"Nous exigeons le recomptage des voix interrompu par le président de la CENAP (la commission électorale) sur la base des procès-verbaux de tous les bureaux de vote", ont déclaré dans un communiqué commun les 17 candidats qui affrontaient Ali Bongo lors du scrutin.
Au cours d'une conférence de presse à Libreville, les dirigeants de l'opposition, dont l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obame arrivé deuxième, ont appelé la population à se préparer à des "actions graduelles" pour protester contre les résultats qui ont été rendus publics.
"Nous demandons au peuple gabonais de rester mobilisé et vigilant pour des actions graduelles", ont-ils dit.
La victoire d'Ali Bongo, proclamée par la commission électorale jeudi dernier, a entraîné des troubles à Libreville, la capitale, et à Port-Gentil, deuxième ville et capitale économique du pays, des partisans des candidats battus estimant que le scrutin avait été entaché de manipulations.
Lors de la conférence de presse, les chefs de l'opposition ont souhaité une enquête internationale sur l'attitude des forces de sécurité pendant ces troubles.
"Les candidats demandent instamment la mise en place d'une commission d'enquête internationale pour déterminer la gravité des faits, des violations des droits de l'homme, ainsi que les responsabilités de ce véritable bain de sang", ont-ils dit.
Pierre Mamboundou, qui a recueilli environ 25% des voix à la présidentielle, a quitté la conférence de presse avant la lecture du communiqué commun.
"Je suis 'wanted', je suis un brigand et recherché par la police", a-t-il dit, faisant écho aux craintes de ses partisans qui redoutent qu'il soit arrêté, accusé d'avoir incité aux désordres.
Les violences ont fait au moins deux morts la semaine dernière à Port-Gentil, où le couvre-feu a été instauré et où des renforts ont été dépêchés pour rétablir l'ordre.
Source: Reuters via Yahoo News
Au cours d'une conférence de presse à Libreville, les dirigeants de l'opposition, dont l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obame arrivé deuxième, ont appelé la population à se préparer à des "actions graduelles" pour protester contre les résultats qui ont été rendus publics.
"Nous demandons au peuple gabonais de rester mobilisé et vigilant pour des actions graduelles", ont-ils dit.
La victoire d'Ali Bongo, proclamée par la commission électorale jeudi dernier, a entraîné des troubles à Libreville, la capitale, et à Port-Gentil, deuxième ville et capitale économique du pays, des partisans des candidats battus estimant que le scrutin avait été entaché de manipulations.
Lors de la conférence de presse, les chefs de l'opposition ont souhaité une enquête internationale sur l'attitude des forces de sécurité pendant ces troubles.
"Les candidats demandent instamment la mise en place d'une commission d'enquête internationale pour déterminer la gravité des faits, des violations des droits de l'homme, ainsi que les responsabilités de ce véritable bain de sang", ont-ils dit.
Pierre Mamboundou, qui a recueilli environ 25% des voix à la présidentielle, a quitté la conférence de presse avant la lecture du communiqué commun.
"Je suis 'wanted', je suis un brigand et recherché par la police", a-t-il dit, faisant écho aux craintes de ses partisans qui redoutent qu'il soit arrêté, accusé d'avoir incité aux désordres.
Les violences ont fait au moins deux morts la semaine dernière à Port-Gentil, où le couvre-feu a été instauré et où des renforts ont été dépêchés pour rétablir l'ordre.
Source: Reuters via Yahoo News
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