Iran: pendaison d'un homme condamné à mort pour espionnage
Un homme condamné à mort pour espionnage au profit d'Israël a été exécuté par pendaison mardi à Téhéran, a rapporté l'agence officielle iranienne IRNA. Selon l'agence, Ali Akbar Siadati a avoué avoir espionné depuis 2004 pour le compte des services de renseignement israélien. D'après IRNA, il leur a transmis en échange d'argent des informations confidentielles sur les capacités militaires iraniennes, notamment sur les manoeuvres militaires, bases, avions de combat, vols militaires, accidents aériens et missiles. Ali Akbar Siadati a été arrêté en 2008 alors qu'il s'apprêtait à fuir l'Iran, a ajouté IRNA qui ne précise pas comment il a obtenu ces informations. (AP)
Benjamin Netanyahu juge un accord de paix provisoire possible
Un accord de paix provisoire pourrait être une issue possible si Palestiniens et Israéliens ne parviennent pas à s'entendre sur les questions-clés du processus, a estimé lundi Benjamin Netanyahu, évoquant pour la première fois une telle option. "Si nous aboutissons peut-être à (une impasse) sur Jérusalem et peut-être sur les réfugiés, alors un accord intérimaire pourrait être une issue. C'est possible, je ne peux pas l'exclure", a dit le Premier ministre israélien, interrogé sur une proposition de son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, lors une interview accordée à une télévision israélienne. C'est la première fois que Benjamin Netanyahu parle d'une autre voie pour les pourparlers de paix, alors que les négociations relancées sous l'égide des Etats-Unis sont au point mort depuis octobre. Nabil Abou Rdaïnah, proche conseiller de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a aussitôt exclu l'hypothèse d'un accord intérimaire. (Reuters)
Téhéran accorde un droit de visite aux proches de deux journalistes allemands
Les autorités iraniennes ont accordé un droit de visite aux familles de deux journalistes allemands emprisonnés depuis octobre en Iran, a fait savoir le site Web de la radiodiffusion publique, IRIB. A Berlin, l'ambassadeur d'Iran a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères pour y entendre "très explicitement" le mécontentement du gouvernement à ce sujet, a fait savoir le porte-parole de la diplomatie allemande Stefan Bredohl. En dépit de promesses initiales, les proches des journalistes n'avaient pas pu les rencontrer à l'occasion de Noël, pas plus que l'ambassadeur d'Allemagne à Téhéran. Les deux journalistes, entrés en Iran avec des visas de tourisme, avaient été arrêtés en octobre alors qu'ils travaillaient sur l'affaire Sakineh pour le journal populaire allemand Bild am Sonntag". Ils avaient été interpellés alors qu'ils étaient en train d'interviewer le fils et l'avocat de Sakineh Mohammadi Ashtiani, 43 ans, condamné à la mort par lapidation pour adultère. Face au tollé international qu'a suscité cette condamnation, le cas de Sakineh est actuellement réexaminé par la Cour suprême iranienne. Selon "Bild am Sonntag", la soeur du journaliste et la mère du photographe, arrivées à vendredi en Iran, s'étaient vu promettre dans un premier temps une visite pour samedi, ensuite reportée au dimanche, laquelle a également été annulée. (AP)
Nouveau bilan des violences religieuses au Nigeria
Les affrontements survenus ces derniers jours entre jeunes chrétiens et musulmans dans les environs de la ville de Jos, dans le centre du Nigeria, ont fait 80 morts au moins, déclarent les autorités. La police avait fait état samedi de 32 morts et une centaine de blessés - dont 70 dans un état critique - dans une série d'attaques à la bombe la veille de Noël. "Nous avons retrouvé jusqu'ici 80 corps à Jos", a déclaré lundi soir Daniel Gambo, responsable du centre de gestion d'urgence du Nigeria. Des centaines de personnes ont péri cette année victimes d'affrontements à caractère ethnique et religieux dans le centre du Nigeria, à la lisière d'un Nord majoritairement musulman et d'un Sud principalement chrétien. bilan des violences religieuses au Nigeria. (Reuters)
La Cédéao envoie ses émissaires en Côte d'Ivoire
