Extrait du Compte rendu analytique provisoire de la séance
M. Maxime Gremetz – Resterez-vous sourds à la voix des salariés et de la majorité de la population ? N’entendrez-vous que le MEDEF ? Certains l’ont fait ; ils l’on payé très cher ! (Même mouvement ; applaudissements sur les bancs du groupe GDR et du groupe SRC)
M. Xavier Bertrand, Ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité – Quel dommage que vous n’ayez pas eu davantage de temps de parole ! Je n’ai pas entendu en effet vos propositions pour l’avenir de nos régimes de retraite ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP ; protestations sur les bancs du groupe GDR). Si nous voulons assurer cet avenir, il faut engager des réformes ; car si nous ne faisons rien, nous verrons disparaître notre modèle social.
M. Maxime Gremetz – Arrêtez !
M. le Ministre – Ainsi, les régimes spéciaux concernent plus d’un million de retraités pour 500 000 actifs seulement : comment financer leurs retraites ?
M. Maxime Gremetz – Ne prenez pas les gens pour des imbéciles !
M. le Ministre – Eux le savent bien : cette réforme est indispensable. S’ils font une carrière complète, ces agents auront droit à une retraite complète ; ce n’était pas le cas jusqu’ici ! Vous savez bien qu’à la SNCF, à EDF et dans d’autres entreprises, il est impossible de travailler au-delà de 55 ans même lorsqu’on le souhaite ! Grâce à notre réforme, cela sera possible ! Tous les Français seront désormais égaux devant la durée de cotisation. Certains parlent de justice sociale ; nous, nous la renforçons ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR ; applaudissements sur les bancs du groupe UMP)
M. Maxime Gremetz – Resterez-vous sourds à la voix des salariés et de la majorité de la population ? N’entendrez-vous que le MEDEF ? Certains l’ont fait ; ils l’on payé très cher ! (Même mouvement ; applaudissements sur les bancs du groupe GDR et du groupe SRC)
M. Xavier Bertrand, Ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité – Quel dommage que vous n’ayez pas eu davantage de temps de parole ! Je n’ai pas entendu en effet vos propositions pour l’avenir de nos régimes de retraite ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP ; protestations sur les bancs du groupe GDR). Si nous voulons assurer cet avenir, il faut engager des réformes ; car si nous ne faisons rien, nous verrons disparaître notre modèle social.
M. Maxime Gremetz – Arrêtez !
M. le Ministre – Ainsi, les régimes spéciaux concernent plus d’un million de retraités pour 500 000 actifs seulement : comment financer leurs retraites ?
M. Maxime Gremetz – Ne prenez pas les gens pour des imbéciles !
M. le Ministre – Eux le savent bien : cette réforme est indispensable. S’ils font une carrière complète, ces agents auront droit à une retraite complète ; ce n’était pas le cas jusqu’ici ! Vous savez bien qu’à la SNCF, à EDF et dans d’autres entreprises, il est impossible de travailler au-delà de 55 ans même lorsqu’on le souhaite ! Grâce à notre réforme, cela sera possible ! Tous les Français seront désormais égaux devant la durée de cotisation. Certains parlent de justice sociale ; nous, nous la renforçons ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR ; applaudissements sur les bancs du groupe UMP)
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