Ce programme de la CIA n'a jamais abouti, ont précisé ces responsables. Depuis 2001, en revanche, les Etats-Unis ont eu recours à des frappes aériennes menées par des drones, appareils sans pilote qui ont a plusieurs reprises fait des victimes civiles au Pakistan et en Afghanistan.
Ce programme secret a été suspendu le 23 juin par le directeur de la CIA Leon Panetta lorsqu'il a appris son existence ainsi que le fait que le Congrès n'en avait jamais été informé après son lancement en 2001.
L'ordre de prendre pour cible les dirigeants d'Al-Qaïda avait été validé par le président George W. Bush peu après le 11-Septembre.
Selon le Wall Street Journal, qui cite d'anciens responsables du renseignement s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, la CIA a dépensé de l'argent pour ce programme, en frais de fonctionnement et peut-être même pour des opérations d'entraînement, mais il n'est jamais devenu complètement opérationnel. L'agence de renseignement s'est refusée à tout commentaire.
Le fait que le vice-président de Bush, Dick Cheney, aurait directement donné l'ordre à la CIA de garder ce programme secret, en le cachant aux responsables du Congrès, a été révélé ce week-end par le New York Times.
Et ce alors que le ministre de la Justice Eric Holder étudie l'opportunité d'ouvrir une enquête criminelle sur la pratique de la torture par la CIA. Le président Barack Obama, qui veut regarder vers l'avenir, n'est pas très favorable à ce que le pays se penche sur les pratiques de l'ère Bush, mais ce n'est pas le cas du parti démocrate.
La sénatrice démocrate de Californie Dianne Feinstein, qui préside la Commission du renseignement, a estimé qu'avoir gardé ce programme secret est une violation de la loi et veut l'ouverture d'une enquête.
Selon la loi, en cas d'opérations ultra-secrètes, les briefings peuvent se limiter à un groupe très restreint, qu'on appelle le Groupe des Huit, soit les patrons du groupe républicain et démocrate des deux chambres du Congrès, ainsi que des Commissions du renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants.
Mme Feinstein a raconté que l'actuel directeur de l'agence de renseignement Leon Panetta avait expliqué aux élus le mois dernier qu'il "venait d'apprendre l'existence du programme, nous l'a décrit, nous a dit qu'il l'avait annulé et (...) nous a dit qu'on lui avait dit que le vice-président avait ordonné que le Congrès n'en soit pas informé".
"On nous a laissés dans l'ignorance. C'est quelque chose qui ne devrait jamais, jamais se reproduire", a-t-elle ajouté au cours du week-end dans un émission.
Vendredi, un rapport de l'inspection générale avait mis l'accent sur le rôle joué par l'équipe de M. Cheney dans le secret excessif maintenu autour du vaste et controversé programme d'écoutes illégales de la NSA (National security Agency).
Source: Associated Presse via Yahoo News
Ce programme secret a été suspendu le 23 juin par le directeur de la CIA Leon Panetta lorsqu'il a appris son existence ainsi que le fait que le Congrès n'en avait jamais été informé après son lancement en 2001.
L'ordre de prendre pour cible les dirigeants d'Al-Qaïda avait été validé par le président George W. Bush peu après le 11-Septembre.
Selon le Wall Street Journal, qui cite d'anciens responsables du renseignement s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, la CIA a dépensé de l'argent pour ce programme, en frais de fonctionnement et peut-être même pour des opérations d'entraînement, mais il n'est jamais devenu complètement opérationnel. L'agence de renseignement s'est refusée à tout commentaire.
Le fait que le vice-président de Bush, Dick Cheney, aurait directement donné l'ordre à la CIA de garder ce programme secret, en le cachant aux responsables du Congrès, a été révélé ce week-end par le New York Times.
Et ce alors que le ministre de la Justice Eric Holder étudie l'opportunité d'ouvrir une enquête criminelle sur la pratique de la torture par la CIA. Le président Barack Obama, qui veut regarder vers l'avenir, n'est pas très favorable à ce que le pays se penche sur les pratiques de l'ère Bush, mais ce n'est pas le cas du parti démocrate.
La sénatrice démocrate de Californie Dianne Feinstein, qui préside la Commission du renseignement, a estimé qu'avoir gardé ce programme secret est une violation de la loi et veut l'ouverture d'une enquête.
Selon la loi, en cas d'opérations ultra-secrètes, les briefings peuvent se limiter à un groupe très restreint, qu'on appelle le Groupe des Huit, soit les patrons du groupe républicain et démocrate des deux chambres du Congrès, ainsi que des Commissions du renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants.
Mme Feinstein a raconté que l'actuel directeur de l'agence de renseignement Leon Panetta avait expliqué aux élus le mois dernier qu'il "venait d'apprendre l'existence du programme, nous l'a décrit, nous a dit qu'il l'avait annulé et (...) nous a dit qu'on lui avait dit que le vice-président avait ordonné que le Congrès n'en soit pas informé".
"On nous a laissés dans l'ignorance. C'est quelque chose qui ne devrait jamais, jamais se reproduire", a-t-elle ajouté au cours du week-end dans un émission.
Vendredi, un rapport de l'inspection générale avait mis l'accent sur le rôle joué par l'équipe de M. Cheney dans le secret excessif maintenu autour du vaste et controversé programme d'écoutes illégales de la NSA (National security Agency).
Source: Associated Presse via Yahoo News
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