Sur France Inter ce jeudi matin, le député européen Daniel-Cohn Bendit, leader d'Europe Ecologie, français et allemand, fulminait :
« Moi je trouve que c'est ridicule. [] Elle dit Baissez les impôts, mais le déficit budgétaire de l'Allemagne en 2009 était de 7,1%. Vous voulez me dire comment ils vont baisser les impôts ? C'est la Banque de France qui va leur filer du fric ? [] Dans la crise, on dit un peu n'importe quoi ! » (Ecoutez le son)
N'importe quoi ? Relisons ce qu'a déclaré Christine Lagarde dans sa fameuse interview au Financial Times :
« Ceux avec des excédents pourraient-ils faire un petit quelque chose ? Le tango, cela se danse à deux. [] Il est clair que l'Allemagne a accompli un extrêmement bon travail au cours des dix dernières années environ, améliorant la compétitivité, mettant une forte pression sur le coût de sa main d'uvre.
Quand vous regardez ce qu'ils ont fait de leurs coûts unitaires du travail, ils ont fait un travail formidable. Je ne suis pas sûre que ce soit un modèle viable à long terme et pour l'ensemble de l'eurogroupe. Il est clair que nous avons besoin d'une meilleure convergence. »
Le modèle « prédateur » de l'Allemagne
Derrière ce langage un peu codé, une accusation : l'Allemagne suit un modèle « non coopératif ». Un modèle prédateur, par lequel l'Allemagne gagnerait des parts de marchés en comprimant les salaires de ses propres travailleurs (donc les coûts de ses produits).
Sur RTL, la ministre a enfoncé le clou en conseillant à l'Allemagne de « diminuer les impôts pour encourager la consommation intérieure » et donc les exportation des autres pays. (Voir le graphique)
La ministre de l'Economie et des Finances est loin d'être la seule à raisonner ainsi. Cela fait plusieurs années que l'Allemagne est accusée de pratiquer une « déflation compétitive », au détriment des autres pays.
Source rue89 via Yahoo
« Moi je trouve que c'est ridicule. [] Elle dit Baissez les impôts, mais le déficit budgétaire de l'Allemagne en 2009 était de 7,1%. Vous voulez me dire comment ils vont baisser les impôts ? C'est la Banque de France qui va leur filer du fric ? [] Dans la crise, on dit un peu n'importe quoi ! » (Ecoutez le son)
N'importe quoi ? Relisons ce qu'a déclaré Christine Lagarde dans sa fameuse interview au Financial Times :
« Ceux avec des excédents pourraient-ils faire un petit quelque chose ? Le tango, cela se danse à deux. [] Il est clair que l'Allemagne a accompli un extrêmement bon travail au cours des dix dernières années environ, améliorant la compétitivité, mettant une forte pression sur le coût de sa main d'uvre.
Quand vous regardez ce qu'ils ont fait de leurs coûts unitaires du travail, ils ont fait un travail formidable. Je ne suis pas sûre que ce soit un modèle viable à long terme et pour l'ensemble de l'eurogroupe. Il est clair que nous avons besoin d'une meilleure convergence. »
Le modèle « prédateur » de l'Allemagne
Derrière ce langage un peu codé, une accusation : l'Allemagne suit un modèle « non coopératif ». Un modèle prédateur, par lequel l'Allemagne gagnerait des parts de marchés en comprimant les salaires de ses propres travailleurs (donc les coûts de ses produits).
Sur RTL, la ministre a enfoncé le clou en conseillant à l'Allemagne de « diminuer les impôts pour encourager la consommation intérieure » et donc les exportation des autres pays. (Voir le graphique)
La ministre de l'Economie et des Finances est loin d'être la seule à raisonner ainsi. Cela fait plusieurs années que l'Allemagne est accusée de pratiquer une « déflation compétitive », au détriment des autres pays.
Source rue89 via Yahoo
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