Dans cette région située à proximité de la faille anatolienne, la mauvaise qualité des constructions a aussitôt été mise en cause. Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a promis, dès mardi, que des immeubles résistant aux secousses seraient prochainement construits dans la région.
Au lendemain de la catastrophe, les experts s'interrogent sur l'état de préparation des autorités turques face à un séisme majeur. L'Anatolie est régulièrement frappée par de violents tremblements de terre : en un siècle, 82 000 personnes ont été tuées en Turquie suite à des séismes. Le plus meurtrier fut celui d'Erzincan, en 1939 (7,4 sur l'échelle de Richter), qui fit 33 000 victimes.
Depuis lors, sept tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 7 se sont produits le long de la faille anatolienne, rompant chaque fois une portion supplémentaire de celle-ci vers l'ouest. En 1999, celui d'Izmit - 20 000 morts - avait menacé l'agglomération stambouliote.
La catastrophe d'Elazig a relancé les craintes de voir un séisme dévaster Istanbul et décimer sa population de 15 millions d'habitants. L'observatoire de Kandilli a relevé une activité élevée dans la région ces derniers jours. La Grèce voisine a également été sujette à plusieurs petites secousses.
'La secousse d'Elazig est un événement local. Elle n'a aucune influence sur Istanbul', précise toutefois Sener Üsümezsoy, professeur de géologie à l'université d'Istanbul.
Source: Lemonde.fr
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin