L'école que préconise Alain Juppé doit remédier, indique-t-il sur son blog-notes, au décrochage des élèves, à la dévalorisation des professeurs et au sentiment qu'ont les parents d'être perdus. Cela ronronne et l'on croirait entendre un théoricien idéaliste plutôt qu'un homme politique, ancien premier ministre et, peut-être, futur chef d’État. Pour couronner le tout, un peu d'apaisement (c'est à dire pas comme Sarkozy).
Cet exercice-là est relativement facile à faire et l'on se dit qu'une classe de collège bien menée pourrait parvenir à ces conclusions. Justement, M. Juppé dit s'être appuyé sur des professeurs, des parents, sur des témoignages d’intellectuels et de chercheurs. Il ne parle pas d'enfants... Probablement que les pédopsychiatres ont pu recenser leurs difficultés et leurs aspirations et qu'il en a été tenu compte.
Le grand problème qui se pose à tous les gouvernements qui veulent réformer l'éducation, mais personne ne le dit, c'est toujours les enseignants. Un esprit pervers pourrait avancer que les enfants sont leurs otages. Mais seulement un esprit pervers.
C'est ainsi que la modernisation de l'enseignement avance à tout petits pas et qu'en ce début de XXI° siècle, nos élèves continuent de se trimballer des cartables qui pèsent bien plus lourd que ce qu'ils devraient porter.
C'est ainsi que le "professeur gifleur" de Berlaimont dans le Nord (ça remonte à 2008) a pu reprendre les cours à la rentrée de septembre après s'être acquitté d'une amende de cinq cents euros. S'il avait 49 ans au moment des faits, il est probable que, jeune retraité en 2015, il ne sévira plus.
Les questions centrales sont-elles évoquées ? M. Juppé trouvera-t-il le moyen d'harmoniser les relations élèves enseignants, en plaçant, au lieu de l'enseignement, les enfants au centre des préoccupations des professeurs ? Leur prodiguera-t-on un enseignement amusant et créatif ? Les enfants auront-ils le sentiment qu'ils ont un potentiel et que l'école est là pour le développer ? Rien de tout cela n'est assuré. C'est pourtant le b a ba.
Mais il est encore communément admis que d'abord l'école et plus tard le travail peuvent être pénibles, ce qui est aberrant. Il est admis que dans notre société, on doit se forcer et non se dépasser. Le livre "Mes chemins pour l'école", publié par les éditions Jean-Claude Lattès, est en vente sur le site de l'éditeur et dans les librairies (par ex Librairie Mollat Bordeaux, tram Gambetta, Librairie Pégase Bordeaux, tram Quinconces).
Cet exercice-là est relativement facile à faire et l'on se dit qu'une classe de collège bien menée pourrait parvenir à ces conclusions. Justement, M. Juppé dit s'être appuyé sur des professeurs, des parents, sur des témoignages d’intellectuels et de chercheurs. Il ne parle pas d'enfants... Probablement que les pédopsychiatres ont pu recenser leurs difficultés et leurs aspirations et qu'il en a été tenu compte.
Le grand problème qui se pose à tous les gouvernements qui veulent réformer l'éducation, mais personne ne le dit, c'est toujours les enseignants. Un esprit pervers pourrait avancer que les enfants sont leurs otages. Mais seulement un esprit pervers.
C'est ainsi que la modernisation de l'enseignement avance à tout petits pas et qu'en ce début de XXI° siècle, nos élèves continuent de se trimballer des cartables qui pèsent bien plus lourd que ce qu'ils devraient porter.
C'est ainsi que le "professeur gifleur" de Berlaimont dans le Nord (ça remonte à 2008) a pu reprendre les cours à la rentrée de septembre après s'être acquitté d'une amende de cinq cents euros. S'il avait 49 ans au moment des faits, il est probable que, jeune retraité en 2015, il ne sévira plus.
Les questions centrales sont-elles évoquées ? M. Juppé trouvera-t-il le moyen d'harmoniser les relations élèves enseignants, en plaçant, au lieu de l'enseignement, les enfants au centre des préoccupations des professeurs ? Leur prodiguera-t-on un enseignement amusant et créatif ? Les enfants auront-ils le sentiment qu'ils ont un potentiel et que l'école est là pour le développer ? Rien de tout cela n'est assuré. C'est pourtant le b a ba.
Mais il est encore communément admis que d'abord l'école et plus tard le travail peuvent être pénibles, ce qui est aberrant. Il est admis que dans notre société, on doit se forcer et non se dépasser. Le livre "Mes chemins pour l'école", publié par les éditions Jean-Claude Lattès, est en vente sur le site de l'éditeur et dans les librairies (par ex Librairie Mollat Bordeaux, tram Gambetta, Librairie Pégase Bordeaux, tram Quinconces).