D'abord Pivellina , petite chose réaliste qui commence bien (une enfant est recueillie par une femme attendrissante) et qui finit très bien aussi (la femme garde l'enfant, sa mère n'est jamais venue la chercher).
Entre les deux ? On en sait rien, on a dormi. Voilà ce que c'est de se coucher à pas d'heures (en fait si, 2h44). Quoiqu'il en soit, le film en compét' du jour était tout de même plus ambitieux. Etreintes brisées était partout avant d'arriver au Palais : sur le web ( Penelope est malade !), sur les couvertures des magazines et même en vrai (on a croisé QT et Almodovar en personne au Majestic).
Restait plus qu'à voir le film. Etreintes brisées est donc un film d'amour, le récit d'une passion contrariée, mais surtout une déclaration d'amour au cinéma. On y retrouve la mise en abyme classique, le film dans le film, intitulé Des filles et des valises et Almodovar se plait à multiplier les références au cinéma ( Hitchcock , Hepburn , Marylin...).
Deux ans après Volver , beaucoup plus réaliste, Etreintes Brisées marque donc le retour du fantasme, de la nostalgie et le triomphe du récit enchassé. C'est beau, plein d'arabesques narratives assez soufflantes, de coq-à-l'àne embrouillés, mais le vrai pouvoir du film, c'est la Penelope, qui n'a jamais été aussi fantasmatique.
Qu'elle joue la Marylin ou Hepburn, elle est tout simplement sublime. On se remet de nos émotions autour d'une pizza. Mais une émeute rue d'antibes nous ramène à la dure réalité du star system : Diane Kruger s'achète une montre et 25 paparazzi attendent sa sortie du magasin ! Retour au boulot. On passe le temps entre écriture de texte, twitters (c'est la mode cette année) et blogging, jusqu'à ce qu'une coupure d'électricité viennent nous tirer de la torpeur. Vers 16h, des salariés EDF manifestent dans les rues et coupent le courant à une grande partie de la ville, dont le Palais des Festivals, en pleine projection.
Commerces fermés, rumeurs (on parle à un moment d'une alerte à la bombe), le festival se fait secouer avant de reprendre son cours très rapidement : comme dit l'autre, Show must go on.
Source: Premiere via Yahoo News
Entre les deux ? On en sait rien, on a dormi. Voilà ce que c'est de se coucher à pas d'heures (en fait si, 2h44). Quoiqu'il en soit, le film en compét' du jour était tout de même plus ambitieux. Etreintes brisées était partout avant d'arriver au Palais : sur le web ( Penelope est malade !), sur les couvertures des magazines et même en vrai (on a croisé QT et Almodovar en personne au Majestic).
Restait plus qu'à voir le film. Etreintes brisées est donc un film d'amour, le récit d'une passion contrariée, mais surtout une déclaration d'amour au cinéma. On y retrouve la mise en abyme classique, le film dans le film, intitulé Des filles et des valises et Almodovar se plait à multiplier les références au cinéma ( Hitchcock , Hepburn , Marylin...).
Deux ans après Volver , beaucoup plus réaliste, Etreintes Brisées marque donc le retour du fantasme, de la nostalgie et le triomphe du récit enchassé. C'est beau, plein d'arabesques narratives assez soufflantes, de coq-à-l'àne embrouillés, mais le vrai pouvoir du film, c'est la Penelope, qui n'a jamais été aussi fantasmatique.
Qu'elle joue la Marylin ou Hepburn, elle est tout simplement sublime. On se remet de nos émotions autour d'une pizza. Mais une émeute rue d'antibes nous ramène à la dure réalité du star system : Diane Kruger s'achète une montre et 25 paparazzi attendent sa sortie du magasin ! Retour au boulot. On passe le temps entre écriture de texte, twitters (c'est la mode cette année) et blogging, jusqu'à ce qu'une coupure d'électricité viennent nous tirer de la torpeur. Vers 16h, des salariés EDF manifestent dans les rues et coupent le courant à une grande partie de la ville, dont le Palais des Festivals, en pleine projection.
Commerces fermés, rumeurs (on parle à un moment d'une alerte à la bombe), le festival se fait secouer avant de reprendre son cours très rapidement : comme dit l'autre, Show must go on.
Source: Premiere via Yahoo News
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