Les présidents du Bénin, de la Sierra Leone et du Cap-Vert, mandatés par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), sont attendus mardi en Côte d'Ivoire où ils doivent remettre un ultimatum au président sortant Laurent Gbagbo. Cette mission s'inscrit dans le cadre des pressions exercées par la communauté internationale pour amener Laurent Gbagbo à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante avant l'invalidation des résultats par le Conseil constitutionnel. Les Nations unies considèrent Ouattara comme le président élu et la Cédéao a brandi la menace d'un recours à la force si Laurent Gbagbo refuse de démissionner. Dans des interviews accordées lundi à la presse française, Laurent Gbagbo a assuré qu'il accueillerait en frères et en amis les présidents béninois Boni Yayi, sierra-léonais Ernest Bai Koroma et cap-verdien Pedro Pires, et qu'il écouterait le message qu'ils ont à lui transmettre. La crise a basculé dans la violence le 16 décembre lors d'une marche à Abidjan des partisans d'Alassane Ouattara pour tenter de prendre le contrôle de la Radio-Télévision ivoirienne (RTI). Les heurts entre manifestants et forces de sécurité ont fait 20 morts, selon un bilan du gouvernement Gbagbo. (Reuters)
Egypte: élection présidentielle programmée en septembre
Les Egyptiens seront invités à élire leur président en septembre prochain et le candidat du parti au pouvoir sera désigné d'ici juillet, a annoncé lundi Gamal Moubarak, fils du chef de l'Etat et membre dirigeant de la formation. L'approche du scrutin attise les spéculations quant à l'éventuelle candidature du président sortant. Au pouvoir depuis 1981, Hosni Moubarak est âgé de 82 ans. A la direction du Parti national démocratique (PND), on laisse entendre qu'il briguera un sixième mandat s'il est en mesure de le faire. Dans le cas contraire, nombreux sont ceux qui parient sur la candidature de Gamal, âgé de 47 ans, ou d'une personnalité issue de l'appareil militaire. Selon les observateurs, le code électoral garantit la victoire au candidat du PND. "L'élection présidentielle aura lieu en septembre prochain. Vous saurez qui sera candidat lorsque le parti se réunira avant le début du processus, en juillet prochain, pour prendre une décision définitive", a annoncé Gamal Moubarak à la presse. S'il obtient un sixième mandat et qu'il le mène à son terme, Hosni Moubarak aura alors 89 ans. Malgré une ablation de la vésicule biliaire en mars, le président reste très actif en Egypte comme sur la scène internationale. (Reuters)
Fin de l'occupation de l'ambassade ivoirienne à Paris
Des partisans d'Alassane Ouattara ont occupé lundi pendant plusieurs heures l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris pour protester contre le maintien au pouvoir du président sortant, Laurent Gbagbo. Selon Marcel Youpéh, président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et partisan d'Alassane Ouattara, dont la victoire électorale a été reconnue par la communauté internationale, des "jeunes" entendaient ainsi signifier aux membres du personnel de l'ambassade qu'ils devaient suivre le mot d'ordre de grève lancé par leur leader. "On a demandé à tous les fonctionnaires de rentrer chez eux", a-t-il déclaré devant les locaux en assurant que l'opération se déroulait de manière pacifique. En fin de soirée, les derniers manifestants qui se trouvaient toujours dans l'ambassade ont quitté les lieux, ont constaté des témoins. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi qu'un nouvel ambassadeur de Côte d'Ivoire en France allait être nommé pour remplacer Pierre Kipré, relevé de ses fonctions par le gouvernement d'Alassane Ouattara. (Reuters)
Manifestation à Tunis en solidarité avec les populations de Sidi Bouzid
