La France et l'Allemagne ont déploré des conditions de concours défavorables au groupe européen d'aéronautique et de défense, qui était en concurrence avec Boeing.
Paris a indiqué qu'il demanderait à la Commission européenne d'examiner le dossier et le ministre allemand de l'Economie, Rainer Brüderle, a déclaré dans un communiqué que Washington avait accordé un net avantage à Boeing dans ce dossier.
Northrop Grumman a annoncé lundi soir qu'il renonçait à soumettre une offre pour le contrat de 35 milliards de dollars de renouvellement de la flotte d'avions-ravitailleurs de l'armée de l'air américaine, estimant que le nouveau cahier des charges favorise un avion plus petit dérivé du B767 construit par Boeing.
Tom Enders, président d'Airbus, a déclaré à Reuters qu'une proposition d'Airbus seul n'aurait pas de sens économique dans les conditions actuelles.
"Si notre partenaire est convaincu que dans les conditions actuelles, nous n'avons aucune chance de gagner, quelle que soit la qualité de l'offre, je ne peux que suivre son jugement", a ajouté Tom Enders, dans un courrier électronique.
"Nous n'avons aucune chance de gagner la compétition dans ces conditions", a renchéri Louis Gallois, président exécutif d'EADS, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la publication des résultats annuels du groupe.
Louis Gallois a toutefois assuré qu'EADS poursuivrait sa stratégie d'expansion aux Etats-Unis et continuerait à nouer des partenariats avec des entreprises américaines.
Il n'a pas exclu de travailler avec Boeing à l'avenir mais a ajouté que les possibilités de travailler avec Boeing sur le futur ravitailleur de l'armée américaine étaient très limitées.
Le directeur financier d'EADS, Hans Peter Ring, a pour sa part indiqué que la décision de renoncer à participer à l'appel d'offres américain n'avait pas d'impact significatif pour le groupe.
Si EADS s'est efforcé de faire bonne figure, la France et l'Allemagne, partenaires au sein du groupe européen, ont fait la grimace.
"J'observe que la meilleure des situations est la situation de concurrence et je regrette un peu qu'Airbus (filiale d'EADS) ne se soit peut-être pas trouvé dans les meilleures situations de concurrence dans le cadre d'un appel d'offres renouvelé", a commenté la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde.
"La France, avec la Commission européenne et ses partenaires européens concernés, va procéder à l'examen de ce nouveau développement et de ses possibles implications", a précisé de son côté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères lors d'un point de presse électronique du Quai d'Orsay.
"Nous constatons avec une grande déception que l'appel d'offres émis par le Pentagone (...) conduit de facto les autorités américaines à un dialogue avec un fournisseur unique, au détriment d'une démarche compétitive garante de l'acquisition des meilleures capacités au meilleur prix", a-t-il ajouté.
A Berlin, le plus haut responsable allemand chargé des dossiers aéronautiques, Peter Hintze, a appelé les autorités américaines à revoir les modalités de l'appel d'offres.
Source: Reuters via Yahoo News
Paris a indiqué qu'il demanderait à la Commission européenne d'examiner le dossier et le ministre allemand de l'Economie, Rainer Brüderle, a déclaré dans un communiqué que Washington avait accordé un net avantage à Boeing dans ce dossier.
Northrop Grumman a annoncé lundi soir qu'il renonçait à soumettre une offre pour le contrat de 35 milliards de dollars de renouvellement de la flotte d'avions-ravitailleurs de l'armée de l'air américaine, estimant que le nouveau cahier des charges favorise un avion plus petit dérivé du B767 construit par Boeing.
Tom Enders, président d'Airbus, a déclaré à Reuters qu'une proposition d'Airbus seul n'aurait pas de sens économique dans les conditions actuelles.
"Si notre partenaire est convaincu que dans les conditions actuelles, nous n'avons aucune chance de gagner, quelle que soit la qualité de l'offre, je ne peux que suivre son jugement", a ajouté Tom Enders, dans un courrier électronique.
"Nous n'avons aucune chance de gagner la compétition dans ces conditions", a renchéri Louis Gallois, président exécutif d'EADS, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la publication des résultats annuels du groupe.
Louis Gallois a toutefois assuré qu'EADS poursuivrait sa stratégie d'expansion aux Etats-Unis et continuerait à nouer des partenariats avec des entreprises américaines.
Il n'a pas exclu de travailler avec Boeing à l'avenir mais a ajouté que les possibilités de travailler avec Boeing sur le futur ravitailleur de l'armée américaine étaient très limitées.
Le directeur financier d'EADS, Hans Peter Ring, a pour sa part indiqué que la décision de renoncer à participer à l'appel d'offres américain n'avait pas d'impact significatif pour le groupe.
Si EADS s'est efforcé de faire bonne figure, la France et l'Allemagne, partenaires au sein du groupe européen, ont fait la grimace.
"J'observe que la meilleure des situations est la situation de concurrence et je regrette un peu qu'Airbus (filiale d'EADS) ne se soit peut-être pas trouvé dans les meilleures situations de concurrence dans le cadre d'un appel d'offres renouvelé", a commenté la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde.
"La France, avec la Commission européenne et ses partenaires européens concernés, va procéder à l'examen de ce nouveau développement et de ses possibles implications", a précisé de son côté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères lors d'un point de presse électronique du Quai d'Orsay.
"Nous constatons avec une grande déception que l'appel d'offres émis par le Pentagone (...) conduit de facto les autorités américaines à un dialogue avec un fournisseur unique, au détriment d'une démarche compétitive garante de l'acquisition des meilleures capacités au meilleur prix", a-t-il ajouté.
A Berlin, le plus haut responsable allemand chargé des dossiers aéronautiques, Peter Hintze, a appelé les autorités américaines à revoir les modalités de l'appel d'offres.
Source: Reuters via Yahoo News