La secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Rama Yade, n'est pas hostile à la visite officielle en France de Mouammar Kadhafi mais déplore qu'elle coïncide avec la journée mondiale des droits de l'homme.
Dans cet entretien, elle dit que "la France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort" et que le numéro un libyen "doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits".
Au micro de France Info, Rama Yade a expliqué n'avoir "absolument aucune hostilité vis-à-vis d'une visite du colonel Kadhafi, à partir du moment où il a renoncé à tout programme militaire nucléaire".
"Dans ces conditions, il vaut mieux parler avec lui plutôt que de le marginaliser ou de le rejeter aux confins du terrorisme", a-t-elle ajouté. Mais, a-t-elle souligné, "cette visite ne doit pas être considérée comme un chèque en blanc, on doit être sur nos gardes".
Pour Rama Yade, c'est le calendrier qui fait problème.
"Si je ne suis pas hostile à cette visite, je suis assez réservée sur le fait qu'elle arrive un 10 décembre, journée mondiale des droits de l'homme, 59e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme", a-t-elle dit.
"C'est cela qui me semble un petit peu gênant".
Rama Yade a estimé qu'il était justifié qu'elle s'exprime sur la visite du colonel Kadhafi. "Qu'aurait-on dit si la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme ne disait rien ?" s'est-elle interrogée. "On a quand même créé cette fonction pour que cela serve à quelque chose".
Source: http://www.actualite.lycos.fr/
Dans cet entretien, elle dit que "la France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort" et que le numéro un libyen "doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits".
Au micro de France Info, Rama Yade a expliqué n'avoir "absolument aucune hostilité vis-à-vis d'une visite du colonel Kadhafi, à partir du moment où il a renoncé à tout programme militaire nucléaire".
"Dans ces conditions, il vaut mieux parler avec lui plutôt que de le marginaliser ou de le rejeter aux confins du terrorisme", a-t-elle ajouté. Mais, a-t-elle souligné, "cette visite ne doit pas être considérée comme un chèque en blanc, on doit être sur nos gardes".
Pour Rama Yade, c'est le calendrier qui fait problème.
"Si je ne suis pas hostile à cette visite, je suis assez réservée sur le fait qu'elle arrive un 10 décembre, journée mondiale des droits de l'homme, 59e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme", a-t-elle dit.
"C'est cela qui me semble un petit peu gênant".
Rama Yade a estimé qu'il était justifié qu'elle s'exprime sur la visite du colonel Kadhafi. "Qu'aurait-on dit si la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme ne disait rien ?" s'est-elle interrogée. "On a quand même créé cette fonction pour que cela serve à quelque chose".
Source: http://www.actualite.lycos.fr/
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