Washington s'inquiète des attaques de plus en plus audacieuses des milices islamistes capables désormais de frapper à une centaine de kilomètres seulement de la capitale pakistanaise, Islamabad.
Le président Obama et ses conseillers à la sécurité nationale et de politique étrangère ont rencontré d'abord séparément MM. Zardari et Karzaï, puis ensemble, au Département d'Etat puis à la Maison Blanche. Objectif: convaincre les deux pays de travailler ensemble contre cette menace islamiste commune.
"Je suis heureux que les dirigeants élus d'Afghanistan et du Pakistan se rendent pleinement compte de la gravité des menaces auxquelles nous sommes confrontés et réaffirment leur engagement à les affronter", a déclaré M. Obama.
Washington s'inquiète de la puissance croissante des talibans, qui pourrait menacer des intérêts vitaux américains dans la région. Ainsi, au Pakistan, les milices des "étudiants" religieux extrémistes ont réussi ces derniers temps à déborder de leurs bastions traditionnels de la zone frontalière pakistano-afghane pour lancer des attaques dans des régions plus proches de la capitale, Islamabad.
Sur le terrain, la situation est particulièrement préoccupante au Pakistan. Alors que l'armée pilonne et bombarde des bastions tenus par des insurgés dans la vallée de Swat (province de la Frontière du Nord-Ouest), des renforts talibans descendent des régions montagneuses pour prêter main forte à leurs frères d'armes et s'emparer de maisons et de bâtiments publics.
Les talibans ont notamment réussi à s'infiltrer dans la cité de Mingora, la principale ville de la vallée de Swat, théoriquement contrôlée par l'armée pakistanaise, et ont attaqué des soldats et des civils. Craignant une offensive imminente de l'armée pour déloger les combattants insurgés, des milliers de civils -hommes, femmes et enfants- ont commencé à fuir la ville et les districts voisins. Le gouvernement estime que le nombre de réfugiés pourrait atteindre un demi-million.
L'armée reconnaît que des renforts talibans venus des montagnes sont arrivés en ville. "Des militants armés sont descendus de leurs cachettes vers les villes et occupent des maisons appartenant à des civils et des bâtiments gouvernementaux", souligne un communiqué militaire, en faisant état de bombes visant les forces de sécurité et des civils.
L'armée est passée à l'action mardi dans la vallée de Swat. Mais des combats ont déjà débordé de la région pour atteindre la ville de Buner, située à une centaine de kilomètres seulement de la capitale, Islamabad.
"C'est une guerre totale là-bas. Des roquettes s'abattent partout", raconte Laïq Zada, un homme de 33 ans qui a fui la vallée mardi soir et se trouve désormais dans un camp de réfugiés tenu par le gouvernement hors de la zone des combats. "Nous avons avec nous nos vêtements sur le corps et un espoir dans la maison de Dieu. Rien d'autre."
Pour la seule journée de mercredi, les combats, selon les militaires, ont fait 35 morts dans les rangs insurgés, près des mines d'émeraudes de la vallée de Swat, et 27 autres dans la ville de Buner où l'armée dit avoir empêché une avancée des talibans vers la capitale. Quatre soldats ont été tués.
En Afghanistan, une équipe de la Croix-Rouge internationale a confirmé avoir vu des dizaines de corps, dont ceux de femmes et d'enfants, dans deux villages de l'ouest de l'Afghanistan visés par des bombardements américains. Selon une porte-parole du CICR, cette équipe s'est rendue dans la circonscription de Bala Baluk dans la province de Farah où les bombardements ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Certains responsables locaux ont fait état de 100 à 120 morts, un bilan non confirmé de source indépendante.
Le président afghan Hamid Karzaï a ordonné l'ouverture d'une enquête et déclaré qu'il allait soulever cette question avec le président américain Barack Obama. Washington a ordonné une enquête confiée à un général dépêché sur les lieux de ces bombardements, tandis que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton s'est déclarée "profondément" désolée par la mort de civils innocents.
Selon le commandant des forces américaines en Afghanistan, le général David McKiernan, la décapitation par des talibans de trois villageois dans le secteur de Bala Baluk a déclenché des affrontements. Des bombardements américains ont suivi, faisant au moins 25 morts dans les rangs des talibans, a-t-il ajouté.
"C'est une des technique des talibans et autres mouvements d'insurrection d'affirmer qu'il y a des victimes civiles à chaque occasion", selon lui.
