducastel (Dany Boon), son ennemi juré, accepte à la surprise générale de devenir son coéquipier, parce qu'il est secrètement amoureux de la soeur de Vandevoorde et espère ainsi lui faire accepter leur liaison. Mais tout ne se passe pas comme prévu... (AP)
Handball: les champions du monde reçus à l'Elysée
Les handballeurs français, sacrés dimanche en Suède champions du monde pour la quatrième fois, ont été reçus lundi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. "Il (Sarkozy) nous a longuement félicités et nous a dit qu'il allait essayer de faire que le handball soit plus médiatisé," a déclaré l'un des jeunes joueurs de l'équipe de France. "On a réussi à faire de M. Sarkozy un supporter de l'équipe de France", s'est félicité de son côté Didier Dinart, à 34 ans l'un des anciens de l'équipe. Les joueurs devaient ensuite en autobus remonter une partie des Champs-Elysées, où les attendaient plusieurs milliers de personnes. Les Bleus avaient été accueillis en début d'après-midi par des milliers de supporters à l'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy. "On était un peu dans notre bulle en Suède, et là on voit combien ce qu'on a fait a eu un impact", a déclaré le gardien de l'équipe de France, Thierry Omeyer. "On voit que les gens nous ont suivis, cela fait chaud au coeur de voir à quel point on les a touchés", a surenchéri Nikola Karabatic. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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