Une grande manifestation s'est déroulée lundi à Tunis, en signe de solidarité avec les populations de Sidi Bouzid, région du centre-ouest tunisien, en proie depuis 10 jours à des troubles sociaux sur fond de chômage et de précarité des conditions de vie, a constaté l'Associated Presse sur place. A l'appel de plusieurs syndicats dont ceux de l'enseignement secondaire, de la santé, de la poste et des caisses de sécurité, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à la mi-journée place Mohamed Ali, devant le siège de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT, l'unique centrale syndicale du pays), cerné par un important dispositif de sécurité dont des unités anti-émeutes. "Je suis venu manifester mon soutien à mes compatriotes de Sidi Bouzid qui se sont élevés contre la pauvreté et le chômage et qui n'ont plus rien à perdre, et leur dire qu'il y a des Tunisiens qui se soucient de leur sort", a déclaré Sahbi K., étudiant et chercheur. Affichant également sa "solidarité avec les habitants de Sidi Bouzid et ailleurs", Mme Haïfa J., employée du secteur de la santé, a attribué la cause des troubles à "un mécontentement populaire face à la situation politique, économique et sociale". (AP)
Rabat arrête six Marocains soupçonnés de préparer des attentats
Six Marocains soupçonnés de préparer des attentats "terroristes" au Maroc et à l'étranger ont été arrêtés par les forces de sécurité du royaume, a annoncé lundi à Rabat le ministère de l'Intérieur. Dans un communiqué diffusé par l'agence officielle Maghreb Arabe Presse (Map), le ministère ne précise ni où ni quand les suspects ont été arrêtés mais les présente comme des experts en explosifs. Ils auraient eu l'intention d'utiliser leur savoir-faire contre des "points névralgiques" de plusieurs pays non spécifiés et auraient aussi projeté des attentats à la voiture piégée au Maroc même contre des intérêts étrangers et nationaux, dont des installations de sécurité. Selon Map, la cellule a été démantelée "dernièrement" dans le cadre des "efforts inlassables déployés par les services de sécurité pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes". Le ministère et l'agence assurent qu'elle était également active dans le domaine du cyberterrorisme, sans fournir de plus amples détails sur cet aspect de son fonctionnement. Les attentats d'activistes islamistes sont devenus plus rares au Maroc, pays tributaire en grande partie du tourisme étranger et allié de l'Occident dans la lutte antiterroriste. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Un homme condamné à mort pour espionnage au profit d'Israël a été exécuté par pendaison mardi à Téhéran, a rapporté l'agence officielle iranienne IRNA. Selon l'agence, Ali Akbar Siadati a avoué avoir espionné depuis 2004 pour le compte des services de renseignement israélien. D'après IRNA, il leur a transmis en échange d'argent des informations confidentielles sur les capacités militaires iraniennes, notamment sur les manoeuvres militaires, bases, avions de combat, vols militaires, accidents aériens et missiles. Ali Akbar Siadati a été arrêté en 2008 alors qu'il s'apprêtait à fuir l'Iran, a ajouté IRNA qui ne précise pas comment il a obtenu ces informations. (AP)
Benjamin Netanyahu juge un accord de paix provisoire possible
Un accord de paix provisoire pourrait être une issue possible si Palestiniens et Israéliens ne parviennent pas à s'entendre sur les questions-clés du processus, a estimé lundi Benjamin Netanyahu, évoquant pour la première fois une telle option. "Si nous aboutissons peut-être à (une impasse) sur Jérusalem et peut-être sur les réfugiés, alors un accord intérimaire pourrait être une issue. C'est possible, je ne peux pas l'exclure", a dit le Premier ministre israélien, interrogé sur une proposition de son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, lors une interview accordée à une télévision israélienne. C'est la première fois que Benjamin Netanyahu parle d'une autre voie pour les pourparlers de paix, alors que les négociations relancées sous l'égide des Etats-Unis sont au point mort depuis octobre. Nabil Abou Rdaïnah, proche conseiller de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a aussitôt exclu l'hypothèse d'un accord intérimaire. (Reuters)
Téhéran accorde un droit de visite aux proches de deux journalistes allemands
