Egypte - Après le printemps arabe, les startups bourgeonnent
En Egypte, après la chute de Moubarak, place désormais aux entrepreneurs de la révolution. Une nouvelle génération de diplômés égyptiens aspirent à créer leur propre startup, et leur initiatives pourraient bien être la clé du regain économique du pays. Un article publié sur le site du New York Times le 16 juillet 2011 raconte l'ambition de ces jeunes entrepreneurs qui se disent optimistes quant à leur avenir économique et professionnel, malgré un chômage qui gangrène le pays et attise les tensions. «La révolution a redonné de la confiance à toute une génération. Si les Egyptiens ont pu faire tomber Moubarak, qui sait ce qu'ils peuvent accomplir?», affirme Yasmine el-Mehairy, 30 ans. Titulaire d'un master en médias interactifs, elle a créé avec Samir, 29 ans, un site Internet en arabe destiné aux mères: SuperMama, l'un des premiers du genre en langue arabe. Le site ainsi que son application pour smartphones devraient être opérationnels en septembre prochain. «C'est une révolution peu commune, car elle a été menée par des gens cultivés, instruits, compétents en économie, tournés vers l'avenir [...] Mais pour assurer la suite de ce qui a été fait place Tahrir, il faut que la croissance économique suive, avec un mode de pensée plus moderne et une diversification de l'économie», estime Khush Choksy, directeur exécutif du Comité des Affaires entre l'Egypte et les Etats-Unis.(slate.fr) Un signe de renaissance économique.
Tunisie: confusion autour d'un projet de loi sur le financement des partis
La haute instance chargée des réformes politiques en Tunisie a adopté mercredi un projet de décret-loi très controversé sur l'organisation et le financement des partis. Les représentants du Parti démocratique progressiste (PDP), l'une des principales formations du pays, ont quitté la salle car l'amendement qu'ils proposaient n'avait pas été pris en compte. L'examen du projet de loi avait été reporté à deux reprises par la haute instance, déjà boycottée par le mouvement islamiste Ennahdha. Ce dernier est soupçonné de recevoir des financements de l'étranger, notamment de pays du golfe Arabo-persique, ce que l'un de ses dirigeants, Me Noureddine Bhiri, nie catégoriquement. Le texte, qui a recueilli 82 voix pour et une seule voix contre, avec cinq abstentions, a été adopté dans sa version initiale, qui ne mentionnait pas une proposition d'amendement présentée par le PDP pour autoriser les personnes morales à contribuer au financement des partis. Protestant contre ce qu'ils ont qualifié de "fausse interprétation du vote" qui, selon eux, portait sur la proposition d'amendement et non sur l'intégralité du projet de décret-loi, Issam Chebbi du PDP et son collègue Mongi Ellouze ont quitté la salle. "C'est un coup porté à la crédibilité de l'instance et nous refusons de participer à cette mascarade", a déclaré à l'Associated Press, Issam Chebbi.(ap.org) Tout cela ressemble à l'expression de la volontaire ignorance d’une partie.
L'état de famine décrété dans deux régions de Somalie
L'Onu a décrété mercredi l'état de famine dans deux régions du sud de la Somalie et prévenu que d'autres zones de la Corne de l'Afrique pourraient connaître pareil sort dans les prochaines semaines. Face à cette situation de crise, consécutive à une grave sécheresse, les Nations unies ont décidé de prendre "des mesures exceptionnelles". Elles ont débloqué notamment "une aide financière" et continuent, en parallèle, à tenter d'acheminer un maximum de nourriture dans le sud de la Somalie. Un appel aux dons d'un montant de 300 millions de dollars a été lancé par l'organisation internationale. Le coordinateur des affaires humanitaires de l'Onu pour la Somalie, Mark Bowden, a annoncé que les deux régions somaliennes concernées, Bakool et Lower Chabelle, étaient frappées par la pire famine qu'ait connue la région depuis vingt ans. Plusieurs années de sécheresse, qui touchent aussi le Kenya et l'Ethiopie voisins, et l'instabilité politique chronique en Somalie, teintée de violences, ont rendu très difficile l'accès à ces zones par les travailleurs humanitaires, selon l'Onu.(fr.reuters.com) La sécheresse détruit tout sur son passage, même les invincibles humains à l'intelligence surdéveloppée.
