Airbus a laissé entendre mardi qu'il pourrait abandonner le programme si les gouvernements européens acquéreurs ne prennent pas à leur charge une part plus élevée des surcoûts liés au développement de l'avion.
Interrogé sur RMC et BFM TV mercredi matin, Hervé Morin a estimé que l'avionneur européen cherchait à faire pression sur les Etats mais a dit ne pas douter de la poursuite du programme.
"Je suis confiant parce qu'il y va de l'intérêt de l'industrie européenne, c'est le plus beau programme européen", a-t-il dit. "Nous voulons que ce programme aille à son terme."
"Je comprends très bien que le président d'Airbus, dans le cadre d'une discussion, commence à dire 'nous on est prêt à arrêter' parce que c'est un moyen de mettre la pression sur les Etats", a poursuivi le ministre de la Défense.
Selon un cabinet d'audit indépendant commissionné par les gouvernements, les surcoûts potentiels liés aux différents reports du projet sont de l'ordre de 11 milliards d'euros. Cinq milliards environ seraient dus au développement, a dit Hervé Morin.
"Ce que nous disons à Airbus, c'est que cette charge-là doit être partagée", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre allemand de l'Economie, Rainer Brüderle, a estimé mercredi qu'une "solution sensée" devrait émerger. "Au bout du compte, il y aura sans doute une solution sensée", a-t-il dit sur une radio allemande.
Source: Reuters via Yahoo News
Interrogé sur RMC et BFM TV mercredi matin, Hervé Morin a estimé que l'avionneur européen cherchait à faire pression sur les Etats mais a dit ne pas douter de la poursuite du programme.
"Je suis confiant parce qu'il y va de l'intérêt de l'industrie européenne, c'est le plus beau programme européen", a-t-il dit. "Nous voulons que ce programme aille à son terme."
"Je comprends très bien que le président d'Airbus, dans le cadre d'une discussion, commence à dire 'nous on est prêt à arrêter' parce que c'est un moyen de mettre la pression sur les Etats", a poursuivi le ministre de la Défense.
Selon un cabinet d'audit indépendant commissionné par les gouvernements, les surcoûts potentiels liés aux différents reports du projet sont de l'ordre de 11 milliards d'euros. Cinq milliards environ seraient dus au développement, a dit Hervé Morin.
"Ce que nous disons à Airbus, c'est que cette charge-là doit être partagée", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre allemand de l'Economie, Rainer Brüderle, a estimé mercredi qu'une "solution sensée" devrait émerger. "Au bout du compte, il y aura sans doute une solution sensée", a-t-il dit sur une radio allemande.
Source: Reuters via Yahoo News