Les autorités iraniennes ont accordé un droit de visite aux familles de deux journalistes allemands emprisonnés depuis octobre en Iran, a fait savoir le site Web de la radiodiffusion publique, IRIB. A Berlin, l'ambassadeur d'Iran a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères pour y entendre "très explicitement" le mécontentement du gouvernement à ce sujet, a fait savoir le porte-parole de la diplomatie allemande Stefan Bredohl. En dépit de promesses initiales, les proches des journalistes n'avaient pas pu les rencontrer à l'occasion de Noël, pas plus que l'ambassadeur d'Allemagne à Téhéran. Les deux journalistes, entrés en Iran avec des visas de tourisme, avaient été arrêtés en octobre alors qu'ils travaillaient sur l'affaire Sakineh pour le journal populaire allemand Bild am Sonntag". Ils avaient été interpellés alors qu'ils étaient en train d'interviewer le fils et l'avocat de Sakineh Mohammadi Ashtiani, 43 ans, condamné à la mort par lapidation pour adultère. Face au tollé international qu'a suscité cette condamnation, le cas de Sakineh est actuellement réexaminé par la Cour suprême iranienne. Selon "Bild am Sonntag", la soeur du journaliste et la mère du photographe, arrivées à vendredi en Iran, s'étaient vu promettre dans un premier temps une visite pour samedi, ensuite reportée au dimanche, laquelle a également été annulée. (AP)
Nouveau bilan des violences religieuses au Nigeria
Les affrontements survenus ces derniers jours entre jeunes chrétiens et musulmans dans les environs de la ville de Jos, dans le centre du Nigeria, ont fait 80 morts au moins, déclarent les autorités. La police avait fait état samedi de 32 morts et une centaine de blessés - dont 70 dans un état critique - dans une série d'attaques à la bombe la veille de Noël. "Nous avons retrouvé jusqu'ici 80 corps à Jos", a déclaré lundi soir Daniel Gambo, responsable du centre de gestion d'urgence du Nigeria. Des centaines de personnes ont péri cette année victimes d'affrontements à caractère ethnique et religieux dans le centre du Nigeria, à la lisière d'un Nord majoritairement musulman et d'un Sud principalement chrétien. bilan des violences religieuses au Nigeria. (Reuters)
La Cédéao envoie ses émissaires en Côte d'Ivoire
Les présidents du Bénin, de la Sierra Leone et du Cap-Vert, mandatés par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), sont attendus mardi en Côte d'Ivoire où ils doivent remettre un ultimatum au président sortant Laurent Gbagbo. Cette mission s'inscrit dans le cadre des pressions exercées par la communauté internationale pour amener Laurent Gbagbo à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante avant l'invalidation des résultats par le Conseil constitutionnel. Les Nations unies considèrent Ouattara comme le président élu et la Cédéao a brandi la menace d'un recours à la force si Laurent Gbagbo refuse de démissionner. Dans des interviews accordées lundi à la presse française, Laurent Gbagbo a assuré qu'il accueillerait en frères et en amis les présidents béninois Boni Yayi, sierra-léonais Ernest Bai Koroma et cap-verdien Pedro Pires, et qu'il écouterait le message qu'ils ont à lui transmettre. La crise a basculé dans la violence le 16 décembre lors d'une marche à Abidjan des partisans d'Alassane Ouattara pour tenter de prendre le contrôle de la Radio-Télévision ivoirienne (RTI). Les heurts entre manifestants et forces de sécurité ont fait 20 morts, selon un bilan du gouvernement Gbagbo. (Reuters)
Egypte: élection présidentielle programmée en septembre
Les Egyptiens seront invités à élire leur président en septembre prochain et le candidat du parti au pouvoir sera désigné d'ici juillet, a annoncé lundi Gamal Moubarak, fils du chef de l'Etat et membre dirigeant de la formation. L'approche du scrutin attise les spéculations quant à l'éventuelle candidature du président sortant. Au pouvoir depuis 1981, Hosni Moubarak est âgé de 82 ans. A la direction du Parti national démocratique (PND), on laisse entendre qu'il briguera un sixième mandat s'il est en mesure de le faire. Dans le cas contraire, nombreux sont ceux qui parient sur la candidature de Gamal, âgé de 47 ans, ou d'une personnalité issue de l'appareil militaire. Selon les observateurs, le code électoral garantit la victoire au candidat du PND. "L'élection présidentielle aura lieu en septembre prochain. Vous saurez qui sera candidat lorsque le parti se réunira avant le début du processus, en juillet prochain, pour prendre une décision définitive", a annoncé Gamal Moubarak à la presse. S'il obtient un sixième mandat et qu'il le mène à son terme, Hosni Moubarak aura alors 89 ans. Malgré une ablation de la vésicule biliaire en mars, le président reste très actif en Egypte comme sur la scène internationale. (Reuters)