Source: Yahoo News
Le président Obama et ses conseillers à la sécurité nationale et de politique étrangère ont rencontré d'abord séparément MM. Zardari et Karzaï, puis ensemble, au Département d'Etat puis à la Maison Blanche. Objectif: convaincre les deux pays de travailler ensemble contre cette menace islamiste commune.
"Je suis heureux que les dirigeants élus d'Afghanistan et du Pakistan se rendent pleinement compte de la gravité des menaces auxquelles nous sommes confrontés et réaffirment leur engagement à les affronter", a déclaré M. Obama.
Washington s'inquiète de la puissance croissante des talibans, qui pourrait menacer des intérêts vitaux américains dans la région. Ainsi, au Pakistan, les milices des "étudiants" religieux extrémistes ont réussi ces derniers temps à déborder de leurs bastions traditionnels de la zone frontalière pakistano-afghane pour lancer des attaques dans des régions plus proches de la capitale, Islamabad.
Sur le terrain, la situation est particulièrement préoccupante au Pakistan. Alors que l'armée pilonne et bombarde des bastions tenus par des insurgés dans la vallée de Swat (province de la Frontière du Nord-Ouest), des renforts talibans descendent des régions montagneuses pour prêter main forte à leurs frères d'armes et s'emparer de maisons et de bâtiments publics.
Les talibans ont notamment réussi à s'infiltrer dans la cité de Mingora, la principale ville de la vallée de Swat, théoriquement contrôlée par l'armée pakistanaise, et ont attaqué des soldats et des civils. Craignant une offensive imminente de l'armée pour déloger les combattants insurgés, des milliers de civils -hommes, femmes et enfants- ont commencé à fuir la ville et les districts voisins. Le gouvernement estime que le nombre de réfugiés pourrait atteindre un demi-million.
L'armée reconnaît que des renforts talibans venus des montagnes sont arrivés en ville. "Des militants armés sont descendus de leurs cachettes vers les villes et occupent des maisons appartenant à des civils et des bâtiments gouvernementaux", souligne un communiqué militaire, en faisant état de bombes visant les forces de sécurité et des civils.
L'armée est passée à l'action mardi dans la vallée de Swat. Mais des combats ont déjà débordé de la région pour atteindre la ville de Buner, située à une centaine de kilomètres seulement de la capitale, Islamabad.
"C'est une guerre totale là-bas. Des roquettes s'abattent partout", raconte Laïq Zada, un homme de 33 ans qui a fui la vallée mardi soir et se trouve désormais dans un camp de réfugiés tenu par le gouvernement hors de la zone des combats. "Nous avons avec nous nos vêtements sur le corps et un espoir dans la maison de Dieu. Rien d'autre."
Pour la seule journée de mercredi, les combats, selon les militaires, ont fait 35 morts dans les rangs insurgés, près des mines d'émeraudes de la vallée de Swat, et 27 autres dans la ville de Buner où l'armée dit avoir empêché une avancée des talibans vers la capitale. Quatre soldats ont été tués.
En Afghanistan, une équipe de la Croix-Rouge internationale a confirmé avoir vu des dizaines de corps, dont ceux de femmes et d'enfants, dans deux villages de l'ouest de l'Afghanistan visés par des bombardements américains. Selon une porte-parole du CICR, cette équipe s'est rendue dans la circonscription de Bala Baluk dans la province de Farah où les bombardements ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Certains responsables locaux ont fait état de 100 à 120 morts, un bilan non confirmé de source indépendante.
Le président afghan Hamid Karzaï a ordonné l'ouverture d'une enquête et déclaré qu'il allait soulever cette question avec le président américain Barack Obama. Washington a ordonné une enquête confiée à un général dépêché sur les lieux de ces bombardements, tandis que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton s'est déclarée "profondément" désolée par la mort de civils innocents.
Selon le commandant des forces américaines en Afghanistan, le général David McKiernan, la décapitation par des talibans de trois villageois dans le secteur de Bala Baluk a déclenché des affrontements. Des bombardements américains ont suivi, faisant au moins 25 morts dans les rangs des talibans, a-t-il ajouté.
"C'est une des technique des talibans et autres mouvements d'insurrection d'affirmer qu'il y a des victimes civiles à chaque occasion", selon lui.
Source: Yahoo News
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