Il était question de tout cela mais peut-être bien que rien ne va se faire et ce n'est pas l’État qui se déculotte puisqu'il s'est défaussé sur un groupe de travail constitué de parlementaires. Et son rapporteur, favorable à la rupture à court terme des contrats de concession autoroutière, le député socialiste de l'Indre Jean-Paul Chanteguet, a claqué la porte avant le dépôt du rapport du groupe de travail, indiquant qu'à son point de vue, les travaux des parlementaires étaient savamment orientés en faveurs des concessionnaires.
En février, l'annonce d'une action collective contre les sociétés d'autoroutes avait fait grand bruit. Selon latribune.fr, Corinne Lepage, avocate et ancienne ministre de l'Environnement, avait annoncé le 13 février lancer une « action collective » pour permettre aux usagers de certaines autoroutes d'être remboursés de 20% de leurs tickets de péage, remboursement qui permettrait, selon elle, de revenir à un « juste prix ». Sauf que la loi Hamon encadre strictement les actions collectives et que celle-ci ne semble pas en être une. Il n'y aurait donc pas de suite à donner à cette action.
L’État continue néanmoins de souhaiter une meilleure participation du secteur autoroutier mais le rapport, selon Reuters renseigné pas deux sources proches du dossier, "le groupe de travail écarterait fermement l'idée d'une résiliation" et "la perspective d'un maintien du gel des tarifs est définitivement écartée elle aussi."
Puisque c'est une manne financière, pourquoi l’État a-t-il cédé la gestion de 75% des autoroutes à des entreprises privées? Et qui convient-il de consulter avant de prendre ces décisions qui retirent à l’État une partie de ses missions régaliennes ou, plus exactement, formalise le fait que ces missions ne sont plus considérées comme telles? C'est bien ce qui s'est produit avec le réseau autoroutier. Récemment, c'est l'aéroport de Toulouse que l'Etat suggérait de privatiser au profit d'une entreprise sino-canadienne. D'autres aéroports régionaux étant déficitaires, on peut s'attendre à ce qu'ils prennent aussi le chemin de la privatisation. Il ne s'agit pas de lutter par principe contre les privatisations mais de préserver l'équilibre entre l'intérêt général et les intérêts privés.
En février, l'annonce d'une action collective contre les sociétés d'autoroutes avait fait grand bruit. Selon latribune.fr, Corinne Lepage, avocate et ancienne ministre de l'Environnement, avait annoncé le 13 février lancer une « action collective » pour permettre aux usagers de certaines autoroutes d'être remboursés de 20% de leurs tickets de péage, remboursement qui permettrait, selon elle, de revenir à un « juste prix ». Sauf que la loi Hamon encadre strictement les actions collectives et que celle-ci ne semble pas en être une. Il n'y aurait donc pas de suite à donner à cette action.
L’État continue néanmoins de souhaiter une meilleure participation du secteur autoroutier mais le rapport, selon Reuters renseigné pas deux sources proches du dossier, "le groupe de travail écarterait fermement l'idée d'une résiliation" et "la perspective d'un maintien du gel des tarifs est définitivement écartée elle aussi."
Puisque c'est une manne financière, pourquoi l’État a-t-il cédé la gestion de 75% des autoroutes à des entreprises privées? Et qui convient-il de consulter avant de prendre ces décisions qui retirent à l’État une partie de ses missions régaliennes ou, plus exactement, formalise le fait que ces missions ne sont plus considérées comme telles? C'est bien ce qui s'est produit avec le réseau autoroutier. Récemment, c'est l'aéroport de Toulouse que l'Etat suggérait de privatiser au profit d'une entreprise sino-canadienne. D'autres aéroports régionaux étant déficitaires, on peut s'attendre à ce qu'ils prennent aussi le chemin de la privatisation. Il ne s'agit pas de lutter par principe contre les privatisations mais de préserver l'équilibre entre l'intérêt général et les intérêts privés.
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