Officiellement, « pour des problèmes d'agenda » la préparation de la visite de Barak Obama , officieusement pour marquer son désaccord profond avec le plaidoyer proturc auquel s'est livré le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt, dans un entretien publié par le Figaro du 25 mai. Un incident diplomatique grave, quelques semaines avant le début de la présidence suédoise de l'Union européenne qui débute le 1er juillet.
L'information a été révélée par le journal Le Monde, dans son édition datée d'aujourd'hui, et ma été confirmée par l'entourage du Président de la République. Le voyage aura finalement lieu le 3 juillet, « et ce sera la première visite d'un responsable européen pendant la présidence suédoise », précise-t-on à l'Élysée, afin de souligner que l'incident n'a rien d'irrémédiable. Ce dont on peut douter, ce type d'incident n'étant pas anodin.
Alors que Paris, mais aussi Berlin, plaide pour que l'on ralentisse le rythme des adhésions, Carl Bildt, fidèle à ses convictions, a insisté dans le Figaro pour que l'on « évite d'arrêter les élargissements ». Pour lui, cela concerne aussi Ankara : « l'Europe a un intérêt stratégique de premier ordre à ce que la Turquie s'oriente vers elle. Si nous fermions la porte à la Turquie, nous encouragerions les tendances nationalistes () et nous enverrions un signal très négatif au reste du monde ».
Des propos qui, en soi, n'ont rien de provocateur : la quasi-totalité des pays de l'Union est sur cette longueur d'onde et ils ont même rappelé il y a quelques jours Paris à ses engagements. De fait, c'est à l'initiative de Jacques Chirac que les négociations d'adhésion ont été ouvertes avec Ankara. Mais on n'a guère apprécié à Paris que le chef de la diplomatie suédoise laisse ... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
L'information a été révélée par le journal Le Monde, dans son édition datée d'aujourd'hui, et ma été confirmée par l'entourage du Président de la République. Le voyage aura finalement lieu le 3 juillet, « et ce sera la première visite d'un responsable européen pendant la présidence suédoise », précise-t-on à l'Élysée, afin de souligner que l'incident n'a rien d'irrémédiable. Ce dont on peut douter, ce type d'incident n'étant pas anodin.
Alors que Paris, mais aussi Berlin, plaide pour que l'on ralentisse le rythme des adhésions, Carl Bildt, fidèle à ses convictions, a insisté dans le Figaro pour que l'on « évite d'arrêter les élargissements ». Pour lui, cela concerne aussi Ankara : « l'Europe a un intérêt stratégique de premier ordre à ce que la Turquie s'oriente vers elle. Si nous fermions la porte à la Turquie, nous encouragerions les tendances nationalistes () et nous enverrions un signal très négatif au reste du monde ».
Des propos qui, en soi, n'ont rien de provocateur : la quasi-totalité des pays de l'Union est sur cette longueur d'onde et ils ont même rappelé il y a quelques jours Paris à ses engagements. De fait, c'est à l'initiative de Jacques Chirac que les négociations d'adhésion ont été ouvertes avec Ankara. Mais on n'a guère apprécié à Paris que le chef de la diplomatie suédoise laisse ... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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