Le Conseil de sécurité réclame une enquête transparente
Le Conseil a adopté une déclaration formelle après plus de dix heures de négociations à huis clos dans laquelle il réclame une enquête "rapide, impartiale, crédible et transparente" sur l'incident. L'instance des Nations unies demande également la libération immédiate des navires de la flottille et des quelque 700 militants détenus par Israël. Le Conseil de sécurité s'était réuni d'urgence lundi après-midi pour débattre de l'assaut lancé par des commandos de marine contre la flottille qui a coûté la vie à neuf civils, selon l'armée israélienne. Après une heure et demie de discussions ouvertes à la presse, les diplomates se sont réunis à huis clos pour s'entendre sur un texte. Dans la déclaration de 24 lignes, lue par le président en exercice du Conseil, l'ambassadeur du Mexique Claude Heller, l'instance des Nations unies "regrette profondément les pertes en vies humaines et les blessures ayant résulté de l'usage de la force durant l'opération militaire israélienne dans les eaux internationales contre le convoi se dirigeant vers Gaza". "Le Conseil, dans ce contexte, condamne les actes qui ont résulté en la perte d'au moins dix vies humaines et fait de nombreux blessés."(reuters)
La plupart des passagers de la flottille pour Gaza sont emprisonnés en Israël
D'après Yossi Edelstein, un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, «une partie de ces détenus ont refusé de décliner leur identité. Ils ont protesté en s'allongeant par terre, continuant ainsi à se conduire de façon provocatrice.» Leur expulsion devrait se dérouler au compte-gouttes, dans les 72 heures après avoir été présentés devant un juge. Silence radio. Aucune information ne filtre sur l'identité des personnes retenues, sur leur état de santé, et sur les faits précis qui leur sont reprochés. Sur son compte Twitter, l'organisation Free Gaza indique que les autorités israéliennes ont refusé à leurs avocats tout contact avec les passagers. Parmi les détenus figure Kamal Khatib, président du Haut comité de suivi des Arabes israéliens, la plus importante organisation de cette communauté de 1,3 millions de personnes. Un des chefs islamistes arabes israéliens, Raëd Salah, dirigeant de l'aile radicale du Mouvement islamique en Israël, qui se trouvait à bord du convoi, est pour sa part détenu dans un commissariat de police à Ashdod.(liberation)
Le Conseil a adopté une déclaration formelle après plus de dix heures de négociations à huis clos dans laquelle il réclame une enquête "rapide, impartiale, crédible et transparente" sur l'incident. L'instance des Nations unies demande également la libération immédiate des navires de la flottille et des quelque 700 militants détenus par Israël. Le Conseil de sécurité s'était réuni d'urgence lundi après-midi pour débattre de l'assaut lancé par des commandos de marine contre la flottille qui a coûté la vie à neuf civils, selon l'armée israélienne. Après une heure et demie de discussions ouvertes à la presse, les diplomates se sont réunis à huis clos pour s'entendre sur un texte. Dans la déclaration de 24 lignes, lue par le président en exercice du Conseil, l'ambassadeur du Mexique Claude Heller, l'instance des Nations unies "regrette profondément les pertes en vies humaines et les blessures ayant résulté de l'usage de la force durant l'opération militaire israélienne dans les eaux internationales contre le convoi se dirigeant vers Gaza". "Le Conseil, dans ce contexte, condamne les actes qui ont résulté en la perte d'au moins dix vies humaines et fait de nombreux blessés."(reuters)
La plupart des passagers de la flottille pour Gaza sont emprisonnés en Israël
D'après Yossi Edelstein, un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, «une partie de ces détenus ont refusé de décliner leur identité. Ils ont protesté en s'allongeant par terre, continuant ainsi à se conduire de façon provocatrice.» Leur expulsion devrait se dérouler au compte-gouttes, dans les 72 heures après avoir été présentés devant un juge. Silence radio. Aucune information ne filtre sur l'identité des personnes retenues, sur leur état de santé, et sur les faits précis qui leur sont reprochés. Sur son compte Twitter, l'organisation Free Gaza indique que les autorités israéliennes ont refusé à leurs avocats tout contact avec les passagers. Parmi les détenus figure Kamal Khatib, président du Haut comité de suivi des Arabes israéliens, la plus importante organisation de cette communauté de 1,3 millions de personnes. Un des chefs islamistes arabes israéliens, Raëd Salah, dirigeant de l'aile radicale du Mouvement islamique en Israël, qui se trouvait à bord du convoi, est pour sa part détenu dans un commissariat de police à Ashdod.(liberation)
A lire également: