"La Grèce ne sera pas abandonnée si nous voyons qu'elle a besoin de l'aide de la zone euro", a déclaré M. Junker, Premier ministre et ministre du Trésor du Luxembourg, devant la commission économique du Parlement européen à Bruxelles.
Mais au moins deux des 16 pays de la zone euro refusent de proposer des garanties de prêts à la Grèce, a-t-il ajouté, ce qui rend "tout à fait possible" selon lui la situation où un pays de la zone euro en difficulté obtiendrait une aide financière du FMI en complément de celle d'autres pays de la zone euro, qui fourniraient le plus gros de l'effort.
La Grèce doit trouver environ 20 milliards d'euros dans les deux prochains mois pour rembourser des obligations d'Etat arrivant à échéance, mais l'ampleur de sa dette et de ses déficits publics est telle qu'elle ne trouve à emprunter qu'à des taux d'intérêt extrêmement élevés, qui aggravent d'autant sa situation financière. Le gouvernement, qui a pris des mesures d'austérité très sévères, ne demande pas de l'argent, mais des garanties susceptibles de rassurer les marchés sur sa solvabilité, pour refinancer sa dette à des taux moins exorbitants.
Les gouvernements de l'Union européenne se sont dits disposés la semaine dernière à soutenir la Grèce, si nécessaire par des prêts bilatéraux, mais la chancelière allemande Angela Merkel a jugé inutile dimanche de discuter d'une aide financière lors du sommet européen de ces jeudi et vendredi à Bruxelles.
Lundi, elle a réaffirmé que l'UE devait se porter au secours de la Grèce que si Athènes était "au bord de la faillite, ce qui n'est heureusement pas le cas en ce moment". Déclarant à nouveau qu'une aide à court terme pour la Grèce n'était "pas à l'ordre du jour" du sommet de jeudi et vendredi, la chancelière allemande a ajouté à Berlin que si l'option d'une assistance financière devait être abordée, le Fonds monétaire international (FMI) était "un sujet que nous devons examiner".
Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a de son côté estimé qu'une solution pouvait être trouvée dans les tout prochains jours, et revêtir la forme d'un prêt conjoint du FMI et des pays de la zone euro. "C'est sur la table", a-t-il dit à des journalistes.
La France et l'Italie ont toutes deux affiché leur souhait qu'une action soit rapidement prise sur un plan de sauvetage, Bernard Kouchner estimant qu'un "compromis" serait trouvé.
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a également déclaré que son pays était "prêt à prendre sa part" pour aider la Grèce et espérait un accord avant le sommet.
Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a prévenu ses partenaires européens vendredi qu'il envisagerait de se tourner vers le FMI si la zone euro ne proposait rien de plus substantiel au conseil européen qu'un soutien verbal qui n'a pour l'heure pas suffi à rassurer les marchés.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a dit continuer d'espérer que la zone euro s'accorderait sur des prêts bilatéraux coordonnés à la Grèce. Les dissensions au sein du bloc pèsent sur l'euro, qui s'échangeait à 1,3477 dollar lundi, son plus bas niveau depuis le début du mois. Mais la monnaie européenne est remontée après les déclarations du président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet qui a jugé "impossible légalement" pour la Grèce de quitter la zone euro.
Source: AP via Yahoo News
Mais au moins deux des 16 pays de la zone euro refusent de proposer des garanties de prêts à la Grèce, a-t-il ajouté, ce qui rend "tout à fait possible" selon lui la situation où un pays de la zone euro en difficulté obtiendrait une aide financière du FMI en complément de celle d'autres pays de la zone euro, qui fourniraient le plus gros de l'effort.
La Grèce doit trouver environ 20 milliards d'euros dans les deux prochains mois pour rembourser des obligations d'Etat arrivant à échéance, mais l'ampleur de sa dette et de ses déficits publics est telle qu'elle ne trouve à emprunter qu'à des taux d'intérêt extrêmement élevés, qui aggravent d'autant sa situation financière. Le gouvernement, qui a pris des mesures d'austérité très sévères, ne demande pas de l'argent, mais des garanties susceptibles de rassurer les marchés sur sa solvabilité, pour refinancer sa dette à des taux moins exorbitants.
Les gouvernements de l'Union européenne se sont dits disposés la semaine dernière à soutenir la Grèce, si nécessaire par des prêts bilatéraux, mais la chancelière allemande Angela Merkel a jugé inutile dimanche de discuter d'une aide financière lors du sommet européen de ces jeudi et vendredi à Bruxelles.
Lundi, elle a réaffirmé que l'UE devait se porter au secours de la Grèce que si Athènes était "au bord de la faillite, ce qui n'est heureusement pas le cas en ce moment". Déclarant à nouveau qu'une aide à court terme pour la Grèce n'était "pas à l'ordre du jour" du sommet de jeudi et vendredi, la chancelière allemande a ajouté à Berlin que si l'option d'une assistance financière devait être abordée, le Fonds monétaire international (FMI) était "un sujet que nous devons examiner".
Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a de son côté estimé qu'une solution pouvait être trouvée dans les tout prochains jours, et revêtir la forme d'un prêt conjoint du FMI et des pays de la zone euro. "C'est sur la table", a-t-il dit à des journalistes.
La France et l'Italie ont toutes deux affiché leur souhait qu'une action soit rapidement prise sur un plan de sauvetage, Bernard Kouchner estimant qu'un "compromis" serait trouvé.
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a également déclaré que son pays était "prêt à prendre sa part" pour aider la Grèce et espérait un accord avant le sommet.
Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a prévenu ses partenaires européens vendredi qu'il envisagerait de se tourner vers le FMI si la zone euro ne proposait rien de plus substantiel au conseil européen qu'un soutien verbal qui n'a pour l'heure pas suffi à rassurer les marchés.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a dit continuer d'espérer que la zone euro s'accorderait sur des prêts bilatéraux coordonnés à la Grèce. Les dissensions au sein du bloc pèsent sur l'euro, qui s'échangeait à 1,3477 dollar lundi, son plus bas niveau depuis le début du mois. Mais la monnaie européenne est remontée après les déclarations du président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet qui a jugé "impossible légalement" pour la Grèce de quitter la zone euro.
Source: AP via Yahoo News