Près de 500 Ouïghours se sont réunis devant la Mosquée blanche, située dans un quartier ouïghour de la capitale provinciale et dans laquelle se pressaient un millier de fidèles. Ces derniers ont précisé que l'office avait été raccourci.
"Je suis content qu'ils nous aient laissé entrer aujourd'hui", a dit un fidèle. "Cela aurait causé beaucoup de mécontentement s'ils ne l'avaient pas fait."
La police anti-émeutes a dispersé une petite manifestation après l'office dans la Mosquée blanche et a procédé à cinq ou six arrestations.
D'autres mosquées, fréquentées par des Hui, une ethnie musulmane dont la culture est proche de celle des Han, ont consenti à ouvrir leurs portes après que quelques centaines de fidèles ont manifesté leur désapprobation.
En revanche, certains lieux de culte, comme la grande mosquée Dong Kuruk, sont restés fermés provoquant la déception et la colère des Ouïghours.
"Nous nous sentons insultés. C'est notre mosquée. Ils ne nous ont pas autorisés à entrer alors qu'ils ont laissé des non-croyants pénétrer à l'intérieur", a déclaré un jeune homme, montrant des soldats présents dans l'édifice et dans les minarets.
"Elle ne sera pas ouverte. Le Parti communiste nous l'interdit", a déclaré un homme faisant le guet devant la mosquée, tandis que non loin, des militaires à bord de véhicules blindés montaient la garde.
Un peu plus loin, sur la porte de la mosquée Guyuan, une affichette datée de mercredi portait l'inscription: "Selon les instructions des autorités, les prières habituelles seront suspendues à partir d'aujourd'hui".
"Ceux qui souhaitent prier sont invités à le faire chez eux", ajoutait le texte.
Les autorités chinoises redoutaient que les prières du vendredi ne donnent lieu à de nouveaux troubles dans la communauté ouïghoure.
"Si nous ne sommes pas autorisés à suivre nos activités religieuses normales, il y aura une grande colère", a prévenu Ahmed Jan, un Ouïghour habitant près de la mosquée Dong Kuruk.
Plusieurs milliers de militaires et policiers se tenaient prêts à empêcher toute nouvelle manifestation dans la province de l'ouest chinois, où les Ouïghours dénoncent des attaques menées depuis mardi par des Han.
Ces agressions répondaient à la mort de 156 personnes dans des émeutes déclenchées dimanche par des Ouïghours. Selon ces derniers, les représailles ont causé la mort de plusieurs personnes, mais aucun chiffre n'a été annoncé par les autorités.
Source: Reuters via Yahoo News
"Je suis content qu'ils nous aient laissé entrer aujourd'hui", a dit un fidèle. "Cela aurait causé beaucoup de mécontentement s'ils ne l'avaient pas fait."
La police anti-émeutes a dispersé une petite manifestation après l'office dans la Mosquée blanche et a procédé à cinq ou six arrestations.
D'autres mosquées, fréquentées par des Hui, une ethnie musulmane dont la culture est proche de celle des Han, ont consenti à ouvrir leurs portes après que quelques centaines de fidèles ont manifesté leur désapprobation.
En revanche, certains lieux de culte, comme la grande mosquée Dong Kuruk, sont restés fermés provoquant la déception et la colère des Ouïghours.
"Nous nous sentons insultés. C'est notre mosquée. Ils ne nous ont pas autorisés à entrer alors qu'ils ont laissé des non-croyants pénétrer à l'intérieur", a déclaré un jeune homme, montrant des soldats présents dans l'édifice et dans les minarets.
"Elle ne sera pas ouverte. Le Parti communiste nous l'interdit", a déclaré un homme faisant le guet devant la mosquée, tandis que non loin, des militaires à bord de véhicules blindés montaient la garde.
Un peu plus loin, sur la porte de la mosquée Guyuan, une affichette datée de mercredi portait l'inscription: "Selon les instructions des autorités, les prières habituelles seront suspendues à partir d'aujourd'hui".
"Ceux qui souhaitent prier sont invités à le faire chez eux", ajoutait le texte.
Les autorités chinoises redoutaient que les prières du vendredi ne donnent lieu à de nouveaux troubles dans la communauté ouïghoure.
"Si nous ne sommes pas autorisés à suivre nos activités religieuses normales, il y aura une grande colère", a prévenu Ahmed Jan, un Ouïghour habitant près de la mosquée Dong Kuruk.
Plusieurs milliers de militaires et policiers se tenaient prêts à empêcher toute nouvelle manifestation dans la province de l'ouest chinois, où les Ouïghours dénoncent des attaques menées depuis mardi par des Han.
Ces agressions répondaient à la mort de 156 personnes dans des émeutes déclenchées dimanche par des Ouïghours. Selon ces derniers, les représailles ont causé la mort de plusieurs personnes, mais aucun chiffre n'a été annoncé par les autorités.
Source: Reuters via Yahoo News
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