"La dimension des résultats à l'issue de cette réunion n'est pas proportionnelle à sa durée", a constaté le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault à l'issue de près de trois heures de réunion entre le chef de l'Etat et les partenaires sociaux dans l'après-midi.
Durant la réunion, chacun a en fait simplement rappelé au président son point de vue sur la politique gouvernementale, la crise et les moyens d'en sortir. Selon le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, l'ouverture d'un "chantier" sur les allégements de charges des entreprises entre le patronat, le gouvernement et les syndicats va aussi être lancé.
Mais la seule véritable annonce concrète faite lors de cette troisième réunion entre le président et les partenaires sociaux depuis le début de l'année, est celle d'une commission qui sera constituée pour réfléchir aux "priorités d'avenir" à financer par l'emprunt.
Cette commission présidée par "deux hautes personnalités" désignées prochainement "aura à mener tous les travaux d'expertise nécessaires, en s'inspirant notamment des meilleures pratiques internationales", a déclaré le chef de l'Etat devant les dirigeants syndicaux et patronaux réunis à l'Elysée.
Le débat avec les partenaires sociaux se poursuivra lors de rencontres avec le ministre du Travail Xavier Darcos et les ministres concernés.
M. Sarkozy a confirmé la méthode et le calendrier annoncés par François Fillon lors du séminaire gouvernemental de dimanche dernier. Le débat, qu'il a souhaité "sans tabous", aura lieu "jusqu'en octobre prochain". Ses conclusions seront tirées "dans la première quinzaine de novembre". Les priorités et les modalités de l'emprunt seront fixées par une loi votée "au début de l'année prochaine" par le Parlement.
Il a refusé de se prononcer sur le montant, le taux ou les modalités de l'emprunt, -appel aux marchés ou aux épargnants. "Il ne s'agit pas de dire 'voilà l'enveloppe, qu'allons-nous en faire? Mais au contraire de dire: 'voilà nos priorités, quels moyens devons-nous y consacrer'", a-t-il expliqué.
Le chef de l'Etat a répété qu'il ne s'agissait pas de financer "des dépenses courantes" par un emprunt "qui nous exonérerait des efforts que nous devons entreprendre pour résorber les déficits structurels".
Sur le deuxième sujet à l'ordre du jour, le bilan d'étape des mesures prises face à la crise, M. Sarkozy s'est adressé un satisfecit. Les mesures prises depuis octobre 2008 permettent à la France "de mieux résister" que ses principaux partenaires, a-t-il affirmé, reprenant les chiffres qui figurent dans le document adressé avant la réunion par l'Elysée aux partenaires sociaux.
"Nous n'avons pas l'impression d'avoir été entendus ou écoutés face à la gravité de la situation sociale", a déploré Bernard Thibault à l'issue de cette réunion, faisant état de "désaccords importants".
Le secrétaire général de la CGT a fait part de ses "réserves" sur l'emprunt, et a réclamé "une analyse contradictoire sur l'effet des mesures fiscales antérieures", alors que tous les syndicats demandent le retrait du bouclier fiscal.
"Il n'y a pas d'annonce réelle de mesures nouvelles", a souligné de son côté le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, estimant toutefois que "sur l'emprunt, la concertation assez poussée est une bonne méthode".
"Il n'y a pas d'annonces concrètes, mais je n'en attendais pas aujourd'hui", a renchéri le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly qui a rappelé au cours de la rencontre le désaccord de son syndicat sur le travail le dimanche ou le recul de l'âge légal de départ à la retraite.
Côté patronat, la présidente du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Laurence Parisot, a dit avoir participé à une "très bonne réunion de travail. Et le MEDEF, qui n'a "aucune forme de réserve sur l'emprunt, bien au contraire", estime que la commission va "susciter le débat" et provoquer un "véritable remue-méninges". Une méthode "excellente" pour la patronne des patrons.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Durant la réunion, chacun a en fait simplement rappelé au président son point de vue sur la politique gouvernementale, la crise et les moyens d'en sortir. Selon le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, l'ouverture d'un "chantier" sur les allégements de charges des entreprises entre le patronat, le gouvernement et les syndicats va aussi être lancé.
Mais la seule véritable annonce concrète faite lors de cette troisième réunion entre le président et les partenaires sociaux depuis le début de l'année, est celle d'une commission qui sera constituée pour réfléchir aux "priorités d'avenir" à financer par l'emprunt.
Cette commission présidée par "deux hautes personnalités" désignées prochainement "aura à mener tous les travaux d'expertise nécessaires, en s'inspirant notamment des meilleures pratiques internationales", a déclaré le chef de l'Etat devant les dirigeants syndicaux et patronaux réunis à l'Elysée.
Le débat avec les partenaires sociaux se poursuivra lors de rencontres avec le ministre du Travail Xavier Darcos et les ministres concernés.
M. Sarkozy a confirmé la méthode et le calendrier annoncés par François Fillon lors du séminaire gouvernemental de dimanche dernier. Le débat, qu'il a souhaité "sans tabous", aura lieu "jusqu'en octobre prochain". Ses conclusions seront tirées "dans la première quinzaine de novembre". Les priorités et les modalités de l'emprunt seront fixées par une loi votée "au début de l'année prochaine" par le Parlement.
Il a refusé de se prononcer sur le montant, le taux ou les modalités de l'emprunt, -appel aux marchés ou aux épargnants. "Il ne s'agit pas de dire 'voilà l'enveloppe, qu'allons-nous en faire? Mais au contraire de dire: 'voilà nos priorités, quels moyens devons-nous y consacrer'", a-t-il expliqué.
Le chef de l'Etat a répété qu'il ne s'agissait pas de financer "des dépenses courantes" par un emprunt "qui nous exonérerait des efforts que nous devons entreprendre pour résorber les déficits structurels".
Sur le deuxième sujet à l'ordre du jour, le bilan d'étape des mesures prises face à la crise, M. Sarkozy s'est adressé un satisfecit. Les mesures prises depuis octobre 2008 permettent à la France "de mieux résister" que ses principaux partenaires, a-t-il affirmé, reprenant les chiffres qui figurent dans le document adressé avant la réunion par l'Elysée aux partenaires sociaux.
"Nous n'avons pas l'impression d'avoir été entendus ou écoutés face à la gravité de la situation sociale", a déploré Bernard Thibault à l'issue de cette réunion, faisant état de "désaccords importants".
Le secrétaire général de la CGT a fait part de ses "réserves" sur l'emprunt, et a réclamé "une analyse contradictoire sur l'effet des mesures fiscales antérieures", alors que tous les syndicats demandent le retrait du bouclier fiscal.
"Il n'y a pas d'annonce réelle de mesures nouvelles", a souligné de son côté le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, estimant toutefois que "sur l'emprunt, la concertation assez poussée est une bonne méthode".
"Il n'y a pas d'annonces concrètes, mais je n'en attendais pas aujourd'hui", a renchéri le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly qui a rappelé au cours de la rencontre le désaccord de son syndicat sur le travail le dimanche ou le recul de l'âge légal de départ à la retraite.
Côté patronat, la présidente du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Laurence Parisot, a dit avoir participé à une "très bonne réunion de travail. Et le MEDEF, qui n'a "aucune forme de réserve sur l'emprunt, bien au contraire", estime que la commission va "susciter le débat" et provoquer un "véritable remue-méninges". Une méthode "excellente" pour la patronne des patrons.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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