Le président français effectuait à Provins sa première visite de suivi de la réforme de la carte militaire.
Le plan de modernisation des armées annoncé l'été dernier prévoit la fermeture de 83 sites militaires, dont une dizaine dès cette année, essentiellement dans le Nord-Est.
Le 2e Régiment de hussards, qui compte près de 900 hommes, va ainsi quitter la Seine-et-Marne pour Haguenau dans le Bas-Rhin. Conséquence directe : Sourdun, ville voisine de Provins, pourrait perdre la moitié de ses habitants. Pour compenser ce départ, le site devrait accueillir d'ici 2010 les 330 employés du Service d'étude sur les transports, les routes et leurs aménagements (Setra) de Bagneux (Hauts-de-Seine).
Sourdun accueillera en outre à partir de la rentrée 2009 l'un des internats d'excellence nés du plan "Espoir banlieues". Il comprendra à terme entre 500 et 700 élèves boursiers de la 6e au BTS et aux classes préparatoires.
Lors d'une table ronde à Provins, plusieurs élus se sont inquiétés des conséquences pour leur ville de la réforme de la carte militaire. Eric Torpier, maire de Sourdun, a mis en garde contre "les conséquences catastrophiques pour les finances locales" de cette décision, évoquant une désertification d'un lotissement de 40 logements, la fermeture possible de deux classes et une baisse de 30% du chiffre d'affaires des commerçants.
Vincent Eblé, président PS du Conseil général de Seine-et-Marne, a jugé quant à lui insuffisants les 10 millions d'aide publique promis pour compenser le départ des hussards. "C'est la qualité des projets qui nous intéresse, ça se fait pas au poids. Et elle veut un rôti de combien la p'tite dame ? C'est pas ça", lui a rétorqué Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'État avait promis en septembre qu'il se rendrait avant la fin de l'année en Moselle, l'un des départements les plus touchés par les restructurations. Il n'y est encore pas allé, se contentant de recevoir des élus locaux. C'est finalement à Provins, cité médiévale de 12.000 habitants située aux confins de l'Ile-de-France et dirigée par l'UMP Christian Jacob, que le chef de l'État a rendu visite, en compagnie de quatre membres du gouvernement : les ministres Hervé Morin (Défense) et Xavier Darcos (Éducation nationale), et les secrétaires d'État Dominique Bussereau (Transports) et Hubert Falco (Aménagement du territoire).
Revoir la carte militaire "c'est pas une lubie", a dit Nicolas Sarkozy.
"On va essayer non pas de compenser, on va essayer de ...
Lire la suite: fr.news.yahoo.com/4/20090120/tts-france-defense-sarkozy-ca02f96.html
Le plan de modernisation des armées annoncé l'été dernier prévoit la fermeture de 83 sites militaires, dont une dizaine dès cette année, essentiellement dans le Nord-Est.
Le 2e Régiment de hussards, qui compte près de 900 hommes, va ainsi quitter la Seine-et-Marne pour Haguenau dans le Bas-Rhin. Conséquence directe : Sourdun, ville voisine de Provins, pourrait perdre la moitié de ses habitants. Pour compenser ce départ, le site devrait accueillir d'ici 2010 les 330 employés du Service d'étude sur les transports, les routes et leurs aménagements (Setra) de Bagneux (Hauts-de-Seine).
Sourdun accueillera en outre à partir de la rentrée 2009 l'un des internats d'excellence nés du plan "Espoir banlieues". Il comprendra à terme entre 500 et 700 élèves boursiers de la 6e au BTS et aux classes préparatoires.
Lors d'une table ronde à Provins, plusieurs élus se sont inquiétés des conséquences pour leur ville de la réforme de la carte militaire. Eric Torpier, maire de Sourdun, a mis en garde contre "les conséquences catastrophiques pour les finances locales" de cette décision, évoquant une désertification d'un lotissement de 40 logements, la fermeture possible de deux classes et une baisse de 30% du chiffre d'affaires des commerçants.
Vincent Eblé, président PS du Conseil général de Seine-et-Marne, a jugé quant à lui insuffisants les 10 millions d'aide publique promis pour compenser le départ des hussards. "C'est la qualité des projets qui nous intéresse, ça se fait pas au poids. Et elle veut un rôti de combien la p'tite dame ? C'est pas ça", lui a rétorqué Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'État avait promis en septembre qu'il se rendrait avant la fin de l'année en Moselle, l'un des départements les plus touchés par les restructurations. Il n'y est encore pas allé, se contentant de recevoir des élus locaux. C'est finalement à Provins, cité médiévale de 12.000 habitants située aux confins de l'Ile-de-France et dirigée par l'UMP Christian Jacob, que le chef de l'État a rendu visite, en compagnie de quatre membres du gouvernement : les ministres Hervé Morin (Défense) et Xavier Darcos (Éducation nationale), et les secrétaires d'État Dominique Bussereau (Transports) et Hubert Falco (Aménagement du territoire).
Revoir la carte militaire "c'est pas une lubie", a dit Nicolas Sarkozy.
"On va essayer non pas de compenser, on va essayer de ...
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