Source: Yahoo Actualités
En Egypte, après la chute de Moubarak, place désormais aux entrepreneurs de la révolution. Une nouvelle génération de diplômés égyptiens aspirent à créer leur propre startup, et leur initiatives pourraient bien être la clé du regain économique du pays. Un article publié sur le site du New York Times le 16 juillet 2011 raconte l'ambition de ces jeunes entrepreneurs qui se disent optimistes quant à leur avenir économique et professionnel, malgré un chômage qui gangrène le pays et attise les tensions. «La révolution a redonné de la confiance à toute une génération. Si les Egyptiens ont pu faire tomber Moubarak, qui sait ce qu'ils peuvent accomplir?», affirme Yasmine el-Mehairy, 30 ans. Titulaire d'un master en médias interactifs, elle a créé avec Samir, 29 ans, un site Internet en arabe destiné aux mères: SuperMama, l'un des premiers du genre en langue arabe. Le site ainsi que son application pour smartphones devraient être opérationnels en septembre prochain. «C'est une révolution peu commune, car elle a été menée par des gens cultivés, instruits, compétents en économie, tournés vers l'avenir [...] Mais pour assurer la suite de ce qui a été fait place Tahrir, il faut que la croissance économique suive, avec un mode de pensée plus moderne et une diversification de l'économie», estime Khush Choksy, directeur exécutif du Comité des Affaires entre l'Egypte et les Etats-Unis.(slate.fr) Un signe de renaissance économique.
Tunisie: confusion autour d'un projet de loi sur le financement des partis
La haute instance chargée des réformes politiques en Tunisie a adopté mercredi un projet de décret-loi très controversé sur l'organisation et le financement des partis. Les représentants du Parti démocratique progressiste (PDP), l'une des principales formations du pays, ont quitté la salle car l'amendement qu'ils proposaient n'avait pas été pris en compte. L'examen du projet de loi avait été reporté à deux reprises par la haute instance, déjà boycottée par le mouvement islamiste Ennahdha. Ce dernier est soupçonné de recevoir des financements de l'étranger, notamment de pays du golfe Arabo-persique, ce que l'un de ses dirigeants, Me Noureddine Bhiri, nie catégoriquement. Le texte, qui a recueilli 82 voix pour et une seule voix contre, avec cinq abstentions, a été adopté dans sa version initiale, qui ne mentionnait pas une proposition d'amendement présentée par le PDP pour autoriser les personnes morales à contribuer au financement des partis. Protestant contre ce qu'ils ont qualifié de "fausse interprétation du vote" qui, selon eux, portait sur la proposition d'amendement et non sur l'intégralité du projet de décret-loi, Issam Chebbi du PDP et son collègue Mongi Ellouze ont quitté la salle. "C'est un coup porté à la crédibilité de l'instance et nous refusons de participer à cette mascarade", a déclaré à l'Associated Press, Issam Chebbi.(ap.org) Tout cela ressemble à l'expression de la volontaire ignorance d’une partie.
L'état de famine décrété dans deux régions de Somalie
L'Onu a décrété mercredi l'état de famine dans deux régions du sud de la Somalie et prévenu que d'autres zones de la Corne de l'Afrique pourraient connaître pareil sort dans les prochaines semaines. Face à cette situation de crise, consécutive à une grave sécheresse, les Nations unies ont décidé de prendre "des mesures exceptionnelles". Elles ont débloqué notamment "une aide financière" et continuent, en parallèle, à tenter d'acheminer un maximum de nourriture dans le sud de la Somalie. Un appel aux dons d'un montant de 300 millions de dollars a été lancé par l'organisation internationale. Le coordinateur des affaires humanitaires de l'Onu pour la Somalie, Mark Bowden, a annoncé que les deux régions somaliennes concernées, Bakool et Lower Chabelle, étaient frappées par la pire famine qu'ait connue la région depuis vingt ans. Plusieurs années de sécheresse, qui touchent aussi le Kenya et l'Ethiopie voisins, et l'instabilité politique chronique en Somalie, teintée de violences, ont rendu très difficile l'accès à ces zones par les travailleurs humanitaires, selon l'Onu.(fr.reuters.com) La sécheresse détruit tout sur son passage, même les invincibles humains à l'intelligence surdéveloppée.
Source: Yahoo Actualités
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