Fiat dispose du droit de se retirer si la vente n'est pas réalisée d'ici au 15 juin prochain. Mais le constructeur italien, selon un de ses porte-parole, Gualberto Ranieri, "ne se retirera pas de Chrysler" en dépit de ce nouveau retard. Si aucun accord n'est trouvé d'ici au 15 juin, la restructuration pourrait être abandonnée et le constructeur auto américain mis en liquidation.
L'administration Obama espérait conclure la vente de Chrysler à l'Italien Fiat rapidement afin de sortir constructeur automobile américain de la faillite, mais l'arrêt de la plus haute instance judiciaire américaine menace le plan de restructuration prévu pour sauver le géant de l'automobile.
Chrysler, dont les usines sont actuellement arrêtées et qui perd ainsi 100 millions de dollars (72 millions d'euros) par jour, s'est refusé à tout commentaire dans l'attente d'informations complémentaires de la Cour suprême.
La saisine de la haute instance concernant le dossier Chrysler sera d'abord confiée à la juge Ruth Bader Ginsburg, qui peut décider seule de prolonger ou non le délai de suspension ou soumettre le cas à la Cour toute entière.
Lundi, la magistrate a suspendu "jusqu'à nouvel ordre" la cession approuvée vendredi par la cour d'appel fédérale à New York, qui avait donné jusqu'à lundi après-midi aux opposants du plan de sortie de faillite pour tenter de faire intervenir la Cour suprême.
Trois fonds de pension et du bâtiment de l'Etat de l'Indiana (nord des Etats-Unis) ont saisi en urgence la Cour suprême dimanche pour bloquer la vente des principaux actifs de Chrysler à un consortium emmené par l'Italien Fiat.
Les fonds de pension de la police et des enseignants de l'Indiana ainsi que le fonds de la construction gérés par cet Etat s'estiment désavantagés par l'accord avec Fiat et ses partenaires. Ils contestent également la constitutionnalité de l'aide du fonds public de sauvetage du système financier américain (TARP) à Chrysler dans la procédure de faillite. L'administration Obama a déjà accordé 4,5 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) au constructeur.
Chrysler, qui emploie quelque 54.000 personnes, s'est placé le 30 avril sous la protection de la loi sur les faillites, après l'échec des négociations entre des créanciers du constructeur et le Trésor américain sur la réduction de la dette de 6,9 milliards de dollars (5,1 milliards d'euros) de la firme.
Le plan de cession prévoit à terme de confier à Fiat, qui apporterait son savoir-faire en matière de petits véhicules peu polluants et gourmands en carburant, une part atteignant jusqu'à 35% du capital. Fiat espère notamment commercialiser aux Etats-Unis sa populaire Cinquecento (Fiat 500).
Le syndicat américain des Travailleurs unis de l'automobile (UAW) détiendrait 55% du capital de la firme d'Auburn Hills (Michigan), et le gouvernement américain 8%. Le gouvernement fédéral canadien et celui de la province de l'Ontario se partageraient une part de 2% après avoir contribué financièrement à hauteur de 3,3 milliards de dollars (2,3 milliards d'euros).
Source: Associated Presse via Yahoo News
L'administration Obama espérait conclure la vente de Chrysler à l'Italien Fiat rapidement afin de sortir constructeur automobile américain de la faillite, mais l'arrêt de la plus haute instance judiciaire américaine menace le plan de restructuration prévu pour sauver le géant de l'automobile.
Chrysler, dont les usines sont actuellement arrêtées et qui perd ainsi 100 millions de dollars (72 millions d'euros) par jour, s'est refusé à tout commentaire dans l'attente d'informations complémentaires de la Cour suprême.
La saisine de la haute instance concernant le dossier Chrysler sera d'abord confiée à la juge Ruth Bader Ginsburg, qui peut décider seule de prolonger ou non le délai de suspension ou soumettre le cas à la Cour toute entière.
Lundi, la magistrate a suspendu "jusqu'à nouvel ordre" la cession approuvée vendredi par la cour d'appel fédérale à New York, qui avait donné jusqu'à lundi après-midi aux opposants du plan de sortie de faillite pour tenter de faire intervenir la Cour suprême.
Trois fonds de pension et du bâtiment de l'Etat de l'Indiana (nord des Etats-Unis) ont saisi en urgence la Cour suprême dimanche pour bloquer la vente des principaux actifs de Chrysler à un consortium emmené par l'Italien Fiat.
Les fonds de pension de la police et des enseignants de l'Indiana ainsi que le fonds de la construction gérés par cet Etat s'estiment désavantagés par l'accord avec Fiat et ses partenaires. Ils contestent également la constitutionnalité de l'aide du fonds public de sauvetage du système financier américain (TARP) à Chrysler dans la procédure de faillite. L'administration Obama a déjà accordé 4,5 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) au constructeur.
Chrysler, qui emploie quelque 54.000 personnes, s'est placé le 30 avril sous la protection de la loi sur les faillites, après l'échec des négociations entre des créanciers du constructeur et le Trésor américain sur la réduction de la dette de 6,9 milliards de dollars (5,1 milliards d'euros) de la firme.
Le plan de cession prévoit à terme de confier à Fiat, qui apporterait son savoir-faire en matière de petits véhicules peu polluants et gourmands en carburant, une part atteignant jusqu'à 35% du capital. Fiat espère notamment commercialiser aux Etats-Unis sa populaire Cinquecento (Fiat 500).
Le syndicat américain des Travailleurs unis de l'automobile (UAW) détiendrait 55% du capital de la firme d'Auburn Hills (Michigan), et le gouvernement américain 8%. Le gouvernement fédéral canadien et celui de la province de l'Ontario se partageraient une part de 2% après avoir contribué financièrement à hauteur de 3,3 milliards de dollars (2,3 milliards d'euros).
Source: Associated Presse via Yahoo News
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