\Deux missiles sol-mer ont été tirés depuis la ville côtière de Wonsan (est) jeudi après-midi, a précisé sous le couvert de l'anonymat un responsable du ministère sud-coréen de la Défense. Un troisième missile a ensuite été tiré depuis la côte orientale nord-coréenne, mais l'emplacement précis du site de lancement et le type d'engin tiré n'était pas connus dans l'immédiat, a-t-il précisé. Un autre responsable du ministère a indiqué, sans autres précisions, que Pyongyang avait plus tard tiré un quatrième missile.
L'agence de presse Yonhap, citant un responsable militaire non identifié, a rapporté que les quatre missiles avaient parcouru environ 100 kilomètres, et qu'il s'agissait de missiles KN-01, d'une portée maximale de 160 kilomètres.
Ces tirs surviennent alors que les relations entre la Corée du Nord et la communauté internationale se sont déjà tendues depuis que Pyongyang a procédé à son deuxième essai nucléaire, le 25 mai dernier, ainsi qu'à de récents tirs de missiles. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté en juin une résolution imposant des sanctions au régime communiste de Kim Jong Il.
"Nous nous attendions à ce qu'ils tirent des missiles à courte portée à tout moment", a déclaré le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Yu Myung-hwan à l'Associated Press. "Ce n'est pas un bon signe car ils démontrent leur puissance militaire."
A Tokyo, le Premier ministre Taro Aso a qualifié les tirs de missile de "provocations" et appelé la Corée du Nord à la retenue. En Russie, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, a également exprimé sa préoccupation. "Nous avons toujours demandé aux Nord-Coréens de s'abstenir de toute action qui pourrait aggraver la situation", a-t-il souligné.
Les Etats-Unis cherchent le soutien de la Chine pour faire appliquer les sanctions onusiennes imposées à Pyongyang après son essai nucléaire souterrain du 25 mai. Philip Goldberg, un responsable américain en charge du dossier, a déclaré à la presse à Pékin avoir eu de "très bons entretiens" avec des responsables chinois jeudi.
De son côté, l'émissaire de la Chine sur les questions nucléaires Wu Dawei est parti jeudi pour la Russie dans le cadre d'efforts diplomatiques visant à ramener la Corée du Nord dans le processus de pourparlers à six pays sur son désarmement nucléaire, selon le ministère chinois des Affaires étrangères.
M. Wu doit ensuite se rendre aux Etats-Unis, au Japon et en Corée du Sud, des pays qui avec Pékin et Moscou tentent depuis 2003 de convaincre Pyongyang de renoncer à ses programmes nucléaires en échange d'une aide économique et d'autres concessions.
Source: Associated Presse via Yahoo News
L'agence de presse Yonhap, citant un responsable militaire non identifié, a rapporté que les quatre missiles avaient parcouru environ 100 kilomètres, et qu'il s'agissait de missiles KN-01, d'une portée maximale de 160 kilomètres.
Ces tirs surviennent alors que les relations entre la Corée du Nord et la communauté internationale se sont déjà tendues depuis que Pyongyang a procédé à son deuxième essai nucléaire, le 25 mai dernier, ainsi qu'à de récents tirs de missiles. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté en juin une résolution imposant des sanctions au régime communiste de Kim Jong Il.
"Nous nous attendions à ce qu'ils tirent des missiles à courte portée à tout moment", a déclaré le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Yu Myung-hwan à l'Associated Press. "Ce n'est pas un bon signe car ils démontrent leur puissance militaire."
A Tokyo, le Premier ministre Taro Aso a qualifié les tirs de missile de "provocations" et appelé la Corée du Nord à la retenue. En Russie, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, a également exprimé sa préoccupation. "Nous avons toujours demandé aux Nord-Coréens de s'abstenir de toute action qui pourrait aggraver la situation", a-t-il souligné.
Les Etats-Unis cherchent le soutien de la Chine pour faire appliquer les sanctions onusiennes imposées à Pyongyang après son essai nucléaire souterrain du 25 mai. Philip Goldberg, un responsable américain en charge du dossier, a déclaré à la presse à Pékin avoir eu de "très bons entretiens" avec des responsables chinois jeudi.
De son côté, l'émissaire de la Chine sur les questions nucléaires Wu Dawei est parti jeudi pour la Russie dans le cadre d'efforts diplomatiques visant à ramener la Corée du Nord dans le processus de pourparlers à six pays sur son désarmement nucléaire, selon le ministère chinois des Affaires étrangères.
M. Wu doit ensuite se rendre aux Etats-Unis, au Japon et en Corée du Sud, des pays qui avec Pékin et Moscou tentent depuis 2003 de convaincre Pyongyang de renoncer à ses programmes nucléaires en échange d'une aide économique et d'autres concessions.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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