Alors que les deux économies sont intimement liées, le président américain parlera surtout de la crise mondiale, selon ses collaborateurs. Il sera aussi question d'Afghanistan, d'approvisionnements énergétiques et de lutte contre le réchauffement climatique.
Un milliard et demi de dollars s'échangent quotidiennement entre les deux plus grands partenaires commerciaux de la planète. Les vicissitudes de l'économie américaine, de son industrie automobile par exemple, sont aussi celles du Canada.
Aussi les milieux économiques canadiens se sont-ils inquiétés quand ils ont entendu le candidat Obama manifester le désir de réexaminer l'Alena, le grand accord de libre-échange entre leur pays, les Etats-Unis et le Mexique, ou quand le président Obama a signé un gigantesque plan de relance assorti d'une clause affirmant la préférence nationale.
Les Canadiens "ne devraient pas trop s'en faire", a dit M. Obama mardi à la chaîne canadienne CBC. Des gouverneurs ou des maires américains tâcheront certes d'acheter américain avec l'argent du plan, mais les Etats-Unis respecteront leurs engagements commerciaux, "comme nous l'avons toujours fait".
Quant à renégocier l'accord de libre-échange, un haut collaborateur de M. Obama, Denis McDonough, a minimisé l'ampleur de ce que voulait faire M. Obama, assurant que ce dernier souhaite "faire comprendre" et non pas forcer la main, et que, de toute façon, le moment n'est pas le bon dans une période de "tourmente".
Les quelques heures de séjour de M. Obama à Ottawa ne devraient pas s'accompagner d'annonce retentissante.
M. Obama ne pressera pas les Canadiens de revoir la décision de retirer leurs soldats d'Afghanistan en 2011. "Nous avons jusqu'en 2011", a-t-il dit. Mais il tâchera de gagner leur soutien à une "stratégie globale" de stabilisation mais aussi de développement qu'il est en train d'élaborer, a-t-il dit.
Quand il déjeunera avec M. Harper ou rencontrera Michael Ignatieff, nouveau chef du principal parti d'opposition, M. Obama sera davantage en mission d'explication et de séduction.
Une conférence de presse avec M. Harper lui permettra de "parler directement à l'opinion" canadienne et l'absence de décorum signalera "une volonté de se mettre directement au travail, d'écouter et de consulter ses alliés les plus importants", disent les experts Peter DeShazo et Jessica Horwitz.
A la Maison Blanche, M. McDonough ne dément pas que le message vaut pour le reste de la communauté internationale.
Le Canada s'y prête. L'image de George W. Bush y était désastreuse. En 2005, 38% des Canadiens le jugeaient "plus dangereux" qu'Oussama ben Laden. Au contraire, 82% des Canadiens ont une opinion favorable de M. Obama, selon un récent sondage.
Le Canada est une première étape internationale presque obligée pour le président américain. Trois des quatre derniers présidents y ont fait leur premier voyage. "Cela n'a pas été le cas avec le président Bush et les Canadiens se sont sans doute sentis snobés", estime l'experte Jodi White en évoquant la relation d'amitié un peu "schizophrène" que les Canadiens ont avec les Américains.
Source: Yahoo News
Un milliard et demi de dollars s'échangent quotidiennement entre les deux plus grands partenaires commerciaux de la planète. Les vicissitudes de l'économie américaine, de son industrie automobile par exemple, sont aussi celles du Canada.
Aussi les milieux économiques canadiens se sont-ils inquiétés quand ils ont entendu le candidat Obama manifester le désir de réexaminer l'Alena, le grand accord de libre-échange entre leur pays, les Etats-Unis et le Mexique, ou quand le président Obama a signé un gigantesque plan de relance assorti d'une clause affirmant la préférence nationale.
Les Canadiens "ne devraient pas trop s'en faire", a dit M. Obama mardi à la chaîne canadienne CBC. Des gouverneurs ou des maires américains tâcheront certes d'acheter américain avec l'argent du plan, mais les Etats-Unis respecteront leurs engagements commerciaux, "comme nous l'avons toujours fait".
Quant à renégocier l'accord de libre-échange, un haut collaborateur de M. Obama, Denis McDonough, a minimisé l'ampleur de ce que voulait faire M. Obama, assurant que ce dernier souhaite "faire comprendre" et non pas forcer la main, et que, de toute façon, le moment n'est pas le bon dans une période de "tourmente".
Les quelques heures de séjour de M. Obama à Ottawa ne devraient pas s'accompagner d'annonce retentissante.
M. Obama ne pressera pas les Canadiens de revoir la décision de retirer leurs soldats d'Afghanistan en 2011. "Nous avons jusqu'en 2011", a-t-il dit. Mais il tâchera de gagner leur soutien à une "stratégie globale" de stabilisation mais aussi de développement qu'il est en train d'élaborer, a-t-il dit.
Quand il déjeunera avec M. Harper ou rencontrera Michael Ignatieff, nouveau chef du principal parti d'opposition, M. Obama sera davantage en mission d'explication et de séduction.
Une conférence de presse avec M. Harper lui permettra de "parler directement à l'opinion" canadienne et l'absence de décorum signalera "une volonté de se mettre directement au travail, d'écouter et de consulter ses alliés les plus importants", disent les experts Peter DeShazo et Jessica Horwitz.
A la Maison Blanche, M. McDonough ne dément pas que le message vaut pour le reste de la communauté internationale.
Le Canada s'y prête. L'image de George W. Bush y était désastreuse. En 2005, 38% des Canadiens le jugeaient "plus dangereux" qu'Oussama ben Laden. Au contraire, 82% des Canadiens ont une opinion favorable de M. Obama, selon un récent sondage.
Le Canada est une première étape internationale presque obligée pour le président américain. Trois des quatre derniers présidents y ont fait leur premier voyage. "Cela n'a pas été le cas avec le président Bush et les Canadiens se sont sans doute sentis snobés", estime l'experte Jodi White en évoquant la relation d'amitié un peu "schizophrène" que les Canadiens ont avec les Américains.
Source: Yahoo News
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