Selon l'annonce officielle faite tôt samedi matin, ce cessez-le-feu pourrait entrer en vigueur dès midi, un jour avant l'Aïd al-Fitr, la fête qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan.
Les rebelles, membres de la minorité chiite zaïdite, qui ont pris les armes il y a cinq ans sous la direction d'un imam de la tribu des al-Hawthi, tué depuis et auquel son frère, Abdelmalek al-Hawthi a succédé, ont fait savoir qu'ils examinaient la proposition gouvernementale.
La rébellion reproche au gouvernement de Sanaa d'avoir laissé les tribus du nord à l'abandon, et de se rapprocher de plus en plus des fondamentalistes sunnites. Le président Ali Abdallah Saleh est lui-même membre de la minorité chiite zaïdite, qui représente 30% de la population du Yémen.
Cette annonce intervient alors que les appels au cessez-le-feu se multiplient dans la communauté internationale, pour permettre à l'aide médicale et alimentaire d'atteindre les dizaines de milliers de civils pris au piège des combats.
Le 17 juillet, un responsable tribal avait affirmé que quelque 87 civils, principalement des femmes et des enfants, avaient été tués la veille dans le bombardement d'un camp de déplacés près de la ville de Horf Soufyan. Depuis 2004, quelque 150.000 personnes ont fui leurs maisons à cause des combats et s'entassent dans des camps.
Selon Cheikh Mohammed Hassan, membre de la tribu pro-gouvernementale d'al-Soufyan, les bombes sont tombées près d'une école et d'un pont sous lequel les civils s'abritaient du raid. Les responsables gouvernementaux ont refusé de reconnaître cette attaque.
Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères avait encore appelé à l'arrêt des combats, et insisté sur "la nécessité de garantir l'accès des personnels humanitaires aux populations civiles", et se disant "particulièrement préoccupé par les indications selon lesquelles des dizaines de civils auraient été tués lors d'un raid aérien" dans le cadre de ces combats.
Et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réclamé une enquête, l'ambassade américaine à Sanaa faisant également part de son inquiétude.
Annonçant cette offre en réponse aux appels internationaux et à l'approche de l'Aïd, Sanaa pose cinq conditions pour l'arrêt des hostilités: la levée des barrages routiers, le retrait des forces rebelles, la libération des militaires détenus et le respect de la loi et de la constitution.
La rébellion a réagi avec prudence. "Nous saluons cette offre de cessez-le-feu, nous cherchons un cessez-le-feu sans conditions depuis longtemps. Pour ce qui est des termes (du cessez-le-feu, NDLR), ils devraient être discutés lors d'un dialogue autour d'une table de négociation", a déclaré le porte-parole des rebelles, Mohammed Abdel-Salam.
Jusqu'ici, les hawthites ont refusé de libérer leurs prisonniers ou de remettre leurs armes. Ils accusent le gouvernement de ne pas respecter ses engagements précédents, y compris sur la libération de rebelles prisonniers, le versement de compensations aux victimes et la reconstruction de villages détruits par les combats.
Sanaa avait proposé un cessez-le-feu le 4 septembre, mais les combats ont repris quelques heures plus tard.
Les combats dans le nord connaissent une violente escalade depuis le début du mois d'août, se rapprochant de la capitale Sanaa. Le gouvernement yéménite accuse l'Iran de soutenir la rébellion.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Les rebelles, membres de la minorité chiite zaïdite, qui ont pris les armes il y a cinq ans sous la direction d'un imam de la tribu des al-Hawthi, tué depuis et auquel son frère, Abdelmalek al-Hawthi a succédé, ont fait savoir qu'ils examinaient la proposition gouvernementale.
La rébellion reproche au gouvernement de Sanaa d'avoir laissé les tribus du nord à l'abandon, et de se rapprocher de plus en plus des fondamentalistes sunnites. Le président Ali Abdallah Saleh est lui-même membre de la minorité chiite zaïdite, qui représente 30% de la population du Yémen.
Cette annonce intervient alors que les appels au cessez-le-feu se multiplient dans la communauté internationale, pour permettre à l'aide médicale et alimentaire d'atteindre les dizaines de milliers de civils pris au piège des combats.
Le 17 juillet, un responsable tribal avait affirmé que quelque 87 civils, principalement des femmes et des enfants, avaient été tués la veille dans le bombardement d'un camp de déplacés près de la ville de Horf Soufyan. Depuis 2004, quelque 150.000 personnes ont fui leurs maisons à cause des combats et s'entassent dans des camps.
Selon Cheikh Mohammed Hassan, membre de la tribu pro-gouvernementale d'al-Soufyan, les bombes sont tombées près d'une école et d'un pont sous lequel les civils s'abritaient du raid. Les responsables gouvernementaux ont refusé de reconnaître cette attaque.
Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères avait encore appelé à l'arrêt des combats, et insisté sur "la nécessité de garantir l'accès des personnels humanitaires aux populations civiles", et se disant "particulièrement préoccupé par les indications selon lesquelles des dizaines de civils auraient été tués lors d'un raid aérien" dans le cadre de ces combats.
Et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réclamé une enquête, l'ambassade américaine à Sanaa faisant également part de son inquiétude.
Annonçant cette offre en réponse aux appels internationaux et à l'approche de l'Aïd, Sanaa pose cinq conditions pour l'arrêt des hostilités: la levée des barrages routiers, le retrait des forces rebelles, la libération des militaires détenus et le respect de la loi et de la constitution.
La rébellion a réagi avec prudence. "Nous saluons cette offre de cessez-le-feu, nous cherchons un cessez-le-feu sans conditions depuis longtemps. Pour ce qui est des termes (du cessez-le-feu, NDLR), ils devraient être discutés lors d'un dialogue autour d'une table de négociation", a déclaré le porte-parole des rebelles, Mohammed Abdel-Salam.
Jusqu'ici, les hawthites ont refusé de libérer leurs prisonniers ou de remettre leurs armes. Ils accusent le gouvernement de ne pas respecter ses engagements précédents, y compris sur la libération de rebelles prisonniers, le versement de compensations aux victimes et la reconstruction de villages détruits par les combats.
Sanaa avait proposé un cessez-le-feu le 4 septembre, mais les combats ont repris quelques heures plus tard.
Les combats dans le nord connaissent une violente escalade depuis le début du mois d'août, se rapprochant de la capitale Sanaa. Le gouvernement yéménite accuse l'Iran de soutenir la rébellion.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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