Fin de l'occupation de l'ambassade ivoirienne à Paris
Des partisans d'Alassane Ouattara ont occupé lundi pendant plusieurs heures l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris pour protester contre le maintien au pouvoir du président sortant, Laurent Gbagbo. Selon Marcel Youpéh, président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et partisan d'Alassane Ouattara, dont la victoire électorale a été reconnue par la communauté internationale, des "jeunes" entendaient ainsi signifier aux membres du personnel de l'ambassade qu'ils devaient suivre le mot d'ordre de grève lancé par leur leader. "On a demandé à tous les fonctionnaires de rentrer chez eux", a-t-il déclaré devant les locaux en assurant que l'opération se déroulait de manière pacifique. En fin de soirée, les derniers manifestants qui se trouvaient toujours dans l'ambassade ont quitté les lieux, ont constaté des témoins. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi qu'un nouvel ambassadeur de Côte d'Ivoire en France allait être nommé pour remplacer Pierre Kipré, relevé de ses fonctions par le gouvernement d'Alassane Ouattara. (Reuters)
Manifestation à Tunis en solidarité avec les populations de Sidi Bouzid
Une grande manifestation s'est déroulée lundi à Tunis, en signe de solidarité avec les populations de Sidi Bouzid, région du centre-ouest tunisien, en proie depuis 10 jours à des troubles sociaux sur fond de chômage et de précarité des conditions de vie, a constaté l'Associated Presse sur place. A l'appel de plusieurs syndicats dont ceux de l'enseignement secondaire, de la santé, de la poste et des caisses de sécurité, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à la mi-journée place Mohamed Ali, devant le siège de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT, l'unique centrale syndicale du pays), cerné par un important dispositif de sécurité dont des unités anti-émeutes. "Je suis venu manifester mon soutien à mes compatriotes de Sidi Bouzid qui se sont élevés contre la pauvreté et le chômage et qui n'ont plus rien à perdre, et leur dire qu'il y a des Tunisiens qui se soucient de leur sort", a déclaré Sahbi K., étudiant et chercheur. Affichant également sa "solidarité avec les habitants de Sidi Bouzid et ailleurs", Mme Haïfa J., employée du secteur de la santé, a attribué la cause des troubles à "un mécontentement populaire face à la situation politique, économique et sociale". (AP)
Rabat arrête six Marocains soupçonnés de préparer des attentats
Six Marocains soupçonnés de préparer des attentats "terroristes" au Maroc et à l'étranger ont été arrêtés par les forces de sécurité du royaume, a annoncé lundi à Rabat le ministère de l'Intérieur. Dans un communiqué diffusé par l'agence officielle Maghreb Arabe Presse (Map), le ministère ne précise ni où ni quand les suspects ont été arrêtés mais les présente comme des experts en explosifs. Ils auraient eu l'intention d'utiliser leur savoir-faire contre des "points névralgiques" de plusieurs pays non spécifiés et auraient aussi projeté des attentats à la voiture piégée au Maroc même contre des intérêts étrangers et nationaux, dont des installations de sécurité. Selon Map, la cellule a été démantelée "dernièrement" dans le cadre des "efforts inlassables déployés par les services de sécurité pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes". Le ministère et l'agence assurent qu'elle était également active dans le domaine du cyberterrorisme, sans fournir de plus amples détails sur cet aspect de son fonctionnement. Les attentats d'activistes islamistes sont devenus plus rares au Maroc, pays tributaire en grande partie du tourisme étranger et allié de l'Occident dans la lutte antiterroriste. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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