Comme chaque année, des foules de Téhéranais se dirigeront à pied vers la place Azadi (liberté), dans une ambiance de kermesse mêlant employés de l'Etat et des usines, membres de la milice islamiste du Bassidj et simples citoyens.
La participation et le discours du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad sont acquis mais celle du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, n'a pas été confirmée.
Samedi, il a affirmé que "comme chaque année la nation iranienne sortira en masse et cela fera comprendre à l'ennemi qu'il a échoué".
La capitale est ornée de drapeaux iraniens depuis le début des célébrations marquant le retour d'exil le 1er février 1979 de l'ayatollah Rouhollah Khomeiny, fondateur de la République islamique.
L'anniversaire du 10 février célèbre l'insurrection générale et la victoire de la révolution scellée ce jour par la déclaration de neutralité de l'armée.
Pour la télévision iranienne, qui diffuse ces images quotidiennement sur fond de chants révolutionnaires, l'histoire se résume à la révolte populaire suivie de l'arrivée de l'ayatollah Khomeiny, inaugurant une nouvelle ère.
Elle passe sous silence la période de troubles, accompagnée de milliers de victimes, qui va suivre sur plus de deux ans.
La composante libérale, nationaliste et laïque des révolutionnaires, désunie et combattue par les religieux, y disparaîtra. Le mouvement marxiste des Moudjahidine du peuple, passé dans l'opposition armée, sera décimé.
La République islamique, proclamée le 1er avril 1979, voit sa constitution adoptée par référendum le 12 décembre de la même année. Elle consacre l'autorité de l'ayatollah Khomeiny, guide suprême exerçant le principe du Velayat-e faghi, ou guidance du juriste religieux.
En lançant les cérémonies d'anniversaire le 31 janvier dernier le président Ahmadinejad a affirmé que "trente ans plus tard, la révolution est toujours vivante et vivace".
Elu en 2005 sur une plateforme de justice sociale il affirme défendre les "déshérités", malgré une politique inflationniste dont ils sont les premières victimes.
Il a aussi repris le message messianique de l'imam Khomeiny en expliquant que "bien que cette révolution ait eu lieu en Iran, elle n'est pas limitée aux frontières iraniennes".
La République islamique se pose aujourd'hui en chef de file de l'anti-impérialisme et de l'ordre injuste que font peser selon elle sur le monde les grandes puissances au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.
C'est son premier argument pour défendre la poursuite de son programme nucléaire, qui a selon elle des visées purement civiles, alors que de nombreux pays craignent qu'il ait une dimension militaire.
L'Iran se pose aussi en défenseur acharné des droits des Palestiniens, en soutenant par exemple le mouvement islamiste du Hamas, au grand dam des puissances arabes qui voient d'un mauvais oeil ce qu'elles considèrent comme une ingérence dans leurs affaires.
Soumise à des sanctions américaines depuis la rupture des relations diplomatiques avec Washington consécutive à la prise en otages de diplomates américains en 1979, l'Iran a fait de l'autosuffisance sa doctrine économique.
Téhéran a marqué le coup dans ce domaine la semaine dernière en lançant son premier satellite dans l'espace, et en prenant place ainsi dans le club restreint des puissances spatiales.
Source: Yahoo News
La participation et le discours du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad sont acquis mais celle du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, n'a pas été confirmée.
Samedi, il a affirmé que "comme chaque année la nation iranienne sortira en masse et cela fera comprendre à l'ennemi qu'il a échoué".
La capitale est ornée de drapeaux iraniens depuis le début des célébrations marquant le retour d'exil le 1er février 1979 de l'ayatollah Rouhollah Khomeiny, fondateur de la République islamique.
L'anniversaire du 10 février célèbre l'insurrection générale et la victoire de la révolution scellée ce jour par la déclaration de neutralité de l'armée.
Pour la télévision iranienne, qui diffuse ces images quotidiennement sur fond de chants révolutionnaires, l'histoire se résume à la révolte populaire suivie de l'arrivée de l'ayatollah Khomeiny, inaugurant une nouvelle ère.
Elle passe sous silence la période de troubles, accompagnée de milliers de victimes, qui va suivre sur plus de deux ans.
La composante libérale, nationaliste et laïque des révolutionnaires, désunie et combattue par les religieux, y disparaîtra. Le mouvement marxiste des Moudjahidine du peuple, passé dans l'opposition armée, sera décimé.
La République islamique, proclamée le 1er avril 1979, voit sa constitution adoptée par référendum le 12 décembre de la même année. Elle consacre l'autorité de l'ayatollah Khomeiny, guide suprême exerçant le principe du Velayat-e faghi, ou guidance du juriste religieux.
En lançant les cérémonies d'anniversaire le 31 janvier dernier le président Ahmadinejad a affirmé que "trente ans plus tard, la révolution est toujours vivante et vivace".
Elu en 2005 sur une plateforme de justice sociale il affirme défendre les "déshérités", malgré une politique inflationniste dont ils sont les premières victimes.
Il a aussi repris le message messianique de l'imam Khomeiny en expliquant que "bien que cette révolution ait eu lieu en Iran, elle n'est pas limitée aux frontières iraniennes".
La République islamique se pose aujourd'hui en chef de file de l'anti-impérialisme et de l'ordre injuste que font peser selon elle sur le monde les grandes puissances au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.
C'est son premier argument pour défendre la poursuite de son programme nucléaire, qui a selon elle des visées purement civiles, alors que de nombreux pays craignent qu'il ait une dimension militaire.
L'Iran se pose aussi en défenseur acharné des droits des Palestiniens, en soutenant par exemple le mouvement islamiste du Hamas, au grand dam des puissances arabes qui voient d'un mauvais oeil ce qu'elles considèrent comme une ingérence dans leurs affaires.
Soumise à des sanctions américaines depuis la rupture des relations diplomatiques avec Washington consécutive à la prise en otages de diplomates américains en 1979, l'Iran a fait de l'autosuffisance sa doctrine économique.
Téhéran a marqué le coup dans ce domaine la semaine dernière en lançant son premier satellite dans l'espace, et en prenant place ainsi dans le club restreint des puissances spatiales.
Source: Yahoo News
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